Une fois sauvé, toujours sauvé ?

Une fois sauvé, toujours sauvé ?

Pour cette question taboue, nous vous proposons deux points de vues divergeants.
Premièrement celui de GotQuestions, et ensuite celui de Jean-Claude Guillaume.

1. Point de vue de GotQuestions

Lorsqu'une personne accepte Christ comme son Sauveur, il commence une relation avec Dieu qui garantit son salut. Jude 24 rend gloire à « celui qui peut vous garder de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irréprochables et dans l'allégresse. » La puissance de Dieu peut empêcher le croyant de tomber. C'est à lui, pas à nous, de nous présenter dans sa glorieuse présence. Notre assurance du salut est la conséquence de la grâce de Dieu qui nous garde, pas de nos efforts pour conserver notre salut.

Notre Seigneur Jésus-Christ a proclamé : « Je leur donne la vie éternelle. Elles ne périront jamais et personne ne pourra les arracher à ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous et personne ne peut les arracher à la main de mon Père. » (Jean 10.28-29b) Si Jésus et le Père nous tiennent tous deux fermement dans leur main, qui pourra nous en ravir ?

Dans Éphésiens 4.30 dit que les croyants sont « marqués d'une empreinte pour le jour de la libération. » Si les croyants n'avaient pas l'assurance du salut, cette empreinte ne pourrait être préservée jusqu'au jour du salut, mais seulement jusqu'au jour du péché, de l'apostasie ou de l'incrédulité. Jean 3.15-16 nous dit que quiconque croit en Jésus-Christ aura « la vie éternelle. » Si une personne avait la promesse de la vie éternelle, mais que celle-ci lui serait ensuite retirée, elle n'aurait jamais été éternelle. Sans l'assurance du salut, les promesses bibliques de vie éternelle seraient erronées.

L'argument le plus convaincant en faveur de l'assurance du salut est Romains 8.38-39 : « En effet, j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Notre assurance du salut est basée sur l'amour de Dieu pour ses rachetés. Elle nous est acquise par Christ, promise par le Père et scellée par le Saint-Esprit.

Source Gotquestions.

2. Point de vue de Jean-Claude Guillaume

Il existe une doctrine non biblique prétendant qu'on ne peut pas perdre son salut. C'est la doctrine de "l'éternelle sécurité". Certains textes sembleraient accréditer cette doctrine :

"Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main." (Jean 10.27-28)

"J'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur." (Romains 8.38-39)

alors que d'autres affirment le contraire :

"Si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ?" (Hébreux 10.26-29)

"En effet, si, après s'être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie lavée s'est vautrée dans le bourbier." (2 Pierre 2.20-22)

"Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera." (2 Timothée 2.12)  

Ce qu'il faut remarquer dans ces textes, c'est que les premiers affirment que rien d'extérieur à l'enfant de Dieu ne peut lui ravir son salut, tandis que les seconds montrent clairement qu'un mauvais choix intérieur, en reniant le Seigneur, peut le ramener dans un état de perdition. C'était particulièrement le cas de certains Juifs qui avaient accepté le salut en Jésus, et qui, de leur plein gré "péchaient volontairement" en reniant le Messie, et en retournant au judaïsme (Voir le texte cité plus haut : Hébreux 10.26-29).

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