Quand Dieu tient ma vie...

Quand Dieu tient ma vie...
« Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux existât. » Psaume 139 : 16

Il y a de cela  25 ans, un homme blanc décida de se rendre dans un des pays les plus pauvres du monde après avoir regardé une émission de télévision «temps présent», diffusée sur la Suisse romande. Il fut tellement bouleversé que peu de temps après il prit un billet pour se rendre en Haïti (grandes Antilles, situées dans les Caraïbes). Dans l’avion il rencontra une jeune haïtienne qui elle, avait séjourné en France pour la première fois. Ils échangèrent tout au long du vol. Ainsi cette jeune haïtienne proposa au blanc de lui faire découvrir son pays. L’haïtienne amena l’homme dans un village appelé Jovange qui se situe dans la région de Fond des Nègres près de Demizaine Miragoane. Ce fut une grande curiosité car les gens de ce village voyaient rarement des blancs... Le regard de l’homme croisa celui d’une petite fille qui sautait à la corde, pour ne jamais la quitter…

Quatre ans plus tard, l’homme décida d’un commun accord avec la jeune haïtienne rencontrée dans l’avion, (qui se révélait être la marraine de la fillette) d’amener en France l’enfant en vue de lui assurer un avenir et qu’elle puisse ainsi devenir une source d’aide au point de vue financier pour sa famille biologique. Cette petite fille, c’était moi. Je ne savais pas lire ni écrire, ni même parler français. Je devais donner le maximum de moi-même afin de ne pas décevoir ceux qui espéraient en moi. Donc, après 6 mois de classe d’adaptation pour apprendre le français, j’ai fait 6 mois de cours préparatoire. J’ai suivi une classe de CE1 et CE2, puis je pus passer en cours moyen. Par la suite, j’ai suivi une scolarité normale jusqu’à une maîtrise en activité physique et sportive.

Quand je suis arrivée en France, j’ai fait ma petite communion avec un garçonnet (qui s’avère être mon mari aujourd’hui). J’ai poursuivi par ma grande communion puis ma profession de foi. Insatisfaite de cette vie spirituelle, je me suis mise à lire la Bible catholique. Puis un jour après avoir vu un film qui traitait de violence conjugale où la femme passait beaucoup de temps à se recueillir, je fus vivement touchée par ses prières. Cela m’a beaucoup interpellé. J’entrepris de faire de même et un jour je me suis répandue devant Dieu. J’ai passé un long moment à pleurer, j’étais inconsolable : J’ai vu toute la misère du monde et surtout la mienne. A cet instant j’ai eu une soif intarissable d’en savoir plus. Ainsi, j’ai été conduite chez un chrétien qui m’a invité à un culte et là, j’ai su que c’était de cette manière que je voulais m’approcher du Seigneur.

Plusieurs années se sont écoulées avant que je prenne le baptême par immersion, car je me sentais redevable à mon premier baptême d’enfant qui m’avait retiré des griffes du vaudou car mes parents biologiques étaient pratiquants du vaudou. Donc, je considérais ce baptême que l’on me proposait comme un reniement. Le Seigneur a mis sur les lèvres d’un de ses serviteurs ces mots qui ont marqué le tournant de ma vie : « Ce baptême par immersion ne sera aucunement un reniement, mais une confirmation de ta foi ! » Cela a été le déclic !
Depuis, je suis une élève assidue qui chaque jour apprend la langue du Seigneur. Oh combien j’ai soif de méditer sa Parole jour et nuit !

Fleurisia

Transmis par Fabienne Giuliana.

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