Etre une femme "bien"...

Etre une femme "bien"...
Les versets 10 à 31 du  Proverbe 31, regroupés parfois sous le titre La femme de valeur nous brossent le portrait d'une femme exemplaire.

Ce portrait sous forme de poème demeure d’actualité, il traverse les siècles sans presque prendre une ride, tant il conserve sa fraîcheur et ses couleurs.

Il demeure pour nous une source précieuse d’enseignement sur une femme des temps bibliques… et d’aujourd’hui !



Dans un article écrit pour le SEL,  Une femme « bien » ! *, Frédéric Baudin ( Association CEM : Culture - Environnement - Média) nous commente ce proverbe.

Nous avons choisi de partager avec vous le passage suivant :


La femme idéale et l’aide sociale

La femme chantée dans ce poème ne vit pas repliée sur elle-même.
Elle se soucie en priorité de sa famille, mais elle ne néglige pas pour autant les implications sociales de son travail.
L’apôtre Paul souligne ces priorités :

« Si quelqu’un n’a pas soin des siens, il est pire qu’un infidèle ! »
(1 Timothée 5. 8).

Mais il vante aussi les mérites de la femme qui met ses talents, ses dons matériels ou spirituels, au bénéfice des autres, dans l’Eglise en premier lieu, puis en dehors … (1 Timothée 5. 10)

La sagesse de la femme idéale nous est proposée comme un exemple à suivre :
le fruit de son travail lui permet non seulement de participer aux dépenses du foyer pour vivre, mais aussi de « tendre la main aux malheureux et d’être généreuse envers les pauvres ».

Les échos de ce texte dans le Nouveau Testament sont nombreux : la veuve pauvre donne de bon coeur ses maigres ressources pour le service du Temple :

  • Tabitha-Dorcas tisse des vêtements appréciés par la communauté de Jaffa, elle assiste les pauvres.

  • Priscille, aux côtés de son mari Aquilas qui fabrique des tentes (les vendait-elle ?), se montre attentive aux besoins de la petite « église » qui se réunit dans sa maison.


Elle est volontiers hospitalière
, notamment envers l’apôtre Paul qui séjourne dans son foyer.
Le rôle social de la femme idéale ne s’arrête pas aux « bonnes oeuvres » : elle s’exprime avec sagesse et donne volontiers des conseils (v. 26).

Dans toute société, les femmes les plus âgées ont donné des conseils à leurs cadettes, sur tous les plans.
On imagine sans peine cette bonne épouse dispenser de bons conseils à la jeune mariée pour qu’elle lui emboîte le pas et travaille utilement, afin de nourrir sa famille, élever ses enfants et combler son mari (cf. Tite 2. 3-5).

D’après la tradition juive, la femme joue également un rôle religieux au sein de la famille : c’est elle qui instruit les enfants dans la foi et leur transmet les règles de vie conformes à la volonté de Dieu.

Enfin, cette femme n’est pas austère : on a le net sentiment qu’elle travaille en toute liberté, qu’elle sourit à la vie et rend heureux son mari (v. 12), ses enfants (v. 28) et les pauvres qu’elle secourt avec bienveillance.

Avec tant de dons et de vigueur, elle a toutes les raisons d’être optimiste et d’affronter l’avenir avec confiance !


"Elle ouvre ses mains au malheureux , et les tend à l'indigent." (Proverbes 31-20)


En partageant, par exemple avec une autre femme  qui n’a pas la possibilité d’avoir une vie si complète, si riche, une femme qui trouve tout juste de quoi nourrir ses enfants... nous devenons un peu plus
« des femmes bien ».

C'est bon à savoir non ?


* En savoir plus : consulter le dossier "femmes" du SEL

A partir d'un texte de F. Baudin - (Culture- Environnement- Media)

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2 commentaires
  • FB.joellemical.alao Il y a 8 années, 6 mois

    Les jeunes femmes aujourd'hui éprouvent le besoin d'être guidées et soutenues dans leurs rôles d'épouse et de mère, il nous revient de leur en donner plus sur les expériences pratiques que nous avons traversées, des repères il en faut aujourd'hui plus qu'hier.