Toute une histoire...

« Parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » Apocalypse 3:16 Ce sont les paroles de Celui qui est l'Alpha et l'Oméga. Il nous parle d'eau froide, d'eau tiède et d'eau bouillante.

Mais pour moi, j'aime à penser qu'il s'agit : • de l'eau glacée, peut-être même sous sa forme solide, • de l'eau tiède, c'est-à-dire de l'eau sous sa forme liquide avant qu'elle n'entre en ébullition, • et de l'eau bouillante, c'est-à-dire sous sa forme gazeuse. En effet, l'eau à la particularité de pouvoir exister sous ces trois états. Ainsi donc, puisque l'on connaît la température exacte à laquelle l'eau gèle ou boue, on peut savoir très exactement les températures de l'eau tiède. L'eau gèle en dessous de 0° et elle entre en ébullition à 100°. Entre 1 et 99° l'eau est donc tiède. Pensez-y fortement, à 99°, l'eau est encore tiède, si ma manière de voir ce texte peut être juste. Mais si ce n'est pas le cas, comment alors pouvons-nous savoir si nous sommes froids, tièdes ou bouillants ? Et il me semble que Dieu est un Dieu précis. Et qu'Il n'aimerait pas que nous puissions être dans le doute. Les mots utilisés en grec semblent bien comporter ces notions de glaciale et d'ébouillantée. Ainsi nous pouvons connaître les températures exactes de l'eau qui donne envie de vomir au Seigneur, entre 1 et 99° ! Dieu ne peut aimer que le parfait, les œuvres qu'Il fait Lui-même en nous. Je n'ai pas suivi de cours dans une école biblique et je ne connais le grec que très peu. Mais je vous demande d'être indulgent avec cette approche de ce passage de la Bible. C'est seulement une approche personnelle mais qui a transformée ma vie. Une autre chose très étonnante, c'est qu'il existe sur la terre deux possibilités pour l'eau sous forme liquide (et donc tiède), de devenir de l'eau tellement chaude qu'elle prend une forme gazeuse. L'une de ces possibilités, c'est que la température de l'eau monte de plus en plus pour que finalement elle se transforme en gaz, dans la nature on appelle cela le phénomène de la vaporisation. L'autre possibilité, c'est qu'elle se transforme premièrement en glace et que brutalement, sous l'effet d'une grande chaleur, elle se transforme directement en vapeur d'eau, on appelle ce phénomène la sublimation. C'est ce qu'il se produit à la surface d'un glacier quand les rayons du soleil sont assez chauds et frappent brutalement la glace ou bien encore quand une comète (habituellement formée de glace) s'approche trop près du soleil.

• Ma rencontre avec Jésus Je suis né dans une famille chrétienne. Mon père est devenu évangéliste tout de suite après la dernière guerre, après avoir rencontré le pasteur Douglas Scott, fondateur du Mouvement de Pentecôte en France. Je suis né à Montpellier en mars 1951. Mon père étant évangéliste itinérant, nous avons donc changé de ville très souvent pour finalement nous installer plus durablement à Annecy, en Haute-Savoie. Par la grâce de Dieu, plusieurs belles assemblées chrétiennes ont vu le jour dans les deux Savoie. Enfant et adolescent, j'ai pu voir la puissance de Dieu au travers de très belles guérisons de malades dont j'ai pu me rendre compte du sérieux malgré mon jeune âge. Mais le métier de mon père représentait aussi pour moi de grosses difficultés. Durant tout le primaire et durant tout le secondaire, il me fallait dire à voix haute devant tous mes camarades à chaque début d'année scolaire, la profession de mon père : Prédicateur de l'évangile intégral ! Vous pouvez vous imaginer la réaction des élèves et celle de mes professeurs. Surtout à une époque où il n'était pas courant de rencontrer des gens que l'on considérait comme faisant partie d'une « secte ». Souvent mon père nous déposait devant l'école et il me fallait sortir d'une fourgonnette transformée en panneau publicitaire. Une grande croix rouge et les mots « Guérison Divine » étaient peints en très gros sur les deux côtés de cette fourgonnette. Je n'ai jamais eu de véritables camarades pendant toute cette période de ma vie. J'ai donc commencé à ne pas aimer cette vie.

Nous étions heureux en famille, elle s'agrandit jusqu'à six enfants et Dieu n'a jamais permis que nous ne manquions de rien alors que pendant toute notre enfance, nous ne pouvions même pas profiter de la sécurité sociale, nous n'avions accès à aucun médicament ni soins de la part d'un médecin ou de l'hôpital, mon père n'étant pas salarié mais vivait de dons. Je me sentais exclu et différent. Aucun enfant n'aime cela. Nous n'étions vraiment pas riches. Pendant toute mon enfance, j'ai bien sûr entendu parler de Dieu mais nous n'étions pas obligés de suivre des réunions d'enfants dans l'église et j'en étais bien heureux. Mon père ne nous a jamais élevé comme des « enfants de cœur ». Si vous êtes catholiques, excusez cette expression s'il vous plait. Il préférait que nous apprenions à nous défendre jusqu'au jour où nous ferions notre propre choix de devenir chrétien.

À l'âge de 16 ans, Je n'avais aucun projet de vie. J'ai ressenti fortement le besoin de faire un choix. Soit celui de prévoir de m'éloigner peu à peu de mes parents et de ma famille pour essayer de me réintégrer dans une vie sociale « normale », soit celui de chercher Jésus et de le connaître véritablement. J'ai choisi de faire le point, de lire la Bible sérieusement et de prier.

Ce sont les Evangiles et l'appel de Dieu au travers des Epîtres de Paul qui me décidèrent à me faire baptiser fin 1967. Durant l'été, J'ai compris ma perdition et j'eus la conviction que mon salut ne dépendait que du Don gratuit de Dieu par Jésus-Christ. Ce fut un soulagement et une certitude qui ne m'a jamais quittée. Puis soudainement vint sur moi une onction durant laquelle je me mis à louer Dieu dans une langue spontanée incompréhensible, mais dans un moment où j'étais seul avec mon Dieu. C'était seulement plus fort que moi. Je ressentis une très forte joie. Pour moi, cette manifestation ne devait arriver qu'après mon baptême, aussi je cherchais à me contenir quand je ressentais cette onction dans les réunions chrétiennes. Je compris que j'avais reçu le don des langues, c'est ainsi que l'on nommait cette expérience dans les milieux pentecôtistes.

Cette onction me donna l'impression d'avoir reçu une grande force vis-à-vis de la tentation de vivre dans le monde et sans Dieu. • Un chrétien qui pouvait peut-être paraître bouillant pour Christ Suivi une période où je consacrais le plus possible de mon temps et de mon argent pour l'Evangile. Je ne désirais pas chercher à avoir une profession et je décidais d'interrompre mes études après la terminale. Je ne voulais pas me marier. Je ne voulais jamais rien posséder, ni maison ni biens propres. Je travaillais la nuit dans une entreprise de gardiennage, entre 4 à 6 heures par jour et j'essayais de donner tout le reste de mon temps pour Dieu. Mon père me proposa de l'aider dans la prédication de l'Evangile au milieu des chrétiens des assemblées qu'il avait fondées dans la région Annecienne. J'acceptais et c'est ce que je fis pendant une dizaine d'années. Je mis le plus de mes forces et de mon temps. Stands bibliques sur les marchés, distributions de tracts. J'ai même joué du violon dans les rues alors que je ne suis vraiment pas un musicien. Rencontres de jeunes, j'essayais d'aller vers les gens dans les rues. Réunions et visites des chrétiens des assemblées.

• Le constat de ma tiédeur Mais au lieu de me fortifier, je sentais mes forces pour résister aux diverses tentations me quitter petit à petit. J'étais profondément déçu et désorienté. Je mis le plus de mes forces pour essayer d'arrêter ou de ralentir cette chute. Je décidais d'avoir recours sérieusement à la lecture de la Bible et à la prière. Je me privais de manger ou de boire pendant des durées qui pouvaient mettre ma vie en danger. J'étais très tourmenté par mon manque de sanctification. Je suis même allé jusqu'à essayer de me priver de la vie en m'enfermant dans un caisson hermétique pour mourir asphyxié si Dieu ne me répondait pas.

Ce jour-là, je ne dis pas que Dieu soit vraiment intervenu Lui-même pour me sortir d'affaires. Peut-être que seulement je m'y suis très mal pris, mais là aussi j'échouais. Pourtant j'aurais voulu combattre comme Jacob quand il fut dans l'angoisse. (Genèse 33:28) Je lisais tous les témoignages, tous les enseignements que je pouvais me procurer. Je lisais les biographies des plus grands hommes de Dieu de toutes les époques et ce qu'ils disaient sur la sanctification et la vie chrétienne victorieuse. J'ai été jusqu'à m'isoler loin de ma famille et de mes amis pendant une durée de 8 mois dans le sud de la France, je travaillais la nuit toujours dans le gardiennage, ce qui me laissait du temps pendant mes gardes et dans l'après-midi et la soirée pour chercher la face de Dieu. Mais les vanités remplissaient de plus en plus mes pensées que j'aurais voulu savoir garder toutes pleines de la pensée de Christ avec l'aide de mon Dieu. Je n'ai jamais été dans les faits un délinquant mais je sentais que je devenais un hypocrite. Pour moi, convoiter était pareil que commettre le péché. Mes deux auteurs préférés, Jésus et Paul, m'avaient appris à reconnaître mes fautes avant même que je les commette, dès que l'intention ou la convoitise apparaissait dans mon être intérieur. (Matthieu 5/28 ou Romains 7/7).

J'ai décidé d'écrire à un ancien de mon assemblée et de lui dire la vanité de mon cœur et je lui ai demandé de le dire aux chrétiens lors d'une réunion générale. Il me répondit très gentiment et sans jugement. Il me dit qu'il ne dirait jamais rien de tout ce que je lui avais dit. Il me semblait avoir exploré toutes les solutions, j'avais mis le plus de ma volonté et de ma sincérité. Essayant aussi l'humiliation volontaire en reconnaissant l'état de mon cœur devant cet ancien. Je ne voulais pas cacher mon état. Ne croyez pas que je ne savais pas qu'il me fallait compter sur Dieu et non sur moi. J'avais lu et relu des versets de la Bible qui le disaient. Je me les répétais toute la journée. Je savais qu'il me fallait croire que j'étais mort au péché le jour où Jésus était mort sur la croix. Que c'était déjà fait. J'avais lu tant et tant de si belles études sur ces sujets. Sur le fait de se regarder comme mort au péché et vivant en Jésus-Christ. (Romains 6:11).

J'avais lu des livres sur l'épuisement spirituel. Je vous le redis, je ne pense pas que je ne connaissais pas en théorie comment la délivrance était possible. Si souvent je me disais que si j'avais pu recevoir le salut éternel avec tant de certitude, pourquoi n'en était-il pas de même pour la sanctification de mes pensées ? N'est-ce pas ce même Jésus qui est l'Auteur de mon salut et l'Auteur de la délivrance du péché dans ma vie de tous les jours ? J'essayais de me persuader que, si j'étais sous la grâce, et non sous la loi, le péché n'aurait plus de pouvoir sur moi. (Romains 6:14). Mais dès que j'essayais de vivre tout cela dans la pratique, je n'y arrivais pas. • Je passe de tiède à de plus en plus froid.

Un jour, comme j'étais au bord de l'océan sur une jetée, le bruit des flots couvrant ma voix, je criais à voix haute à Dieu mon désespoir. Je Lui dis que je n'essaierai plus jamais de comprendre. Que je livrerai mes pensées à ce qui est de toutes manières plus fort que moi. J'ai pris la décision de tout arrêter. Je Lui dis que j'avais certainement tort et que j'avais dû mal comprendre Sa Parole. Il ne m'intéressait surtout pas d'avoir raison puisque je ne savais pas dominer sur mes pensées dans toutes les minutes de ma vie. Je prévins mon père. J'arrêtais non seulement mes responsabilités au sein de mon église, mais aussi le fait d'assister aux réunions, de lire la Bible et de prier, et surtout le fait d'essayer de garder mes pensées en Jésus-Christ. Je lui expliquais que je pensais avoir tort devant mon Dieu de me conduire ainsi et que je méritais de voir toute ma vie s'effondrer. Je lui dis que je ne comprenais rien à l'évangile pour ce qui est de vivre une vie de victoire. Mais je n'ai jamais douté de mon salut dans les plus noirs moments de ma vie. Ne pouvant réussir à rendre ma vie « bouillante », je me décidais à passer de tiède à « froid », et même à « gelé ».

Je me suis marié, j'ai pris un travail à plein temps, j'ai eu des enfants, je me suis construit une maison. Enfin, j'ai laissé ma vie partir dans la vanité. Et ceci jusqu'à l'année 1995. Dieu a veillé sur moi. Il n'a pas permis que je ne perde ni ma femme, ni mes enfants, ni mon travail ou même ma santé. Il n'a même pas permis que je ne commette des actions douloureuses de conséquences pour ma vie ou ma famille. Mais j'ai laissé mes pensées se remplir de vanité. J'ai eu une vie très facile. Mon entente avec mon épouse a été quelque chose de si merveilleux. J'ai eu deux enfants en pleine santé et très facile à élever. Ils ont travaillé très sérieusement en classe et ont fait de longues études après le bac tous les deux. Tout ce que peut rêver un père, je l'ai eu avec mes deux enfants. Tout ce que peut souhaiter un mari, je l'ai eu auprès de mon épouse.

J'étais sans aucune formation professionnelle, j'ai pu trouver un travail selon ma passion : le dessin. Un métier que j'ai aimé et qui m'a permis de gagner bien ma vie. Je n'ai jamais été malade, même pas mal aux dos, ni mal à la tête ; pas un seul arrêt maladie pendant toute ma vie professionnelle. Mais mon cœur est resté lourd et déçu. J'avais la certitude de mon salut éternel mais je perdais ma vie et le temps que Dieu m'accordait sur cette terre. J'avais décidé de ne plus chercher à garder mes pensées en Jésus-Christ, mais je crois que je peux dire sans mentir que ma dernière pensée chaque jour en me couchant, ma première pensée le matin au réveil, c'était cette douleur de voir mes jours se passer dans la vanité. Et ceci pendant presque 30 ans. Que de fois j'ai pleuré amèrement. Sans même prier ni parler à mon Dieu. Il semblerait que l'œuvre que Dieu avait commencé en moi , Il avait décidé de la continuer même si moi j'avais pris la décision de m'arrêter et même de me laisser aller. (Philipiens 1/6) • Dieu béni un chrétien si froid J'avais décidé de ne plus penser à la vie chrétienne ni chercher une solution à ma vanité mais en fait je ne pouvais pas m'empêcher de penser à Jésus dans les petits moments entre mes pensées vaines ou pécheresses. Mais je pensais à Lui sans me poser de questions, juste en pensant à Lui fortement. Cela a été ma seule force pendant toutes ces années.

Un jour que je pleurais silencieusement, étant seul au bureau, je compris ce que je n'avais jamais fait. Il y avait une chose qui me venait à la pensée différemment et de plus en plus fortement. Il me fallait ne jamais m'inquiéter de comment, ni de quand, Dieu manifesterait en moi ce qu'Il avait déjà accompli sur la croix par Sa mort. Il me fallait juste laisser cette douce promesse de délivrance envahir mon cœur. C'est parce que je m'étais occupé de comment et de quand Dieu agirait que j'avais toujours échoué. Je sentais cette vérité grandir devant mes yeux. Je me dis que si maintenant je devais passer le reste de ma vie à laisser grandir cette réalité dans mon cœur, je serais déjà tellement heureux. Jésus a déjà accompli ma délivrance du péché. Ce qui est né de Dieu ne pêche plus. Quantité de passages de la Bible me revenaient maintenant remplis d'une toute autre vision. (Romains 6 :6).

Sachez que vous n'avez jamais lu Sa Parole en vain. Un jour Elle prendra vie en vous. Je dis à voix haute : Jésus, je suis délivré du péché sous toutes ses formes, jusque dans chacune de mes pensées de chaque instant. (Philipiens 4:7). Tant que je ne regarderai qu'à cela, tout ira bien. Pour la réalisation dans ma vie, c'est Dieu qui s'en occupera. Vous allez me dire : alors ce n'est rien que cela ta découverte ? Les grandes choses qui peuvent tout changer sont si souvent des choses très simples mais que nous voyons différemment. Elles ont alors une puissance que nous ne soupçonnions pas. Je ne chercherais même pas à vous en dire plus. Sans doute que pour vous les choses se passeront autrement. Sans doute que je ne saurais pas vous expliquer ce que j'ai vécu correctement. • Je vis maintenant en m'attendant à voir Dieu me rendre bouillant . Ce ne sera jamais à moi d'essayer de vous dire si oui ou non Dieu me fait vivre une vie de vainqueur aujourd'hui. J'ai juste envie de dire que Jésus me l'a déjà donnée sur la croix, au Calvaire. Je ne veux plus m'occuper de ce que je vis ou ne vis pas. Je laisse ceux qui me voient vivre dire eux-mêmes si ma vie à changer dans les faits. Mais je peux vous dire le changement déjà dans mon cœur. Mon cœur a retrouvé sa joie. J'ai le cœur qui bat souvent si fort que j'ai besoin de sortir et de crier ma joie. J'ai une boule dans la gorge quand je pense à tous ceux qui pourraient profiter du même bonheur. Je pleure constamment en pensant à l'amour de Jésus.

La nuit, il m'arrive si souvent de ne plus savoir dormir si je laisse mon regard se poser sur la délivrance que Jésus m'a accordée au Calvaire et qui ne peut que se réaliser. Depuis maintenant 10 ans, je vois Dieu me reconstruire. Je parle à nouveau de Lui avec passion. Mes pensées sont envahies de ce que Jésus a fait à la Croix. Je vois ma vie changer sans m'en rendre compte, sans m'en occuper. Je n'ai pas envie de terminer en vous disant « Que Dieu vous bénisse, Il l'a déjà fait en Jésus. Je crois que chacun de nous peut le découvrir. Vous aurez alors l'impression d'être cette comète de glace qui va rencontrer le Divin Soleil ! Si vous n'arrivez pas à devenir bouillant, vous découvrirez qu'il est alors plus facile à un chrétien de se reconnaître froid comme un glaçon et d'être transformé en vapeur d'eau qui monte vers le ciel comme par sublimation, parce que simplement Jésus l'a déjà fait pour vous.

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(Romains 1.16)

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