Donne-nous ta bénédiction

«Naaman, chef de l'armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur de son maître et d'une grande considération; car c'était par lui que l'Éternel avait délivré les Syriens. Mais cet homme fort et vaillant était lépreux. Or les Syriens étaient sortis par troupes, et ils avaient emmené captive une petite fille du pays d'Israël, qui était au service de la femme de Naaman. Et elle dit à sa maîtresse: Oh! si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le guérirait de sa lèpre ! » 2 Rois 5.1-3

Les colonies de vacances… tout un programme. Certains d’entre vous reviennent de camps d’ados ou de la colo. Je vous avoue quelque chose : je n’étais pas un grand fan des colos et des camps. Je me souviens de la fois où j’étais en colo avec un groupe d’une quinzaine de garçons. C’était source de stress incroyable ! Le « mono » nous disait comme cela : « Bon, on part en rando à la montagne Machin-truc, est-ce que vous voulez faire l’aller-retour à pieds, ou vous préférez qu’un minibus vous récupère une fois qu’on a terminé le circuit ? » Tous les garçons se mettaient à dire avec enthousiasme : « On fait l’aller-retour ! On n’est pas des gamins ! On fait la totale ! » Et j’étais le seul à dire : « Vous êtes fous les gars ! Vous êtes malades, il y en a pour 10 km de plus si on rentre à pieds. Arrêtez vos blagues, on va tous mourir… » Mais j’étais la voix qui criait dans le désert. Personne ne se rendait compte dans quoi on mettait les pieds, littéralement. En fin de journée, tout le monde avait la langue qui traînait par-terre, et plusieurs suppliaient le mono de faire venir le minibus ou de les achever. « C’est trop tard, le minibus est allé cherché un autre groupe. Courage ! » Je repensais à l’enthousiasme du matin de ces randonneurs du dimanche qui m’avaient mis dans cette galère. J’aurais bien étrangler quelques-uns d’entre eux… mais c’était une colonie chrétienne. Je n’étais pas sensé tuer mon prochain.

Souvent, on se retrouve dans des situations qu’on n’a pas voulu. Un jour tout va bien, et le lendemain, on est en colo avec une bande de kamikazes psychopathes ou on se retrouve esclave dans la maison d’un chef militaire, comme cette fille du pays d’Israël. Mais cette fille, qui avait toutes les raisons de haïr son maître, lui dit ceci : « Oh! si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, le prophète le guérirait de sa lèpre! ». Malgré sa situation, c’est elle qui montre de la compassion envers son maître malade. L’histoire ne nous dit pas ce que cette fille est devenue, ou si elle a été libérée. Mais cette fille laisse sur son passage un exemple de foi extraordinaire.

Vous vous souvenez de ces lettres ‘Donne-nous à boire’ et ‘Donne-nous les miettes’. Ces lettres donnent des clés pour recevoir une bénédiction de Dieu. La femme syro-phénicienne est venue avec humilité et avec persévérance. Elle avait une foi qui ne lâche pas, et Jésus lui accorda la bénédiction. La femme samaritaine est venue avec une soif physique, mais il y avait dans son cœur une soif spirituelle. Et Jésus a répondu à sa soif. Cette fille, esclave en Syrie, nous enseigne une autre leçon : Dieu honore une foi simple et une foi qui a compassion des autres. A aucun moment dans les évangiles on ne voit les pharisiens accomplir des miracles ou bénir les gens dans le besoin. Leur religion consistait à discuter, interpréter les écritures, accomplir la loi… mais cette forme de religion avait négligé de regarder la douleur des gens et avoir compassion d’eux. La jeune fille de l’histoire ne connaissait sans doute pas beaucoup des écritures, mais son cœur était rempli de compassion. Dieu a honoré sa foi, et Naaman a été guéri.

Dieu envoie sa bénédiction à celui ou à celle qui manifeste la compassion.

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