Comment surmonter le découragement ?

Comment surmonter le découragement ?

Le découragement est l’une des armes les plus puissantes que l’ennemi utilise contre nous. Fatigue, montagne de difficultés, obstacles en tout genre et on finit par baisser la tête, marcher le dos voûté, les bras ballants. Des pensées négatives plombent notre moral et on remet en question les promesses de Dieu. 

Quels que soient les motifs de notre découragement - famille, santé, boulot, finances, relations - ils sont si nombreux que même le plus zélé d’entre nous peut y succomber.

Pour le combattre avec efficacité, appliquons-nous ensemble à comprendre le mécanisme du découragement afin d’y appliquer le bon remède.

Il est bon de distinguer deux formes de découragement :

  1. Celui qui provient de notre désobéissance à Dieu ou de notre tendance à faire des compromis avec lui (ou la Parole).

  2. Celui qui provient des épreuves successives, autrement dit des attaques répétées du diable : nous passons au crible comme le blé ! (Luc 22.31)

Désobéissance ou compromis

Pourquoi, selon vous, Jacques préconise de se soumettre à Dieu, en premier lieu, puis de résister au diable pour qu’il fuie loin de nous ? (Jacques 4.7) Parce que si on inverse le processus, cela ne marchera pas ! On ne peut pas faire déguerpir l’ennemi si nous ne sommes pas complètement, entièrement, parfaitement soumis à Dieu, si on ne lui obéit pas en tout point. 

La moindre forme de compromis crée des fissures dans les murs de notre maison et c’est par celles-ci que d’autres épreuves s’infiltreront dans nos vies. 

Beaucoup de personnes m’écrivent et me racontent leurs problèmes. La première des questions que je leur pose les amène à la réflexion et à une prise de conscience : 

  • Où en suis-je avec Dieu ?” 
  • Reste-t-il des zones d’ombre dans ma vie ? 
  • Y a-t-il des “trucs” que je ne veux pas lâcher ?

En d’autres termes : “Est-ce que je fais des compromis avec Dieu ?” On en fait tous ! Tout le monde désobéit plus ou moins, du chrétien débutant au plus expérimenté. Qui peut prétendre le contraire ? 

C’est quoi, un compromis ?

C’est comme si l’une des parties établissait ses propres règles, mettait en place des concessions sans le consenti de l’autre. Dans la vie chrétienne, cela consiste à accepter certains principes divins et à en rejeter d’autres. Ceux qui nous dérangent et qui bouleverseraient notre style de vie, nos relations, nos habitudes, etc. Voici quelques exemples.

Le non pardon

C’est une vraie porte blindée qui ne laisse pas passer la bénédiction de Dieu ou sa réponse à nos prières. Matthieu l’explique ici.

Ici, le compromis correspond à : “Oui, mais, il(elle) m’a fait tant de mal… Tu ne peux pas me demander ça !” “Lui pardonner ? Ce n’est pas possible.”

La critique 

Éphésiens 4 est le “petit guide pour un bon relationnel entre chrétiens” ! En toute honnêteté, combien de fois par jour, par semaine, par mois, notre langue dérape ou déraille pour médire sur l’autre ? Notre langue mal utilisée rend “notre religion vaine”, dit Jacques 1.26

Le compromis, avec notre langue, consiste à faire de notre bouche à la fois une source d’eau amère et une source d’eau douce.

La convoitise

Dieu nous donne le moyen de résister à tout ce que la société de consommation nous offre. Dans Romains 13.14 nous sommes appelés à nous affectionner aux choses d’en haut, celles de l’Esprit, ce que nous avons parfois du mal à faire ! Et nous faisons passer nos désirs, notre volonté avant les siens… 

Le compromis, ici, c’est “moi d’abord”, notre chair en premier.

Le sexe

Comme c’est difficile d’expliquer, aux nouvelles générations, que les relations sexuelles avant le mariage sont mal vues par Dieu ! On fait là encore un compromis entre ce que dit la Parole et les usages du siècle présent ! Pourtant, la Parole est très claire : “Ce que Dieu veut, c'est votre progression dans la sainteté : c'est que vous vous absteniez de l'immoralité sexuelle.” (1 Thessaloniciens 4.3

En nous conformant à la culture sociétale, on fait un cocktail avec les principes bibliques et les autres… Que Dieu nous vienne en aide, avec nos enfants, petits-enfants, neveux-nièces pour les guider !

Il y a tant d’autres façons de faire des compromis : avec l’argent, le temps, la générosité… En résumé, tout ce qui ne produit pas le fruit de l’Esprit, tout ce qui offense Dieu, ouvre des brèches, des fenêtres et même des porte-fenêtres par lesquelles le diable pénètre. C’est ainsi qu’il exerce son emprise sur nous, pour nous faire abandonner la foi, nous faire louper notre destinée, nous faire passer à côté des plans parfaits de Dieu. 

En résumé, les compromis sont autant de “permissions” qu’on accorde à Satan et c’est pourquoi nous subissons toutes sortes d’épreuves qui peuvent nous plonger dans le découragement.

2 étapes pour arrêter de faire des compromis 

On est bien d’accord que la Parole de Dieu est là pour mettre en lumière ce qui demande à être redressé, formé ou éduqué chez nous. Elle n’est pas là pour nous culpabiliser, mais la méditer avec un cœur sincère et ouvert peut provoquer une forme de tristesse en nous parce que notre conscience sera reprise par l’Esprit Saint. Lorsqu’elle produit du découragement : “Je n’y arriverai jamais pas ! Je retombe sans cesse !”, alors c’est un pas vers la transformation. Car elle va nous incliner à demander pardon à Dieu pour nos manquements, notre désobéissance.

1- Faire une introspection (quotidienne)

Pour savoir si je suis conforme à Dieu, je filtre tout à travers sa Parole, au risque de paraître peut-être “too much” aux yeux de certains. Tant pis ! J’ai choisi de demander à Dieu si je marche dans ses voies, en lui demandant de me montrer tout ce qui cloche.

Avec ce mode d’emploi, on est censé ne “rien laisser passer”, un peu comme un grand filet qui retient les déchets, ces péchés qui nous embarrassent si facilement, pèsent sur nos vies, notre moral et altère notre intégrité. La Bible met en lumière ce qui déplaît à Dieu, ce qui l’attriste et l’offense. Et la pensée de ne pas plaire à Dieu m’est souvent insupportable, pas vous ?

2- Sceller notre décision avec une prière : 

“Seigneur, pardonne-moi de ne pas obéir à ta Parole, de ne pas la mettre en pratique tout le temps. Aide-moi à te suivre, quel que soit le prix, car je désire te plaire. Je suis conscient(e) que ”celui qui rejette tes préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui m’a aussi donné son Saint-Esprit. (1 Thessaloniciens 4.8) Amen.”

Cette attitude de coeur (permanente !) permet au Saint-Esprit de travailler en profondeur en nous. Et c’est un bon départ pour lutter contre le découragement que beaucoup de chrétiens subissent sans savoir comment en sortir.

La prochaine fois, nous verrons l’autre type de découragement : quand on subit des épreuves répétées.

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