Seule, seule, terriblement seule!

Seule, seule, terriblement seule!
Mon coeur et mon corps brûlants ont besoin de sa paix !

Parent seul ? Oui je suis parent seul, mais je suis aussi personne seule.
En plus d'avoir à assumer seule bien des choses de la vie quotidienne, je me retrouve aussi seule dans mon coeur, dans mon corps.

Après pas mal d'années de vie de couple, mon corps a vécu une véritable " torture ", et je pèse mes mots.
Le soir je me couchais souvent harcelée de désirs, mon corps traversait de véritables " crises de manque ". Le corps en boule, un coussin serré contre moi, je luttais, je pleurais, je souffrais.

Mon profond désir de respecter mes principes (pas de sexe hors mariage) et toutes les " recommandations " que je mettais avec, avaient bien forme de sagesse mais n'étaient d'aucune valeur pour maîtriser les passions de ma nature humaine dans ces moments là. " La chair rend la loi sans force " (Rom.8v3)

Céder aux tentations de trouver l'apaisement par des moyens peu glorieuse laisse un vide affectif et engendre une mauvaise estime de soi sans parler de la culpabilité.
Refouler mes désirs laisse mon esprit vagabonder à des fantasmes et à des expériences imaginaires.
Alors que faire ?
Le problème me semblant purement " humain " j'ai longtemps lutté avec mes seules forces " humaines ". Tant bien que mal, je gérais, j'assumais......

Et puis la Parole m'a parlé. Elle me disait : " Dieu pourvoira à tous vos besoins " (Ph.4v19), " Quand les justes crient, l'Eternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses " (Ps.34v18), et aussi " par votre union avec lui, vous êtes pleinement comblés " (Col.2v10). Bref, " je peux te satisfaire " me disait Dieu ! Mais comment imaginer qu'il puisse le faire dans ce cas là ? " Je suis capable de faire pour toi plus que tu pourrais imaginer " (Eph.3v20) me répondait-il.

Alors je lui ai abandonné ce fardeau là aussi.

Ce jour-là, j'ai senti ses bras pleins d'amour autour de moi, m'entourer, me serrer sur son coeur, et mon corps s'est apaisé. Il n'a pas été un " amant virtuel ", mais j'ai reçu ce soir là une conscience renouvelée de son amour pour moi.

Peu à peu, il m'a appris à " fixer mon coeur et mes pensées sur les choses d'en haut " (Col.3v1à3) et depuis, sur ce plan là, " la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, garde mon coeur et mes pensées en Jésus Christ " (Ph.4v7).

Les pensées et désirs sexuels n'ont pas disparu mais je ne les laisse pas s'installer, et je veille à ne pas alimenter le " feu ".
Son aide et son soutien me permettent de tenir la promesse que je lui ai faite tout en gardant mon équilibre émotionnel.

Dans les moments plus difficiles, je me blottis dans ses bras, et " comme un berger porte un agneau, il me porte près de son coeur " (Es.40v11)

Bon courage à toutes et tous.

Vous pouvez retrouver la rubrique "parent seul" sur le top famille.

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6 commentaires
  • DAN73 Il y a 7 années, 11 mois

    il me semble que je lui ai abandonné tous ses fardeaux moi aussi pourtant je n'ai pas trouvé encore la paix du coeur et la délivrance du corps ..je souffre toujours de cette solitude imposée par mon état de pécheur..
  • Esther Jacques Il y a 9 années

    Je voudrais vous rassurer : vous n'êtes pas le seul en qualité de "monoparental" à ne pas avoir droit à la libido. Nous constatons tous que petits et grands, n'avons pas toujours le droit à la sexualité. Les enfants entre eux, ont une sexualité et pourtant ils sont bien trop immatures y compris physiquement pour "s'y adonner"... Les "gens à 2" ont aussi une absence plus ou moins longue, voir définitive de vie sexuelle : la maladie, les acouphènes qui s'accentuent avec la vascularisation lors des efforts physiques, des organes en moins, des femmes qui ont eu "la totale". Oui, tous ces handicaps voudraient rentre la vie bien difficile à nombre de personnes. Les "Ados" aussi qui "font ça" (la masturbation entre autre), souffrent de leur état : ils ne sont pas encore en état de se marier car il y a "les études" puis il faut envisager, "pour cela" de gagner sa vie correctement. Quel stress pour tout un chacun de laisser l'envie de la sexualité, s'installer dans nos pensées et nos actes. Moi-même, à 2, pour des raisons de maladie multiples, je n'ai plus de vie sexuelle. J'ai découvert la victoire par le verset : "offrez donc vos corps à Dieu comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, ce qui sera de votre part, UN CULTE RAISONNABLE". Méditons et ne restons pas oisifs, comme le propose la bible. Affairons-nous chez nous, remplissons nous de la parole de Dieu et disons, quand la pensée veut s'installer : "Je rejette par le nom de Jésus". Gardons nous aussi des jugements sur le vie sexuelle d'autrui pour que le Diable n'est pas de main mise sur la notre et nos comportements "psychiquo-spirituels". Un jour, un pasteur a défendu comme exutoire, la masturbation : je m'y suis opposée et moi-même, je suis retombée dans le panneau. J'ai demande pardon au Seigneur pour avoir jugé et immédiatement, ma victoire sur la libido a été de mise...
  • Régine Zonzon Il y a 11 années, 6 mois

    Qu'est ce que cela fait du bien de savoir que nous ne sommes pas seule à souffrir physiquement, et que parler de ses désirs sexuels ne soient plus un tabous, ni une honte. La solitude je l'ai connu avec mon mari, avec cet homme marié et avec cet homme que je fréquente. Mais il y a une chose que j'ai appris, c'est quelle vie je veux mener. Une vie de débauche où je pourrais satisfaire tous mes phantasmes; ou une vie de sanctification où je souffrirai au début, mais où je verrai la Gloire de Mon Père Céleste. Avec cette homme que j'aime, le Seigneur à fait que nous ne vivons pas sous le même toit, que nous ne nous voyons pas souvent et encore moins que nous nous parlons au téléphone. au début cela à été dure, d'avoir commis le péché d'adultère avec lui, et de me rétracter, car je veux obéir à sa pas parole "pas de fornication". Aujourd'hui cela va bien, mes pensées et mon corps ont subit une transformation. Malgré les paroles de tentation qu'il me dit je reste ferme sur ma position, l'envie par moment se fait sentir mais très vite elle repart. Car je sais qu'elle vie je veux mener : sanctification. Dieu me comble. J'aime cette homme mais pas au point de tâcher la robe que Dieu m'a mise. J'ai compris que l'on peut aimer et si pour tous les deux, la Parole de Dieu à une importance, Dieu sera nous faire attendre jusqu'au jour où Il en décidera autrement. Je considère que je suis en formation pour apprendre à dompter la chaire. soyez bénis. et une plaie ne se guérit pas sans souffrance.
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