Communication ou communion ?

Communication ou communion ?

Savez-vous que 68 000 livres sont publiés chaque année en France pour un total de 500 millions d'exemplaires vendus ?
Cela a généré un chiffre d'affaires de près de 3 milliards d'euros.
Pour ce qui est de la communication par Internet, il existerait 240 millions de sites dans le monde dont plus d'un million en France !
C'est une évidence: nous écrivons et nous lisons beaucoup. Autrefois le coût des livres était assez élevé, seuls les riches pouvaient en acheter. De même, s'abonner à une revue demandait un certain investissement. La démocratisation de l'écrit, et donc de la culture, est sans doute une bonne chose; elle est en tous cas irréversible.
Pour autant, "l'hyper communication" dans notre société ne présente pas que des avantages. Il est parfois difficile d'y voir clair dans le flot d'informations dont nous sommes abreuvés. Une dame fort aimable, me démarchant récemment au téléphone, me vantait les mérites d'un système qui me permettrait de recevoir gratuitement 70 chaînes de télévision. En motivant mon refus, je lui ai expliqué que je tenais à conserver mon cerveau en paix.

Autrefois, quand on recevait une lettre, il fallait prendre la plume, aller à la poste, attendre la réponse, ce qui pouvait prendre plusieurs jours, voire des semaines. Maintenant, il suffit d'un clic d'ordinateur pour qu'aussitôt on réagisse au courrier que l'on vient de recevoir. Nous regrettons parfois d'avoir répondu trop vite!
Tout le monde peut aujourd'hui publier un livre ou ouvrir un site web. Ils sont nombreux à prodiguer leurs enseignements à qui veut les lire. Il n'est ni possible ni souhaitable de s'opposer à cette "lame de fond communicante".
Mais il n'est pas interdit de réfléchir et cela est même recommandé, surtout si nos écoutons ce que dit la Parole de Dieu :
"Mes frères, qu'il n'y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent à enseigner, car vous savez que nous serons jugés plus sévèrement." (Jacques 3/1)

Avant de donner du crédit à un écrit, renseignons-nous sur son auteur.
Est-il fidèle à Dieu, son Eglise rend-elle de lui un bon témoignage ? Bref est-il recommandable ? Si l'écrit qui a attiré notre attention contient des éléments dont nous n'avions jamais entendu parler, redoublons de prudence. Naturellement, il peut s'agir de quelque vérité que nous avions mise plus ou moins de côté. Mais nous devrions retenir comme une règle de sagesse de demander leur avis à des hommes de Dieu éprouvés.
A la communication sans frein avec les hommes, préférons la communion avec Dieu.
C'est plus sûr et plus grand.
"Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher" (Proverbe 10/19)

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