Serait-ce un ange ?

Serait-ce un ange ?

Nous roulions à vive allure sur l’autoroute, lorsque mon mari poussa un grand cri :
« Oh, ma tête »Puis il porta sa main au front, me disant « j’ai très mal, mes jambes me lâchent, il faut tout de suite trouver un hôpital ».

Une peur panique m’envahit. J’ai mal au ventre. Un flot de paroles sort de ma bouche suggérant toutes sortes de solutions : « laisse-moi prendre le volent , arrêtons nous sur le bas côté, et nous qui n’avons pas de téléphone portable».
Ah cette fois, c’est décidé j’en achète un. Mais en attendant impossible d’appeler qui que ce soit. Heureusement nous arrivons à une bretelle de sortie d’autoroute.

Mon mari la prend tout en continuant à rouler tout doucement, le pied à peine appuyé sur l’accélérateur. « Il faut trouver l’hôpital ». Mais comment faire, dans cette ville 40 OOO habitants que je ne connais pas. Une seule solution, se rendre au commissariat de police.

Nous sommes en octobre, et il est 9 heures du soir. Le commissariat est fermé. Je sonne et une voix me répond par l’interphone :

- Oui, qu’est-ce que c’est ?
- Monsieur s’il vous plait, mon mari a fait un malaise alors que nous roulions sur l’autoroute et je dois aller aux urgences de l’hôpital. Pouvez vous m’indiquer comment m’y rendre ?

Et voilà, le brave policier qui se lance dans des explications à n’en plus finir : prenez la première rue à droite et la 2e rue à gauche. Vous continuez tout droit pendant 500 mètres là vous aurez un rond point et vous prendrez la 4e sortie… La panique m’envahit car j’ai déjà oublié toutes ses explications, et moi qui n’ai pas le sens de l’orientation. Je lance un SOS vers le ciel : « Au secours mon Dieu », et je demande au policier de m’expliquer à nouveau, comment me rendre à l’hôpital.

C’est alors qu’un homme s’adresse à moi, alors qu’il vient de se garer juste devant le commissariat avec sa 4 L Renault.
« Vous cherchez l’hôpital Madame, suivez moi ». Et nous voici partis dans un dédale de routes qui se croisent et qui tournent tantôt à gauche tantôt à droite, mais je me sens rassurée car l’homme qui nous conduit est là qui roule devant nous.

Nous entrons dans la cour de l’hôpital, et nous dirigeons tout de suite vers les urgences.
Je sonne à la porte. Un infirmier se présente. Je lui explique ce qui se passe. Il nous laisse un court instant et revient avec un collègue et un brancard. Mon mari est tout de suite pris en charge. On me laisse quelques instants près de lui dans la salle de soins, en attendant que le médecin arrive. Nous pouvons prier ensemble, et remercier Dieu pour son secours envoyé, juste au moment où nous en avions besoin.

Puis nous échangeons quelques recommandations au cas où Dieu le rappellerait à lui maintenant. Après la panique, un grand sentiment de paix nous envahit. Il est en de bonnes mains. Nous savons que Dieu contrôle nos vies et que rien n’arrive sans qu’il le permette.

Le médecin arrive et me demande de sortir et d’attendre dans la salle d’attente. Là, je suis seule et me tourne vers Dieu. Une pensée me vient alors : « Mais qui était cet homme qui nous a conduit à travers la ville. Il a disparu dès notre arrivée à l’hôpital comme il était apparu devant le commissariat de police. Serait-ce un ange » ?

Nous n’avons jamais su, mais nous nous sommes rappelés ce verset du Psaume 34 : 8

« L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent et il les arrache au danger ».

Après 3 jours d’hôpital et une série d’examens, le diagnostic tomba :- Crise d’hypertension, et d’hypoglycémie dues au stress .

Merci à Dieu pour sa grande bonté.

en partenariat avec : www.famillejetaime.com

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(Romains 1.16)

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