Repos ou tourment ?

Car ainsi a parlé le Seigneur l’Eternel, le saint d’Israël : C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut. C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu ! (Esaïe 30 : 15)

La fin du verset mentionne : « Mais vous ne l’avez pas voulu ! » Pour faire de nous des coauteurs de notre bonheur, le Seigneur sollicite notre collaboration.

C’est en qualité d’acteur que nous inscrirons en nous des victoires préparées d’avance à notre intention et à notre disposition. En participant à son projet de bonheur nous souscrivons à des promesses écrites dans la Bible pour tous ceux qui le veulent et qui le croient maintenant.

Au cœur de la tourmente, toute la bible nous dit, pour nous rassurer, que nous ne sommes pas abandonnés. Alors exploitons ces promesses d’autant plus que le début du verset mentionne «  le Seigneur » ce qui signifie que la source est authentique. Oui le Seigneur parle à notre cœur, à notre  entendement, à notre bon sens pour nous détacher de la peur récurrente d’être abandonné, et de céder à la panique, quand nous sommes sans forces, vulnérables et animés d’un sentiment de solitude.

La tranquillité et le repos ne s’obtiennent ou ne reviennent en nous que dans un acte de foi et d’abandon, en abandonnant nos arguments pour laisser place à la tranquillité de notre esprit et au repos de notre âme. Le calme que l’on apprécie après la tourmente, et la confiance que produit l’espérance nous rendent forts en Jésus. Désormais les choses qui attristaient notre cœur et occupaient nos pensées disparaissent, quel bonheur !

Dans un acte de foi et de confiance absolue disons-lui : «  Seigneur je refuse d’être cette frêle embarcation ballottée et en péril, maintenant je crois, sauve moi !