Où en êtes-vous avec le 1er cap ? Celui qui a vous a amené(e) à réfléchir sur votre destinée, le sens de votre vie, ce qui vous fera vibrer et impactera les autres ?

Avez-vous déposé votre fardeau, celui qui vous empêche de dormir, qui vous fait pleurer ?

Qu’est-ce qui vous incite, comme Paul, à affirmer :

     “Je fais cela à cause de l'Evangile…”

• Les malades ?

• Les toxicomanes ?

• Les orphelins dans le monde ?

• La famille ?

• L’évangélisation auprès des sans-abri ?

• La famine dans les pays sous-développés ?

La vision est au coeur de tout : de notre agenda, de notre vie spirituelle, elle bouleverse nos priorités. C’est aussi un état d’esprit comme le relève encore Paul : “Le temps est court”.

Cap 2 : Comment s’y prendre pour commencer ?

Il y a un début à tout, et le plus difficile est de se jeter à l’eau, vous le savez tout comme moi. Pourquoi penser à des pays lointains alors qu’il y a tant de besoins autour de nous ? Il suffit de s’intéresser aux autres...

     1- Regarder autour de soi :

• Au sein de notre église

• Dans notre quartier

• Dans la mairie de notre commune

N’oublions pas que c’est “dehors” que le monde a besoin de nous.
Avec nos moyens, notre temps, notre disponibilité,
le tout étant de s’impliquer, de s’engager.

En 2014, j’ai connu une période de repos suite à des soucis de santé. Quand j’ai commencé à tourner en rond comme un lion en cage, je suis allée voir mon pasteur et je lui ai proposé mes services. Passionnée de brocante, j’ai entrepris alors de rassembler des fonds pour l’action sociale de mon église. Avec une super équipe de bénévoles, on a laissé notre empreinte dans la vie de dizaines de personnes, ravies de faire des affaires parmi des centaines d’articles donnés par les chrétiens de l’église. Puis j’ai passé le relais...

… car je sais passée à autre chose ! La vision évolue avec les moyens que Dieu met à notre disposition et selon notre foi, aussi. Dieu nous prépare au fil des jours.

Il y a tellement d’occasions de se rendre utile. Le don, cela implique le don de soi.

     2- Avec les moyens du bord

Qu’est-ce que vous pouvez accomplir, là, maintenant, sans rassembler des moyens colossaux ? Ni tout bouleverser en une seule fois ? La méthode douce et progressive est recommandée si vous attendez toujours que Dieu vous révèle Ses plans mais vous voulez déjà commencer à agir… Par la foi !

N’attendez pas de posséder toutes les compétences, Dieu vous a déjà équipé. Vous avez Son amour en vous qui vous rendra capable.

Connaître la vision que Dieu a pour nous, c’est s’engager à ne pas perdre de temps pour l’accomplir.

     3- Agir comme un visionnaire

Les visionnaires ont un comportement tranché, comme Paul. Quand ils refusent de croire que la vie, ce n’est pas que le train-train, le travail, la famille, construire une maison, avoir des loisirs… ils se donnent tout entier à leur but fixé par Dieu. Ils lâchent tout, défrichent des terres inconnues, se lancent dans des aventures à faire pâlir de jalousie Indiana Jones ou Christophe Colomb.

Dieu m’a créé(e) dans un but.
A moi de le saisir et de le mener à bien. C’est ma raison d’être.

Cette vision va pousser votre détermination à l’extrême. Votre persévérance ne connaîtra aucune limite. Vous remarquerez qu’une fois la vision amorcée, vous irez jusqu’au bout. Elle fait partie intégrante de votre personne, de votre vie. Vous ne vibrez que pour cela. Et rien ni personne ne pourra vous décourager ni vous ralentir, encore moins vous empêcher à l’accomplir.

Vous connaîtrez vraiment le sens du “juste qui vit par la foi” (Hébreux 10.38). Et vous deviendrez addict de votre nouvelle vie. Dépendant de Dieu à 100%.

Combats le bon combat de la foi, avec la vision de Dieu.

Vous connaîtrez aussi des périodes de doute, de fatigue. C’est que vous êtes en plein dans le mille ! Ne perdez pas de vue ces hommes et ces femmes de Dieu dont le témoignage ne peut que vous fortifier quand vous perdez un peu de vitesse. Ils sont toujours debout, dans leur ministère. Quant aux autres, ils sont dans le repos éternel...

“Notre mission est une mission d'amour et de bonté.”
Mère Teresa