COMME UN PAPILLON !

COMME UN PAPILLON !

Avant de rentrer dans le sujet, je voudrais vous présenter une des créatures les plus jolies qui fréquentent nos jardins, le Papillon.

C’est tellement beau quand le printemps arrive de le voir virevolter en allant de fleur en fleur. Il est léger et ses couleurs sont magnifiques ; c’est un régal pour nos yeux.

Mais, est-ce que vous vous êtes posé la question sur les étapes de son existence pour arriver à être celui que vous voyez aujourd’hui ? On a appris pendant notre enfance que le papillon se transformait. La métamorphose, c’est le processus que subit le papillon pour devenir cette beauté qui nous réjouit.

D’œuf, pendant 3 à 8 jours, il passe à l’état de larve ; c’est la phase la plus active et la plus longue, puisqu’on peut y constater les plus gros changements de taille. Pour parvenir à cette croissance les chenilles doivent consommer des quantités considérables d’aliments. Cette extraordinaire croissance les oblige à effectuer plusieurs mues.

Je voudrais, à travers ces lignes, partager avec vous cette grâce fantastique et gratuite que Jésus nous donne : La Liberté. Mais dans le mot liberté il n’y a pas qu’un seul sens, car nous pouvons de sa racine avoir les mots : libéral, libération, libéré etc...
Libéré, voilà le sujet que nous allons traiter. Libérés de tout ce qui nous attache au péché, des souffrances que nous portons au fond de notre cœur.

LA METAMORPHOSE

Le printemps nous annonce la renaissance. Après les mois d’hiver, nous attendons avec impatience les beaux jours. Mais avez vous réfléchi à ce qui arrive pendant ce temps là ? La nature même est dans un état de changements imperceptibles aux yeux du monde. Et ce joli papillon que vous voyez a obtenu sa belle parure après de nombreux changements. D’œuf à chenille, de chenille à cocon, de cocon à papillon.

Avant de rencontrer Dieu, nous étions comme ces œufs dispersés par-ci par-là, proies faciles. Nous devenons des chenilles au contact de l’évangile, la révélation touche nos cœurs et voilà nous donnons notre vie à Dieu. C’est à ce moment là, que mis à nu devant la parole de Dieu, nous réalisons que notre vie sans Lui n’était pas parfaite.
La repentance nous amène à demander pardon pour toutes les fautes que nous ignorions ou que nous ne voulions pas reconnaître devant Dieu. Quelques fardeaux tombent, et nous sommes plus légers, mais pas tout à fait LIBRES.

Comme la chenille nous continuons notre vie chrétienne, en dévorant feuille après feuille, jour après jour, et la croissance se fait lentement. Ces feuilles, pour moi, sont la lecture de la bible, les réunions hebdomadaires, qui nous apportent une croissance spirituelle.

Savez vous que la chenille a plusieurs mues ? Et oui !!! Car la chenille grandit, et elle doit changer de peau, car à l’état d’œuf elle mesure à peu près un millimètre, puis elle doit passer à l’état de chenille qui mesure environ 4 centimètres
Pour grandir spirituellement, nous devons passer aussi par différents changements. Il n’y a pas beaucoup de croyants qui ont été complètement débarrassés de leurs vies passées au premier contact avec Dieu.

C’est par étapes que nous allons changer, abandonner des choses qui nous embarrassent.

Les expériences que nous allons vivre avec Dieu nous feront reconnaître notre état, et parfois donner un nom, un visage, à ce fardeau que nous ignorions (par manque de connaissance ou par refus de faire face à la réalité). Les faits qui sont cachés au fond de nous, qui parfois nous donnent des attitudes qui ne sont pas compréhensibles aux autres, vont revenir peu à peu à la surface, et à ce moment là, nous allons, comme la chenille, laisser cette peau, cette charge qui nous empêche de continuer à grandir. Et nous muons, et à chaque fois que cela nous arrive, nous sommes plus grands et plus forts.

LA MUE

C’est en Lui que vous avez été instruits à vous dépouiller par rapport à votre vie passée. Ephésiens ch. 4 v 21-22

Nous venons vers Dieu avec tout ce que comprend notre vie avant de Le rencontrer. Des fardeaux parfois si profondément cachés qu’ils ne peuvent pas être enlevés immédiatement

Comme cette chenille qui vit à l’étroit dans sa peau, nous en arrivons à nous sentir serrés, enfermés, et c’est dans ces moments-là que nous laissons tomber ce qui nous gênait dans nos vies nouvelles  Pas facile de reconnaître cette situation ! Car le fait de refouler dans les profondeurs de notre conscience les situations qui nous font mal nous empêche parfois de réaliser pleinement notre état.

Heureusement dans notre chemin avec Dieu, dans des circonstances diverses, nous serons un jour ou l’autre amenés à faire face à cette « peau » qui nous retient et qui nous empêche d’avancer.

La Bible parle d’une robe blanche que le Seigneur nous donne. Mais nous arrivons avec nos propres bagages et nous devons apprendre à changer de tenue avec les années.

Notre vie chrétienne est secouée par des crises, parfois nous ne savons pas ce qu’elles veulent dire, ni pourquoi elles arrivent, nous crions vers Dieu en cherchant une réponse, mais dans l’agitation, nous ne pouvons pas l’entendre, et à plus forte raison, la comprendre. Si nous nous arrêtons, et que nous faisons le silence dans nos vies, nous verrons que le Seigneur a quelque chose à nous dire.

Je vous prie de faire la différence entre une crise normale de la foi, et celle qui nous amène à déposer des fardeaux qu’inconsciemment nous gardons sur nous.

QUELS FARDEAUX ?

Certains d’entre nous avons un lot de choses qui, malheureusement, peuvent nous priver de l’épanouissement spirituel et nous causer un mal-être, des chaînes que personne ne peut soupçonner, car elles sont très bien cachées au fond de nos cœurs.

Une compagne ou un compagnon non croyant, des enfants rebelles, un conjoint alcoolique, des abus de tous ordres, une enfance malheureuse, le manque d’amour, un divorce, la disparition d’un être aimé, la méchanceté des autres, une éducation trop stricte, le regard que nous portons sur nous mêmes etc. ….

Voilà des sujets sur lesquels nous pouvons réfléchir. Je voudrais vous laisser le temps de comprendre où ce thème veut nous amener. Car c’est très vaste à traiter et nous allons développer chaque point pour mieux arriver à nous détacher de chacun de nos fardeaux.

Je veux aussi vous parler des mouches que pondent des œufs sur le dos de la chenille; ces œufs en se développant deviennent des larves qui se nourrissent de la chenille, et même si elle croit être en bonne santé, elle est malade et sa vie s'en ressent. Sa démarche n’est pas comme elle devrait être et parfois elle meurt, mangée par ces parasites qui l’ont rongée sans qu’elle le sache. Ces mouches me font penser à l’œuvre de l’ennemi de nos âmes, qui nous empêche par différents moyens de devenir papillon.

DELIVRANCE = LIBERTE

Ex 6/6 Je vous délivrerai de la servitude des Egyptiens.
Luc 1/68 Béni soit le Seigneur le Dieu d’Israël, de ce qu’il visité et racheté son peuple et nous a procuré une pleine délivrance.

LES MAUVAIS SOUVENIRS

Les souvenirs de notre enfance, parfois nous font du mal, le divorce de nos parents, les mauvais traitements, le départ d’un être aimé, le décès d’un de nos parents, un père absent, les moqueries des autres enfants.
A l’âge adulte, il y a aussi des faits qui nous marquent, pour en citer quelques-uns : les problèmes au travail, le célibat, le veuvage, le divorce, la solitude, le deuil, etc.

LES ABUS

Différentes sortes d’abus peuvent nous empêcher d’être vraiment libres.

ABUS PSYCHOLOGIQUE

Par exemple une éducation chrétienne trop austère, nous empêche de nous épanouir; ou bien des parents, professeurs, camarades de classe, qui nous ont tellement dit que nous étions nuls, bons à rien, etc, que nous arrivons à le croire !
Nous grandissons avec cette certitude. Quand une femme a un mari qui la relègue seulement aux tâches ménagères, et qui est constamment en train de la rabaisser, cela aggrave encore l’opinion qu'elle a d'elle-même. Et même quand nous rencontrons le Seigneur, nous sommes en train de nous dire, « Je suis nul ! Je rate tout ! Je n’y arriverai jamais ! »
Voilà un des fardeaux qui peut nous empêcher d’être libre !

ABUS SPIRITUEL

« Tous les chemins mènent à Rome ! » MAIS ILS SONT TOUS DIFFERENTS !
Avez-vous déjà entendu ce proverbe ?

Je veux dire que nos parcours ne sont pas les mêmes, certains viennent du catholicisme, d'autres ont grandi dans le milieu protestant, évangélique, luthérien, ou même dans une secte : Témoins de Jéhovah etc.
La base de ces chemins est le même DIEU, mais les paysages diffèrent.

Pour certains l’enseignement a été donné d’une manière abusive, avec beaucoup d’erreurs, avec des principes plus humains que spirituels. Et parfois ainsi notre église est divisée. À cause des divisions au sein de notre assemblée nous ne pouvons plus faire confiance et nous souffrons intérieurement, nous nous méfions de nos frères et sœurs, nous ne pouvons pas oublier les paroles blessantes que nous avons entendues, nous n’arrivons pas à pardonner…

Voilà la chenille qui marche sans pouvoir se débarrasser.

ABUS DE CONFIANCE

Nous avions confiance dans un ami, une sœur, un membre de notre famille, et elle ( il) nous trahit. Et voilà que nous gardons la trahison au fond de nos cœurs. Nous laissons passer le temps en croyant que l’affaire est réglée, mais à la moindre allusion qui a un rapport avec cette personne nous broyons du noir. En vérité nous n’avons pas pardonné.

ABUS SEXUEL

Voici un des abus que fait le plus mal, en particulier chez les femmes. C’est un poids qui nous enveloppe dans le désespoir, et qui malgré les années qui passent, reste bien enfoui dans nos cœurs. Certaines arrivent à surmonter cette épreuve, et n’y pensent plus, mais les souvenirs de ces faits sont prêts à refaire surface à n’importe quel moment. Les plus blessées vivent dans la culpabilité, et se reprochent d’avoir subi l’abus commis par quelqu’un de leur famille, un ami, ou pire, un père. Le résultat est un état dépressif qui revient très souvent, la culpabilité, le mépris de soi, le mépris des hommes, le rejet de notre féminité.

Je remercie le Seigneur pour ceux et celles qui ne connaissent aucun de ces fardeaux.
Mais je prie pour les autres vies meurtries par les souffrances apportées par ces fardeaux
Ils sont nombreux ces fardeaux que nous cachons parfois inconsciemment.
Vous pouvez encore faire grandir la liste, car je n’ai pas la prétention de tous les connaître. Mais ce que je sais, c’est que le Seigneur veut prendre TOUT CE QUI NOUS EMPECHE de vivre dans sa liberté.
Si nous pouvions faire la démarche de déposer ces fardeaux devant le trône de la grâce, nous ferions comme la chenille, nous pourrions sortir de nos cocons et déployer nos ailes pour trouver enfin la LIBERTE.

Ma prière :

Ô mon Dieu d’amour et de grâce,
Soit loué pour ta bienveillance !
Merci pour ton fils bien-aimé Jésus !
Merci car c’est à la croix que nous pouvons
retrouver la véritable liberté.
Merci car nous pouvons laisser ces fardeaux qui nous empêchent de prendre notre envol pour retrouver la liberté que tu as voulu nous donner.
Merci pour celles et ceux qui retrouveront le chemin de la délivrance.
A toi tout honneur et toute louange pour l’éternité
Amen

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