Le choix entre liberté et vengeance

Le choix entre liberté et vengeance
" Peu à peu, je suis entrée dans la liberté et la paix que donne le pardon "

" Car l'Eternel rend justice à son peuple et il a compassion de nous ses serviteurs " Deut.32v36

Tant que j'attendais que ma mère reconnaisse mes souffrances d'enfant...
Tant que j'espérais en vain, une fois adulte, qu'au moins une fois elle me dise " je t'aime "...
Tant que je ruminais le mal subi avant mon divorce...
Tant que je voulais que mon ex-mari se rende compte des souffrances vécues par nos enfants...
Tant que je m'acharnais à vouloir qu'il agisse autrement avec eux, cherchant à  ce qu'il « répare » leur relation, ou même qu'il " paie " pour toutes les déceptions subies...

Alors mon coeur était comme rempli d'un désir de vengeance car il restait gravé des mots " reconnaissance de dette ". Et tous mes élans, mes efforts, ne me permettaient qu'un pardon boiteux, une paix superficielle. Mon coeur restait serré, prisonnier, et mes relations avec eux comme gangrènées.

Et Dieu dans sa parole me disait : " Ne te laisse jamais dominé par le mal ; au contraire, sois vainqueur du mal par le bien ". Rom.12v21 et aussi : " Ne te venge pas toi même, laisse agir ma colère, car c'est à moi qu'appartient de faire justice, c'est moi qui rendrait à chacun selon son dû ". Rom.12v19

Alors j'ai du prendre une décision : renoncer à me faire justice, à obtenir réparation, renoncer à corriger quoi que ce soit, accepter que ma mère, mon ex-mari, ne changeraient peut être jamais.

Je reconnais bien mes blessures, ma haine, ma colère envers eux, mais j'ai fait le choix de la liberté, dans mon intérêt, pour ma paix.

Cela ne s'est pas fait en un jour, mais chaque fois que mon coeur se remplissait d'amertume et de rancoeur, que dans mon esprit les évènements passés redevenaient trop importants, je rechoisissais de laisser Dieu s'occuper de cette dette.

Peu à peu, je suis entrée dans la liberté et la paix que donne le pardon. J'ai appris aussi à satisfaire mon besoin d'être aimée auprès de mon Père Céleste et de ma famille en Lui. J'ai même reçu de Dieu de l'amour pour ma mère avec qui ma relation, sans condition maintenant, est tout à fait agréable. Je laisse à Dieu le choix du temps et de la manière pour mon ex-mari et sa relation avec ses enfants. J'ai compris que le chemin de l'autre n'est pas de ma responsabilité.

Et je continue d'apprendre, chaque fois que je me " brouille " avec quelqu'un. Ne plus m'attendre à ce que l'autre fasse le premier pas, reconnaissant ses torts, et surtout ne plus faire cas duquel a raison ou tort, me demande encore efforts et réflexion. Mais je progresse. A chaque nouvelle situation, je dois reconnaître que le plus important est la personne et ma relation avec elle.

Et le plus merveilleux, c'est que la liberté et la paix que cela me procure permet aussi à l'autre d'approcher, d'entrer dans la liberté du pardon pour lui même !

en partenariat avec : www.famillejetaime.com

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