IL FAUT ET IL FAUDRA

Un lien d’amitié se crée souvent au cours d’un repas. Les conversations permettent une meilleure connaissance des autres. Une communion s’établit et les valeurs spirituelles apparaissent.
Partager un repas avec Jésus était un privilège, une joie intense.
Nous conservons ce privilège car être réunis autour de la Parole du Maître doit toujours être un moment d’enseignement.

J’espère que nous allons apprendre dans cette communion avec Dieu quelque chose d’utile pour notre vie, quelque chose qui fera grandir en nous son amour de la vérité.

En vérité, en vérité je vous le dis.

Plus nous aimons la Parole de Dieu, plus la Vérité grandit en nous.
Au cours de ce repas avec les siens les conversations étaient non seulement enrichissantes mais aussi d’une profondeur spirituelle qui dépassent notre entendement.

Les questions des disciples fusent de toutes parts.
Simon Pierre : Seigneur où vas-tu ?
Thomas : Nous ne savons pas où tu vas.
Philippe : Montre-nous le chemin.
Jude : D’où vient que tu te feras connaître à nous et non au monde ?

Jésus ne nous laisse jamais sans réponse.


Il répond à Pierre
: Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais mais tu me suivras plus tard.
Seigneur pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant, je donnerai ma vie pour toi !
En vérité je te le dis avant que le coq chante tu me renieras trois fois.
Notre amour pour suivre Jésus n’est pas seulement un moment d’exaltation.

Il répond à Thomas : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Il répond à Philippe : Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne m’as pas encore connu Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment dis-tu montre nous le Père ?

Il répond à Jude : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon père l’aimera, nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure en lui.
Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. La Parole que vous entendez n’est pas de moi mais du Père qui l’a envoyé. Jean.14/25 à 31.

Mais afin que le monde sache que j’aime le Père et que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné, levez-vous, partons d’ici. (Jean 14/31).

La marche est déterminante. Elle est utile pour aller d’un point à un autre. La marche avec Dieu n’est pas une errance, elle a un but.
Nous ne saurions demeurer longtemps au même point.
Inévitablement une voix se fait entendre à nos oreilles: « Levez-vous, partons d’ici ».
Tant que nous n’aurons pas atteint notre patrie céleste, sachons bien que ces mots retentiront comme un ordre de marche pour mettre un terme aux conversations les plus passionnantes et aux moments les plus heureux de la communion avec Dieu.

Le Seigneur était conscient de la mission qu’il avait à accomplir sur la terre.
Pour Lui, point de répit, il lui fallait aller de l’avant.
Ecoutez Jésus qui parle, s’adressant aux siens en même temps qu’à lui-même: « Levez-vous, partons d’ici ». Il sait pourtant qu’un avenir de souffrance de sang et de larmes les attend.

Mot d’ordre qui nous vient du Maître.
« Afin que tout le monde sache...que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné, levez-vous, partons d’ici ».
Il nous faut être attentifs à ces paroles émouvantes car elles expriment Sa volonté d’obéissance aux ordres de son Père. Jésus sait quelles souffrances l’attendent mais Il ne se laisse pas décourager pour autant.
Il ne recule pas et cependant il sait que son Père va se détourner de Lui et que cet abandon sera le moment le plus bouleversant de son agonie.
Cependant, Il n’hésite pas un instant devant la perspective d’une mort prochaine.
Il brûle d’accomplir la volonté de son Père et de prendre la terre et le ciel à témoin de son entière soumission au plan de Dieu pour le Salut du monde.

Ces paroles soulignent l’impatience de renverser les forteresses de l’adversaire et l’empressement avec lequel Jésus veut affronter son implacable ennemi « le Prince de ce monde ».
Elles mettent en évidence la capacité d’action du Seigneur.

Tout au long de ce chapitre, nous pouvons voir de quel dynamisme il fait preuve: Je vais, je reviendrai, je le ferai, je prierai.
Jésus apprécie l’action plus que l’observance du rite.
C’est en se levant de la table du souper qu’il prononce ces paroles.
Il préfère encore l’action à la conversation la plus agréable.

« Je ne parlerai plus guère avec vous ».

Ces paroles expriment tout l’amour que Jésus-Christ nous porte car Il ne veut pas demeurer en compagnie de ses bien-aimés tant que leur rançon n’est pas payée. Il ne veut pas non plus reprendre sa place à la droite de Dieu tant qu’il n’a pas connu l’humiliation de la croix et l’amertume de la mort.

Il faut toujours aller de l’avant (Exode 14 : 15).
Il faut sortir du monde quand l’appel de la Grâce a touché notre coeur. (2 Cor. 6 : 17).
C’est un appel sans équivoque qui retentit clairement. Jésus est en dehors du camp, à nous d’aller jusqu’à Lui. (Heb. 13 : 13).

Il faut rompre avec nos anciennes fréquentations si en tant que croyants nous nous trouvons dans la même situation que Lot à Sodome. « Sauve-toi pour ta vie ». (Gen. 19 : 17).

Il faut constamment dépasser le point où nous sommes arrivés, au fur et à mesure que nous avançons dans la Grâce. (Phil 3 : 13, 14).

Il faut se garder de toute complaisance envers soi-même. La moindre pensée de satisfaction personnelle devrait nous surprendre.

Il faut travailler pour le Seigneur quel que soit l’endroit où Il nous appelle. Vient un temps où nous devons quitter la chaude atmosphère des assemblées et le confort du foyer pour aller à la recherche des âmes qui se perdent. (Marc 16 : 15).

Il faudra défendre la foi dans les lieux où elle est tournée en dérision. Soyons prêts à tout quitter si cela est nécessaire pour la gloire du Seigneur. Prêts aussi à combattre l’adversaire. (Jude 3).

Il faudra aussi supporter les afflictions que le Seigneur nous enverra. (2 Cor 12 : 9).

Il faudra aller vers le Seigneur quand il nous appellera en sa Présence. (2 Tim. 4 : 6).
Chrétien que pourrait-il t’arriver de mieux que de quitter la terre pour aller vers ton Seigneur ?

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(Romains 1.16)

3 commentaires
  • Shell06 Ragamar Il y a 11 années, 11 mois

    amen
  • fleurdesiles2 Il y a 12 années, 3 mois

    Amen amen magnifique message. Que Dieu vous bénisse.
  • NSSP12 Il y a 12 années, 3 mois

    Vraiment il nous aller de l'avant dans la grâce. Merci pour cet enseignement
    • rosemonde Il y a 11 années, 9 mois

      wi son papa a pu au moins conservé cet argent et le gardé intacte c'est déja ça il aurait pu le dilapidé!
    • Eveline Simonnet Bénévole du Top Il y a 11 années, 9 mois

      Réponse à Aimée Clanet : A propos "d'amertume" : tu as raison Aimée, l'amertume est un terme beaucoup plus fort que "pessimisme", et je te remercie de me le souligner. Dans le Petit Robert, l'amertume est décrite ainsi : "un sentiment durable de tristesse mêlée de rancoeur, lié à une humiliation, une déception, une injustice du sort - découragement, dégoût, mélancolie" (ce qui est bien ce que décrit Sharmion). Quand au pessimisme : "c'est une disposition d'esprit qui porte à prendre les choses du mauvais côté, à être persuadé qu'elles tourneront mal. Le pessimiste est porté à être mécontent du présent et inquiet pour l'avenir". Mais trop de pessimisme n'entraîne-t-il pas vers l'amertume ?
    • Aimée Clanet Il y a 11 années, 9 mois

      Personnellement je suis d'un naturel à tendance pessimiste (mais je me soigne) mais je trouve quand même qu'il y a une "sacré" différence avec l'amertume. Le pessimiste a tendance à appréhender les choses (moi c'est par peur d'être déçue) l'amertume est de la rancœur !!! Enfin...c'est mon point de vue.