Enseigner le pourvoi aux familles dans les situations de crise

Enseigner le pourvoi aux familles dans les situations de crise

La mort, une maladie prolongée, les mariages brisés, les problèmes financiers, les dépendances.

Ce n’est juste qu’un exemple des nombreuses situations de crise que vous affrontez dans votre ministère.

Comment pouvez-vous encourager les membres de votre église à aider ceux qui sont en état de crise ?

La façon dont ils réagissent aux membres de votre église qui « traversent le feu » peut faire une différence éternelle. Ce n’est pas seulement important pour les relations dans la congrégation, mais c’est aussi un ministère critique envers les non-croyants qui sont dans le milieu de la famille étendue, les voisins, les collègues, et les amis.

L’urgence de l’agitation amènera souvent les gens à rechercher Christ pour le réconfort et le secours, et je crois qu’il y a cinq choses que n’importe qui dans votre congrégation peut faire afin d’encourager ceux qui sont en état de crise.

Soyez là

Quand mon mari Rich s’est blessé dans un grave accident de voiture, j’ai été tellement reconnaissante pour les gens qui sont venus pour rester avec moi dans la salle d’attente des urgences, et plus tard dans la section des soins intensifs. Mon pasteur, Jimmy Moore, de l’église Parkway dans Goodlettsville, Tenn., croit qu’être là est une des premières façons de pourvoir aux gens dans une situation d’urgence. « Votre présence en dit beaucoup », dit Moore.

Soyez sensible

Un manque de sensibilité de notre part nous amène souvent à fermer les yeux sur des situations de crise. Malheureusement, nos vies occupées peuvent nous empêcher d’étendre la main pour aider les uns les autres.

« Nous manquons la crise », admet Moore. « Nous n’entendons pas, ni ne voyons, ni ne ressentons qu’il y a une crise. » Peut être nous avons besoin de consacrer plus de temps pour construire les relations dans l’église. Les amitiés intimes ne sont pas facilement élaborées autour d’une tasse de café avant la réunion d’étude biblique les dimanches matins. Elles sont lentement mijotées dans la chaleur d’un foyer accueillant et pendant les autres moments d’une profonde communion.

Les coups de fil hebdomadaires, les groupes pour les hommes, les soirées de sortie pour les femmes - cela aident à établir des relations avant qu’une crise telle qu’un divorce ou une dépendance se produise. Les relations proches peuvent être essentielles pour éviter certains déraillements dans la vie.

Soyez engagé

C’est si facile de bâcler la post-cure essentielle dans les temps difficiles. Quand la crise immédiate est terminée, les ragoûts et les rôtis ne sont plus nécessaires—mais les membres de l’église doivent rester disponibles.

«Nous ne savons pas maintenir le don d’amour et de soins sur un long terme », dit Moore. Cette post-cure peut se produire dans la prévenance d’un coup de fil, d’une carte, ou d’une visite. Encore, rappelez vous de la valeur de l’hospitalité. Après la mort d’un époux ou le divorce, le foyer n’est plus le même. La plupart des gens partageraient volontiers une soirée avec une autre famille.

Pour ce qui concerne les séquelles d’une tragédie, pasteur Bryan Powell dit qu’il n’y a pas de « réparation rapide ». Powell a été sur les premiers rangs, prenant soin des besoins émotionnels des étudiants qui ont survécu à la fusillade tragique en 1997, à Heath High School, à Paducah, Kentucky.

« Nous avons simplement essayé au cours de ce temps de pourvoir un environnement où les ados pouvaient venir et être tout simplement avec leur état émotionnel présent », explique-t’ il. Notre jeunesse semblait revivre le jour de la fusillade comme le procès approchait des mois plus tard, et les sessions de conseil individuelles faisaient encore une fois partie de notre ministère. Le pardon- et la guérison émotionnelle qui s’en suit- n’est pas arrivé de jour au lendemain ».

Soyez pratique

Dans les temps de crise, le spirituel doit être lié au pratique. Jésus l’a démontré. Dans Son ministère, Il a agi et mit la main à la pâte tout en s’adressant aux besoins de l’âme.

Le doux soir d’été de l’accident de mon mari, je suis reconnaissante pour la personne qui m’a offert une couverture dans la froide salle des urgences. Je suis redevable au couple qui a glissé dans ma main un rouleau de vingt centimes afin que je puisse prendre quelque chose au distributeur. Je suis reconnaissante pour l’ami qui a offert de passer les coups de fil nécessaires et envoyer les e-mails pour que je ne doive pas raconter aux gens encore et encore ce qui s’est passé.

Rich a passé cinq jours à l’hôpital, mais la vraie aide a été nécessaire lorsqu’il est rentré à la maison. Il n’y avait pas d’infirmière diplômée d’état de garde au foyer -- juste une épouse pour affronter les demandes de soin de son mari avec le dos cassé tout en essayant de pourvoir aux besoins de trois jeunes enfants. Les mots ne peuvent pas exprimer ma gratitude pour l’action de « Mettre la main à la pâte » de l’église qui m’a aidé beaucoup avec les repas, l’entretien du jardin, les courses, et qui s’est même assuré que mes enfants étaient conduits à leurs activités d’église habituelles.

Soyez silencieux

Qu’est-ce qui pourrait être pire dans les séquelles d’un suicide, d’un divorce ou d’une ruine financière que les petites conversations en l’air venant de membres de l’église fiables ?

Randall James, le président de First Orlando Foundation, Orlando, Fla., dit, « Quel dommage est causé quand nous prenons la douleur de quelqu’un et la partageons avec autrui ! »

Souvent, les commérages sont voilés légèrement sous la forme des « requêtes de prière ».

Nous devons être vigilants en gardant nos langues pendant les périodes difficiles, en gardant les confidences et les détails pour nous-mêmes, même quand les esprits curieux veulent savoir.

Abstenez-vous aussi de donner des conseils. « En pourvoyant aux familles dans les situations de crise, nous avons besoin de dire la vérité mais dans l’amour. La plupart du temps nous devons seulement écouter, mais quand il y a besoin d’une réponse, les mots peuvent blesser ou aider. Notre travail en tant que croyants est d’être sensibles et dire ce qui est approprié- des mots encourageants, des mots édifiants, des mots qui donnent l’instruction, des mots qui soutiennent- pour la situation spécifique. » avertit James.

Enfin, vous ne devez pas vous taire quant à prier pour les familles dans les situations difficiles.

Soyez là, à genoux pour intercéder pour elles. Soyez sensible à la direction du Saint Esprit, et Il guidera vos prières. Soyez engagé à prier pour les familles à long terme. En parlant d’une manière pratique, vos prières feront une différence éternelle dans votre ministère envers les familles en état de crise.

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(Romains 1.16)

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