Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle*...

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle*...
Récemment en conduisant ma fille à l'école maternelle, j'ai vu le plus magnifique arc-en-ciel de toute ma vie : gigantesque, déployé au dessus de moi et de toute la ville, le soleil rasant du matin en détaillait chaque couleur avec une netteté incroyable. Il était parfait et même dédoublé (les physiciens comprendront). Les parents restaient là, tête en l'air, à observer le ciel avec leurs petits. Oubliant le stress du départ au travail. Le phénomène a duré un beau et long moment.

Je me suis dit : c'est le signe, le Seigneur revient !
Mais ce jour-là encore le Seigneur n'est pas revenu. (Il y a des jours où je commence à m'impatienter, d'ailleurs). Pourtant j'ai pris ce signe météorologique comme un signe de paix sur ma vie ce jour-là. Ma journée en a été toute rassérénée.

Mais je me suis aussi posé la question : inversement, est-ce que les jours où il pleut des cordes je suis moins en paix ? Ai-je une "foi-grenouille"- au beau fixe avec le soleil, au ras des pâquerettes les autres jours ? et bien … oui, c'est bien possible que la météo ait une influence importante, sur mon moral , en tout cas.
Heureusement pas toujours, car sinon les jours d'orage je lancerais des éclairs, les jours de froid j'aurais le cœur glacé, et ainsi de suite…ou comme a dit Paul Verlaine :

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville :
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?


Mets Théo au logis ! S'il pleut, mets ton Dieu dans ta maison, dans ton cœur. Ah ! oui. Mais comment? En lui parlant. En le priant. En l'appelant. En le grondant ? En chantant.

Mais pour en revenir à cet arc-en-ciel, il reste imprimé en moi comme un signe de paix que mon Seigneur m'a envoyé ce jour-là, un signe valable pour les jours de soleil comme pour ceux de mauvais temps.

Et puis en attendant, j'attends… j'attends… je continue à espérer le retour de mon Sauveur !


* Paul Verlaine

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com

Merci à toutes celles et ceux qui ont répondu favorablement en soutenant la mission par un don. Nous vous en sommes extrêmement reconnaissants.

Si vous n'avez pas encore donné, mais que vous souhaitez le faire, c'est encore possible

Votre don peut faire toute la différence ! 

En cette fin d'année, nous faisons appel à votre générosité afin de poursuivre et développer la mission que Dieu nous a confiée. 

Sans le soutien de ses internautes, le TopChrétien ne peut exister.

Souhaitez-vous nous aider à poursuivre en nous soutenant par un don ?

  

❤️ Ensemble, nous n'avons pas honte de l'Évangile, car c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit !

(Romains 1.16)

4 commentaires
  • Elsa Bénévole du Top Il y a 7 années, 3 mois

    Alleluia ! Merci pour l'espérance qui grandit en nous par ta grâce.
  • melissaetsabrina Il y a 7 années, 3 mois

    merci seigneur car tu et proche de moi tu protégera tour jour ma vie tu fait voir dévoile moi saint esprie a mon homme qui cache ne remet tout ta toi tu vie tu entent Je me suis dit : c'est le signe, le Seigneur revient ! Mais ce jour-là encore le Seignenr fait voir sa gloire on non jesus amen
  • Al Nyarwaya Il y a 10 années, 6 mois

    Oui, il pleure dans mon coeur aussi, mais je sais que le Seigneur est proche, pour essuyer mes larmes, pour rétablir la lumière dans ma vie et chasser définitivement les tenèbres qui me voilent la face. Je veux voir, entendre, toucher et sentir mon Père en moi et autour de moi. Vivre dans sa présence, marcher avec lui vers cette terre promise où il n'y aura plus ni pleurs, ni chagrins. Au nom de Jésus. Amen
  • Ninon Il y a 15 années, 11 mois

    Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Désespérant ce Beaudelaire ! mais il avait le cafard. Que Dieu fasse briller son soleil sur nos vies et chasse ces vilaines pensées !