Une paix parfaite

19 janvier 2012. Couchée dans mon lit, 00:24. Impossible de trouver le sommeil. Submergée par le stress, l’angoisse. Je ressentais l’abandon et la solitude plus intensément que d’habitude. Je n’avais plus aucune perspective, je n’envisageais aucun avenir, et mes nombreux échecs, que le souvenir brutal rendait insoutenables, gangrénaient peu à peu mon esprit. Je ne parvenais plus à enrayer le tourbillon noir de mes pensées. Le tourment me donnait la nausée, je m’enfonçais immanquablement dans le désespoir. Les larmes puis les sanglots m’étranglaient si fort ! Je n’avais jamais connu telle oppression, certainement amplifiée par les ténèbres de ma chambre. N’avais-je pas la foi ? Pourquoi cette crise de panique ?
Je trouvais les forces de prier, de hoqueter : « Dieu, aide-moi ! J’ai si peur ! Que vais-je devenir ? J’ai besoin de toi, de ta paix ». Alors que je prononçais ces misérables mots, J’ai senti comme une douce pression sur la paume de ma main levée vers le plafond. Dans un geste d’ultime supplication, j’ai lâché « le cri du malheureux » celui dont parle la Bible. Alors que je gémissais telle une litanie : « Donne-moi ta paix, donne-moi ta paix, j’ai si peur, donne-moi ta paix. » et que je citais le verset 6 de Philippiens 4 : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. », j’ai entendu une voix masculine nette, dans ma tête, me dire : « Je te donne ma paix ».
Alors je me suis mise à exprimer à haute voix encore et encore cette merveilleuse parole et j’entendais encore la voix dans ma tête jusqu’à ce que je dise, en m’asseyant dans mon lit : « Ok, ok, Dieu, j’ai compris, c’est Toi qui me parles ! ».
Je lui demandais sa paix, alors que j'étais sans argent, sans travail, car j’étais terrifiée par mes lendemains ! Cette voix dans ma tête. J’attrapais ma Bible et l’ouvrais. Je lus le psaume 121, ce magnifique psaume très court : huit versets seulement mais cinq fois le verbe « garder » ! « Je lève les yeux vers les montagnes, d’où me viendra le secours ? »
J'ai tourné les pages de ma Bible et je suis tombée sur une carte postale de ma maman. Je relisai son contenu, émue, c’était des vœux de l’année 2008. Je continuai de tourner les pages de ma bible, et un feuillet glissa sur ma couette ! Le même verset : Philippiens 4.6 suivi du verset 7 : « Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ. » Je n’avais pas en mémoire la suite, le verset 7, et c’est précisément ce que je réclamais avec insistance à Dieu. La paix !
Mue par une soudaine impulsion, je retournai la carte de maman et lus : « Je vous donne ma paix .» (Jean 14.27) Cette paix que je lui réclamais instamment, en larmes, m’enveloppait avec puissance. Je fondais à nouveau en larmes, mais cette fois touchée par l’amour de Dieu, sa compassion. Et j’ai pu retrouver le sommeil !
Dieu m’a parlé, en direct, oui, en « live ». Aussitôt demandée, aussitôt donnée, la paix ! Oui, il a incliné son oreille vers moi, et Il m’a délivrée de toutes mes frayeurs !
J’ai vécu par la suite des dénouements extraordinaires :
- Travail retrouvé dès le lendemain
- Difficultés financières résolues
- Solitude apprivoisée
- Viee et communion spirituelles enrichie
J’ai appris à fixer les yeux sur Jésus et non plus sur mes circonstances. Cette paix ne m’a plus jamais quittée. Plus jamais ! Et elle soutenu ma joie.
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