Seigneur, je ne veux pas souffrir ! (1)

Seigneur, je ne veux pas souffrir ! (1)

Cette prière, nous pouvons tous la faire et désirer son accomplissement comme Jaebets demanda d’être béni, d’être à l’abri du mal, d’être sans douleur !

Jaebets invoqua le Dieu d'Israël, disant, Si tu me bénissais abondamment, et si tu étendais mes limites, et si ta main était avec moi, et si tu me mettais à l'abri du mal, en sorte que je fusse sans douleur ! Et Dieu fit arriver ce qu'il avait demandé.
1 Chroniques 4.10

Mais devons-nous désirer une vie sans souffrance ? Certes, l’épreuve n’est jamais un sujet de joie et il est naturel de chercher à l’éviter. Mais, il n’est pas dans les plans formateurs de Dieu de nous laisser à nous- mêmes sachant que sans épreuves nous sommes bien vite satisfaits de notre existence et que notre croissance en Christ s’en trouve plus ou moins fortement ralentie. Remarquons quand même ce que la mère de Jaebets déclare de la venue au monde de ce fils béni et plus honoré que ses frères: « Je l’ai enfanté avec douleur. » (1 Chroniques 4.9).

Les détresses et les injustices sont permises par Dieu, sans venir de lui, afin que son amour atteigne les cœurs. Car, tant que tout va bien, le non croyant ne se soucie pas de son âme et des droits que Dieu possède sur elle. Mais voici que la souffrance surgit et telle personne ne comprend pas, se révolte, pour enfin se tourner vers Dieu. Dans un tel cas, la souffrance a été le moyen utilisé par Dieu pour bénir et sauver.

Quant aux chrétiens, Dieu éprouve leur foi en vue d'un heureux résultat. Les exercices de foi ont pour objectif de faire briller Christ dans la vie de ceux et celles qui se laissent travailler par l'Esprit Saint, un peu à l'image de miroirs que l’on polit pour qu’ils reflètent toujours plus la personne qui se trouve en face. Tout cela dans le but d'une plus grande proximité avec Dieu et d'une croissance portant avec elle le fruit paisible de la justice (Hébreux 12.11).

Un bon maître n’encourage-t-il pas l’apprentissage, ne teste-t-il pas l’évolution et la réalité des connaissances par des contrôles, des exercices pratiques que les élèves apprécient peu ? Ainsi, notre divin Maître, qui veut nous faire participer aux immenses richesses de sa grâce, ne manque pas de vérifier dans quelle mesure les vérités qu'il donne sont assimilées.

Nous faisons bien d'appeler Jésus notre Maître et notre Seigneur (Jean 13.13), lui qui sans avoir eut besoin d'être discipliné ou corrigé a accepté la souffrance. Bien que Fils, il a appris l'obéissance au travers de celle-ci (Hébreux 5.8) et il a manifesté combien sa vie terrestre était tout à la gloire de son Père.

Le disciple n’est pas plus grand que le Maître (Jean 13.15-16). Et celui-ci, c'est Jésus Christ, celui qui a pris la dernière place à un tel point que personne ne pourra jamais la lui ravir, comme l'écrivit un serviteur de Dieu.

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6 commentaires
  • Yvonne D'almeida Il y a 11 années, 6 mois

    Oui, les épreuves ne sont pas souhaitables mais indispensables pour la métamorphose humaine. Ils permettent à l'Homme animal de devenir Homme spirituel, ayant reçu la pensée de Christ au travers des épreuves et afflictions. Amen ! 1 Corinthiens 2 : 14 à 16.
  • ronath Il y a 11 années, 6 mois

    Merci Sébastien. C'est profond le message et je prie que le Seigneur garde ma foi dans des souffrances et épreuves afin de voir Sa délivrance. Je me confie en Lui jusqu'à Son retour. Dieu vous bénisse!
  • roseannie Il y a 11 années, 6 mois

    C'est un titre qui me convient parfaitement. Je sais ce qu'est la souffrance et je sais aussi qu'elle n'est pas facile à supporter . Seigneur , passe ta main sur tous ceux qui souffrent dans leur chair, guéris les. Je ne te demande pas de les soulager car les médicaments soulagent ,mais guéris-les stp. On sait qu'on ne mérite rien mais c'est par grâce que tu fais celà pour nous