Gethsémané

Gethsémané

Durant les six derniers jours de sa vie terrestre, Jésus réside à Béthanie avec ses disciples.

Pour aller de Béthanie à Jérusalem, il passe par le Mont des Oliviers puis un lieu appelé « Gethsémané » (Matthieu 26)

Il pénètre dans le jardin de Gethsémané avec ses onze disciples et demande seulement à Pierre, Jacques et Jean d’aller un peu plus loin avec lui pour prier et se préparer à la terrible journée qu’il va vivre le lendemain. (v 37 et 38) Ce sont ces trois mêmes disciples qui ont vu la gloire de Jésus dans une révélation que l’on appelle traditionnellement « la transfiguration ». Il sait que ce sont des hommes de prière.

Gethsémané signifie « pressoir » à « huile ». Et c’est justement l’endroit et le moment favorable attendu par le diable pour tenter de détourner Jésus de sa mission rédemptrice.

Comme dans un pressoir, Jésus va vivre, dans ce jardin une angoisse terrible sous la pression du diable qui le harcèle jusqu’à vouloir le faire mourir afin qu’il n’aille pas jusqu’à la croix qui le condamne.

Il sait que si Jésus meurt avant l’heure du sacrifice pascal, sa mort n’est plus expiatrice. Elle n’a plus de valeur…

Alors que le diable se déchaine, à trois reprises Jésus, se jette à terre et prie son Père afin d’être secouru : « que cette coupe s’éloigne de moi » ; sa transpiration est du sang.

Par cette prière, Il ne demande pas à éviter la croix car c’est pour cela qu’il a quitté son trône de gloire. Il est venu sur la terre par choix, par amour pour les hommes.

Ce n’est pas non plus qu’il ait peur du diable car Il est plus puissant que lui ; dés cet instant, il commence à porter nos péchés.

Dans cette lutte, le Seigneur n’éprouve pas de souffrances physiques, c’est un harcèlement spirituel d’une violence inouïe où les puissances des ténèbres tentent de le faire renoncer à la croix.

Il vit les limitations de l’homme qui peut connaître des angoisses mortifères qu’il ne maîtrise pas.

Ce sont nos limitations, et c’est pour cela que Jésus peut nous comprendre et nous aider dans nos épreuves et nos angoisses. 

Mais il est tard et les disciples ne peuvent résister au sommeil. À deux reprises Jésus les trouve endormis alors que lui est dans un combat d’une violence indescriptible.

Jésus est seul. Alors, il fait cette prière remarquable qui devrait être notre prière de chaque instant : « Père, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ».

Il est entièrement soumis à son Père

Le disciple n’est pas plus que le maître. Le combat spirituel est notre réalité, car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang mais contre les puissances d’un monde de ténèbres.

C’est un combat pour la vie contre la mort. C’est un combat de chaque instant car l’esprit est bien disposé mais la chair est faible. Un combat qui ne cessera que lorsque le Seigneur nous reprendra auprès de lui.

La lassitude, la fatigue sont là et pourtant il faut tenir bon ; être zélé pour l’Évangile et persévérer en sorte de ne pas se relâcher et obtenir par la foi et l’espérance les promesses que Jésus nous a faites.

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(Romains 1.16)

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