A qui la faute ?

A qui la faute ?

À plusieurs points de vue, l’histoire n’a pas été tendre avec George McClellan. Il fut promu au poste de commandant des armées du Nord, aux débuts de la guerre de Sécession, mais semblait ne jamais remporter de victoires. Par exemple, après la Campagne de la Péninsule de Virginie, le 27 juin 1862, il télégraphia à Stanton, le secrétaire des armées, qu’il ne pouvait pas être blâmé pour les résultats : "J’ai perdu cette bataille parce que ma force armée était trop faible." Il rejeta les torts sur le gouvernement qui "n’avait pas soutenu cette armée". D’après lui, le seul espoir résidait dans l’apport de nouvelles troupes.

Mais McClellan n’avait pas pris conscience du fait que, en réalité, ses forces dépassaient de loin celles de ses adversaires. Pendant qu’il se plaignait, les chefs des armées du Sud avaient, quant à eux, compris qu’il leur fallait jouer d’astuces avec les ressources dont ils disposaient.

Trop de chrétiens sont comme McClellan : ils ne connaissent pas la victoire parce qu’ils sont trop occupés à se plaindre. Ils sont aussi comme les enfants d’Israël juste avant d’entrer dans le pays promis. Dieu les avait miraculeusement délivrés de l’Égypte et avait vaincu l’armée égyptienne ; il avait démontré que rien ne lui était impossible, et leur avait promis qu’il les conduirait dans le pays ; et pourtant, ils continuaient de se plaindre et s’attendaient à la défaite.

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