Abija, fils de Jéroboam

Abija, fils de Jéroboam

Abija, fils de Jéroboam... Tout Israël le pleurera, et on l'enterrera; car il est le seul de la maison de Jéroboam qui sera mis dans un sépulcre, parce qu'il est le seul de la maison de Jéroboam en qui se soit trouvé quelque chose de bon devant l'Éternel, le Dieu d'Israël.
1 Rois 14.1-13

Il y a un trésor dans le palais du roi, et pas celui que l'on pourrait imaginer ! Après que Jéroboam fut placé sur le trône à la tête des dix tribus du nord par rapport aux deux du sud qui avaient suivi Roboam, le fils de Salomon, le nouveau monarque instaura l'idolâtrie de peur de perdre son emprise sur le peuple (1 Rois 12). Il pêcha grandement contre Dieu et, du fait de sa position, entraîna à sa suite un grand nombre de personnes. Dieu lui avait confié le pays et ses habitants et voilà qu'il se révéla infidèle. Mais un fils lui avait été aussi confié et il n'en avait pas vraiment fait de cas, car s'il s'inquiéta lorsqu'il tomba malade, s'était-il mis en souci de lui montrer un si mauvais exemple ?

Combien trop souvent, les parents se soucient du développement physique ou cognitif de leurs enfants sans tenir compte de leurs besoins moraux et spirituels !

Jéroboam se savait coupable vis-à-vis de Dieu. Aussi, il n'osa pas rendre visite lui-même au prophète. En envoyant son épouse sous une fausse identité, il pensait tromper l'homme de Dieu qui était aveugle en raison de son âge avancé. Combien il est illusoire d'agir de la sorte ! Et pourtant, nous avons facilement cette réaction. Au lieu de venir simplement à Dieu, dans la repentance, nous nous cachons derrière de vains subterfuges. S'il y a pardon auprès de Dieu afin qu'il soit craint (Psaume 130.4), dans la mesure où l'on abandonne sincèrement ses transgressions (Proverbes 28.13), il ne peut y avoir de salut dans la dissimulation.

La réponse fut donc en quelque sorte : « Je vous l'ai confié. Vous n'en avez pas pris soin. Je le reprends. ». Ce fut certainement très dur à entendre et à accepter pour les parents. Très dur, pour une mère, mais aussi pour le roi. Son fils ne prendra pas sa succession. Son nom ne sera pas inscrit dans les annales de la royauté mais nous avons l'assurance, en lisant ce passage de la Bible, que cet enfant plut à Dieu, que son témoignage fut apprécié par Dieu et qu'il en sera béni à n'en point douter.

Dans un environnement difficile, Abija, malgré sa jeunesse, donna de la joie au cœur de Dieu qui, dans sa souveraineté jugea bon de le reprendre à lui. Cette décision est inaccessible à notre compréhension des tenants et des aboutissants de la situation. Dieu est assurément juste juge et nous avons à retenir que tout enfant peut être un témoin lumineux au sein d'un milieu ténébreux et qu'il serait navrant qu'un tel trésor soit terni par l'exemple des adultes, qu'il ne soit pas remarqué, protégé et reconnu à sa valeur.

Au final, la souffrance du départ fut pour Jéroboam et sa mère et non pour Abija qui fut repris à Dieu plus rapidement que prévu et fort probablement épargné des conséquences funestes de l'idolâtrie établie par son père.

Même un tout jeune garçon
Peut rendre pure sa voie,
Aussi bien dans sa maison
Que face aux grands et aux rois.

Que personne ne méprise
Une si fragile flamme.
Doucement qu'elle s'attise
Pour gagner beaucoup d'âmes.

Les enfants sont des trésors
Qu'ils ne faut en rien ternir
En leur faisant bien du tort,
Alors qu'il faut les servir.

Les servir pour qu'ils soient grands
Dans la foi, dans le partage,
Comme des témoins brillants,
Et ce malgré leur jeune âge

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