Batman, Tintin, et les autres…

Les bonnes histoires finissent toujours bien ! Enfin presque toujours. Dans l’histoire du petit chaperon rouge, le bûcheron ouvre le ventre du loup et récupère la Mère Grand. Dans Batman, le Joker, le Pingouin et leurs acolytes finissent en prison, tandis que les supers héros volent au secours des habitants de Gotham City. Dans Matrix, les humains obtiennent finalement la paix avec les machines.


Dans Lucky Luke, les frères Dalton finissent l’épisode derrière les barreaux, sous la bonne garde du fidèle Rantanplan. Vous pouvez passer en revue tous les personnages de films, de BD, de dessins animés, et vous trouvez presque autant de super héros, de justiciers, de libérateurs, des gens qui mettent sans cesse leur vie en danger pour voler au secours de la veuve et de l’orphelin. Starky et Hutch, Superman, Blake et Mortimer, Tintin et Milou… ils ont tous ce point commun : ils se mettent au service de la justice et ils parviennent à la faire prévaloir.

 

Quelque part au fond de la nature humaine, il existe un désir de justice. Et sans ce sens de la justice, la société ne pourrait pas fonctionner. Pensez aux grandes civilisations antiques (les romains, les grecques…). Vous y trouvez certes beaucoup d’exotisme en ce qui concerne la religion, mais ces civilisations sont celles qui ont le plus développé le droit et la loi à leur époque. Leurs formes de justice, même si elles ne sont pas exemptes de critiques, ont permis une organisation sociale, le commerce… Dieu lui-même n’est-il pas l’inventeur de la justice ? Lisez les lois et les ordonnances données à Moïse, et beaucoup concernent directement la justice et le droit. Ce n’est donc pas étonnant si encore aujourd’hui, les meilleures histoires et les meilleurs scénarios de films sont ceux qui terminent « bien » - tout est bien qui finit bien !

Le problème qui se pose, c’est que ce que j’observe dans la réalité ne correspond pas toujours à ce que je vois dans les films. Dans les films, les brigands finissent en prison (sauf Arsène Lupin). Dans la réalité, les brigands dirigent des sociétés, font des voyages extravagants, et quelques-uns bien sûr agissent dans la rue et se font prendre. Dans les films ou les romans policiers, le coupable du meurtre est démasqué. Dans la réalité, le crime reste impuni. Le crime ne paie pas, dit-on, mais il prête beaucoup. Dans la réalité, jamais Batman ni Superman ne viennent pour empêcher le crime au dernier moment.

« Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » Philippiens 4:8
 

Si les chrétiens ne sont appelés à mettre leur cape et leur costume de justicier super-héros, ils sont néanmoins appelés à être des exemples dans un monde qui a tant besoin de justice :

- En restant intègre, honnête. Même si parfois l’honnêteté n’est pas récompensée dans le monde, elle plaît à Dieu. Et le chrétien vit pour plaire à Dieu.

- En traitant tout le monde avec impartialité. Quand Dieu met une interdiction, elle est valable pour tous le monde, même si c’est un bon copain de classe. Ainsi Dieu ne fait pas de favoritisme.

- En étant reconnaissant pour ce dont ils bénéficient grâce au travail des autres. Que ce soit l’aide d’un ami, ou celui des parents, Dieu veut que nous sachions apprécier ce que font les autres pour nous.     

Nous devons vivre dans la justice et servir la justice : « Ayant été libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. » Romains 6.18

Ne sois pas un « propre juste », qui pense avoir atteint la perfection. Mais sois un simple « juste », qui travaille pour la justice, et qui compte non pas sur ses propres forces, mais sur celles de Dieu.

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