Heureux ceux ….

Heureux ceux ….

Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie,
qui marchent selon la loi de l'Éternel !
Heureux ceux qui gardent ses préceptes,
qui le cherchent de tout leur cœur.

Psaume 119.1-2


Pour atteindre et maintenir une telle béatitude, il faut plus que les indications et informations sur le chemin à suivre. Notre désir de plaire et d'obéir à Dieu ne tient pas longtemps la route face aux tentations, aux obstacles extérieurs, mais aussi et surtout face à notre incapacité à être fidèles par nos propres efforts et nos tentatives répétées de sanctification.

Sans la nouvelle naissance, cette nature divine qui nous est donnée au travers de la foi en l'œuvre salvatrice de Jésus Christ, il est impossible de marcher et de suivre le sentier où la loi de Dieu est respectée, honorée et rencontrée. Car, si d'une part l'obéissance à la loi ne sauve pas, elle reste, une fois que l'on est une nouvelle créature en Dieu, un trésor, une sauvegarde dans le quotidien et une source d'enseignements sur Dieu et sur soi-même. Ce n'est que dans un état de grâce en Jésus Christ que l'on peut vivre dans la loi de Dieu. Ainsi, la grâce ne met pas fin à l'obéissance aux préceptes divins, que du contraire ! Elle rend enfin possible et joyeuse l'observance des commandements de Dieu.

Dès lors, tout chrétien né de nouveau doit marcher et persévérer dans le chemin de la loi de Dieu. Il ne s'agit pas d'avancer un peu, de s'arrêter, de revenir en arrière, de se remettre en marche. Ce n'est pas cela « s'engager et suivre » mais plutôt tâtonner, voire tourner en rond, pour en arriver à toujours recommencer ce qui devrait avoir été commencé une fois pour toutes à la conversion. La marche chrétienne n'est pas une suite de recommencements qui s'essoufflent rapidement pour ne donner au final qu'un avancement négligeable. Elle est un effort continu, progressif, instructif, vers un but sublime.

Que de fois, le chrétien non affermi, que nous sommes trop souvent, se promet-il de se remettre en route avant de s'arrêter peu après. C'est là une tout autre loi, celles des recommencements vains, celle qui épuise pour ne pas avoir saisi qu'à partir du moment où Dieu a commencé en nous et pour nous, il ne nous reste plus qu'à poursuivre dans le chemin qu'il a préparé pour nous et non à nous poser toutes sortes de questions sur le présent et l'avenir, raisonnements qui, inconsciemment, nous ramènent au premier commencement qui n'a plus lieu d'être réitéré.

Un exemple nous est donné dans la conquête de Canaan quand Dieu dit à son peuple terrestre de commencer pour prendre possession de ce qui est son héritage même si bien de fortes oppositions ne manqueront pas de se manifester. Les forces nécessaires et la direction lui seront données au fur et à mesure de son obéissance, de sa marche dans la loi divine. S'engager, s'arrêter et reprendre partiellement n'a été, hélas, que leur chemin.

Pour ne pas suivre cet exemple, qui nous caractérise trop souvent, il faut trouver Dieu et donc les délices de sa loi. C'est là le secret ! Trouver Dieu dans sa vie, dans sa Parole, dans ses commandements. Ce n'est pas par conviction intellectuelle, par sens du devoir, par crainte du jugement, que la fidélité aux ordonnances divines est rencontrée et gardée.

Il faut chercher Dieu, sachant qu'il se laisse trouver de toute âme sincère et désintéressée, dans l'humilité et la dépendance. C'est autre chose que de connaître la Bible, c'est la vivre, c'est faire en sorte de s'ouvrir à la révélation de Dieu qui doit se faire grande et belle dans le croyant. Les Saintes Écritures doivent prendre vie en nous !

Connaître sa loi, c'est connaître Dieu, mais uniquement dans le cas d'une connaissance du Vivant, dans la relation d'un partage, d'une relation avec le seul Dieu vivant et vrai. Et que dit la loi sur Dieu ? Il est le Saint. Il est le Juste. Il est Amour. Il est Père et il veut que ses enfants soient saints comme lui. Si nous vivons en Dieu, il ne sera donc pas pénible, ennuyeux, désagréable, épuisant, de garder ses commandements, car nous comprenons alors un peu ce qu'il est et nous réalisons qu'il veut nous élever jusqu'à lui afin de communier avec ce qu'il est.

N'est-ce pas là le plus merveilleux des cadeaux ! Dieu désire que nous soyons ses enfants, de ceux qui participent à sa nature et qui puissent marcher dans la sainteté, dans sa loi. Combien celle-ci est alors considérée tout autrement. Elle n'est plus une barrière, un aiguillon, un rabat-joie, une maîtresse exigeante, mais une voie lumineuse qui nous conduit vers la pleine clarté de Dieu.

L'obéissance n'est pas le but à atteindre, mais la condition qui permet à Dieu de bénir. Tout reste dans le giron de la grâce dans le chemin de sa loi, car l'observance indispensable aux préceptes divins n'est rien en elle-même. Elle ne peut prétendre à rien bien que primordiale, à l'image d'un pèlerin qui poursuit le chemin prescrit et qui, au détour d'un virage, voit le soleil l'inonder de ses rayons bienfaisants. Ce n'est pas son obéissance qui a fait lever le soleil et qui a fait que celui-ci est ce qu'il est, mais elle a permis que ses rayons arrivent jusqu'à elle.

Bienheureux ceux qui cherchent Dieu dans le sentier de sa loi.

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1 commentaire
  • Selumiere Il y a 8 années, 11 mois

    Ezéchiel 36 : "Je vous donnerai un coeur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau [...], JE METTRAI EN VOUS MON ESPRIT et je ferai que vous suiviez mes prescriptions et que vous observiez et pratiquiez mes ordonnances." Tout cela nous est possible uniquement par l'esprit. Si la nouvelle naissance est nécessaire, c'est parce qu'elle nous permet de recevoir l'esprit de Dieu qui nous rend capable de marcher selon les lois de Dieu. Cherchez la vie de l'esprit. "La lettre tue mais l'esprit vivifie". "Tous ceux qui sont conduits par l'esprit de Dieu sont appelés fils de Dieu". Le Saint-Esprit ne va pas nous pousser à pécher contre la loi, en revanche, il va faire plus que la loi. Par exemple, certains passages nous disent de ne pas juger, d'autres disent que nous devons juger. Dieu est-il contradictoire? Non, mais ça veut dire qu'il y a des situations où nous devons juger, et d'autres où nous n'avons pas à juger. Qu'est-ce qui nous permet de discerner la volonté de Dieu dans ces situations? C'est uniquement la marche par l'esprit, car c'est le Saint-Esprit qui nous dira à quel moment nous devons juger. La marche selon la loi conduit au légalisme, la marche par l'esprit conduit à une dépendance totale à Dieu, ce qui est moins confortable, d'où notre tendance à être légaliste.