Ce qui est arrivé à Job ...

C'est comme une prière que j'aimerais formuler. Je vais te parler de Job, qui fut un homme de Dieu intègre.

Cependant l'épreuve vint fracasser sa vie (Job1:12) : « Voici, je te livre tout ce qui lui appartient ». Il va connaître une série d'épreuves qui vont l'ébranler : la perte de ses enfants, de ses biens. Sa santé va être atteinte (Job 2:6). Il va être revêtu d'un ulcère purulent (Job 2:7), puis, comble de détresse, sa femme se tourne contre lui (Job 2:9) : « Tu persévères dans ton intégrité. Maudis donc Dieu et meurs ». Mais Job lui répondit : « Tu tiens le langage d'une folle. Nous acceptons le bien de la part de Dieu, et nous n'accepterions pas aussi le mal ».

Job va découvrir son ignorance (Job 42:3) : « Oui, j'ai parlé sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne connais pas. Écoute-moi et je te parlerai. Mon oreille avait entendu parler de toi, mais maintenant mon œil t'a vu ».

Il fut exposé aux critiques de ses amis Élihu, Éliphaz et Bildat qui essaient de lui expliquer que tous ses malheurs sont très certainement dûs au fait qu'il ait péché, qu'il doit revenir à Dieu. Tout au long du livre de Job, tu te rends compte de l'attitude de ses soi-disant amis. Au point où le Seigneur va les reprendre (Job 42:7) en disant à Éliphaz : « Je suis en colère contre toi et contre tes deux amis parce que vous n'avez pas parlé de moi correctement comme l'a fait mon serviteur Job ». Le Seigneur rétablit la situation de Job lorsqu'il eut prié pour eux. Il lui accorda le double de tout ce qu'il avait possédé.

Voici quelques versets extraordinaires :
Job 23:12. « J'ai fait plier ma volonté pour obéir à Ses paroles ».
Job 10:12. « C'est toi qui m'a donné la vie, tu m'as accordé ta faveur, et tes soins vigilants ont préservé mon souffle ».
Job 23:10. « Cependant, Il sait bien quelle voie j'ai suivie. Qu'il me passe au creuset, j'en sortirai pur comme l'or ».
Job 34:13. « Qui donc l'a établi gouverneur de la terre ou qui lui a remis le soin du monde entier ? ».
Job 23:14. « Oui, il accomplira le décret qu'il a pris à mon sujet, comme tant d'autres qu'il a mis en réserve ».
Job 19:25. « Mais je sais, moi, que mon Défenseur est vivant : en dernier lieu, il se lèvera sur la poussière ».

L'Éternel bénit la dernière partie de la vie de Job beaucoup plus que la première. Ce que j'ai appris, au cours du chemin, c'est qu'il y a des tristesses invisibles, que tu te permets, peut-être, de juger, comme les amis de Job. Que sais-tu de ton frère, de ta sœur. Son chemin est peut-être très difficile en ce moment. Il aurait besoin d'une oreille attentive. Entoure-le de ta bienveillance. Adresse-lui une parole de paix qui metta un baume sur sa douleur. Toutes ces petites attentions pour ton prochain réjouiront le cœur du Seigneur. Ne panse pas à la légère les peines de ton prochain, ses douleurs profondes. Ne te donne aucun repos. Approche-toi de lui ou d'elle, porte le dans la prière et retire toi, lorsque tu seras certaine qu'il ou elle a retrouvé toutes ses forces.

Pourquoi Dieu a-t-il condamné l'attitude des amis de Job ? Parce qu'ils ont jugé sévèrement celui-ci, sans se soucier de la pensée de Dieu. Cependant, Job a dû prier pour eux et leur pardonner. Alors il fut rétabli. Quelle belle leçon.
Souvent, nous regardons à ce qui frappe les yeux. Mais le Seigneur regarde au cœur.

Peut-être es-tu une personne qui souffre. Prends courage, mon frère, ma sœur, car le Seigneur console ceux qui ont le cœur brisé. Reprends courage, et lorsque tu seras guéri(e), à ton tour, va vers ceux qui pleurent, ceux qui ploient sous un lourd fardeau. Même si tu ne connais pas tous les paramètres, laisse-toi guider par le Saint Esprit qui mettra dans ton cœur l'empathie de notre Seigneur Jésus.

Oh Jésus, transforme mon cœur et donne moi d'aimer
comme tu veux que j'aime, comme tu as aimé.