Le combat (4)

Le combat (4)

1) INTRODUCTION.

Rappel de la dernière prédication : le soldat de Jésus est équipé des chaussures du zèle que donne l'évangile. En effet, dans le salut, le disciple est invité à explorer le royaume de Dieu, à aller de l'avant, à marcher de progrès en progrès dans sa communion avec le Seigneur. Pour cela, il a besoin d'être renouvelé au niveau de l'ardeur, de la ferveur.

Le bouclier de la foi permet d'avoir une vision différente, positive du contexte pour y voir la souveraineté, la seigneurie de Jésus. On réalise la réalité de Romains 8 : 28, la présence et le soutien de Dieu. Si notre vie Lui a été réellement donnée, alors cette foi saisit et proclame que le Seigneur prend soin de ce qui lui appartient.

Cette confiance permet de considérer l'épreuve non pas comme une montagne infranchissable mais comme un défi pour expérimenter la délivrance, la victoire, l'œuvre de Dieu.

2) LE CASQUE DU SALUT.

Le casque est employé pour la protection de la tête, siège du fonctionnement des pensées, de l'intelligence. C'est un terrain fertile utilisé par le diable qui parvient souvent à déstabiliser de nombreux chrétiens en leur insufflant ses propres pensées, ses idées, ses conceptions, ses raisonnements.

Le croyant peut être assailli par le doute, le découragement, l'apitoiement, la résignation, le ressentiment. Il peut tomber dans le piège de développer des à priori, des préjugés.

Etre équipé du casque du salut consiste à repousser les assauts, les pensées négatives de Satan. On trouve dans cette réalité la notion de sauvé (salut), c'est-à-dire de se trouver dans un état sain, avoir des pensées saines, pures, selon Dieu.

Une des caractéristiques du disciple vivant sans cette protection est la suivante : il dépend de ses sentiments, de ses émotions, de ses perceptions. C'est quelqu'un qui vit selon les expressions suivantes : "Je me dis; je pense; je crois (dans le sens de s'appuyer uniquement sur son ressenti intérieur); je ressens; il me semble…" Genèse 20 : 11; Genèse 32 : 20.

Ce mode de vie enferme l'enfant de Dieu dans des mensonges, des erreurs, des perceptions qui ne correspondent pas à la réalité selon Jésus.

1) Erreur par rapport aux autres Þ On prête à autrui des sentiments, des motivations qu'il n'a pas.

2) Erreur par rapport à soi-même Þ On accepte les pensées de dévalorisation, de dépréciation. C'est de l'auto dénigrement : "Je suis nul, incapable, je ne pourrai jamais y arriver…". On développe ce genre de pensées, on les cultive, on vit avec et on les considère comme étant normales, la vérité. C'est le culte du misérabilisme. Exemple de Gédéon : Juges 6 : 15.

3) Erreur par rapport à Dieu Lui-même Þ Mathieu 25 : 24, passage présentant un serviteur qui a une mauvaise vision de son maître à cause de conceptions erronées. Plusieurs souffrent de ces réalités, notamment ceux qui ont eu un père humain sévère, implacable, absent ou qui ont manqué d'amour et d'affection pendant leur enfance. D'autres ont connu un contexte de vie ou régnaient les interdits, les obligations, les devoirs…Ils font ensuite une projection sur le Seigneur et le voient d'après le modèle humain défectueux.

Le soldat de Jésus est invité à se saisir du casque du salut pour que s'opère une prise de conscience de ces vérités. Puis il s'agit de dénoncer ces pensées, de les rejeter par la prière et l'intercession, de manifester de la volonté, de la détermination afin de leur faire barrage, de ne plus les recevoir, les développer.

Il est important de refuser ces conceptions qui ne sont pas en harmonie avec le cœur de Dieu pour les remplacer par celles du Seigneur Þ Philippiens 4 : 8.

Une discipline personnelle est à manifester pour canaliser, orienter l'esprit vers le royaume de Dieu.

En collaboration avec cet effort de chacun, le Seigneur veut opérer un renouvellement de la mentalité, de la façon de raisonner, de penser : Romains 12 : 2. Une remarque cependant : cette transformation par l'Esprit s'effectue en accord avec le croyant quand sa vie a été offerte à Jésus (Romains 12 : 1) Ainsi, le Saint-Esprit a toute la liberté d'action, d'intervention pour œuvrer.

3) L'EPEE DE L'ESPRIT.

La Parole de Dieu est une lampe pour éclairer la marche du disciple : Psaume 119 : 105. Elle est aussi une nourriture : Mathieu 4 : 4 "Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu".

Nous prenons soin de notre corps en le nourrissant plusieurs fois par jour. Nous avons à notre disposition une grande variété de produits (Bio, allégés…) Question : avec quel type de nourriture alimentes-tu ton âme et ton esprit ? Quels programmes télé te nourrissent ? De quelles lectures t'imprègnes-tu ? A quelles conversations participes-tu ? En effet, sous le prétexte de la liberté d'expression, on peut tomber dans le piège de la critique, du dénigrement systématique. Un enfant de Dieu peut malheureusement se nourrir (Et éventuellement se délecter) de ragots, de rumeurs, de paroles négatives. L'attitude de sagesse consiste dans ce cas à prendre ses distances Þ 2 Timothée 2 : 22; 2 Timothée 3 : 1-5.

Mathieu 4 : 4 Þ La Parole de Dieu est pour le disciple une véritable nourriture adéquate, équilibrée, consistante. Il ne s'agit pas d'avoir une approche légaliste qui met l'accent sur le devoir, l'obligation, l'absolue nécessité de lire la bible (sinon, on est privé de bénédiction !) Il est préférable plutôt d'être motivé par le désir d'être instruit, enseigné, édifié, fortifié, consolé, réprimandé éventuellement par le Seigneur rempli de compassion pour ses enfants.

Il est important de ne pas faire de blocage quand on rencontre des passages difficiles, mais de décider néanmoins de prendre du temps pour la réflexion, la méditation.

Jean 14 : 26 Þ Le Saint-Esprit ne peut rappeler que des paroles de Jésus que l'on a "entendues" lors de la lecture des Ecritures.

La Parole de Dieu devient une épée efficace, non pas quand elle reste dans le fourreau, mais quand elle est utilisée, c'est-à-dire prononcée, confessée, citée avec foi et bien sûr vécue. Citation de Derek Prince : "Il est important de réaliser que l'épée de l'Esprit n'est pas la bible sur l'étagère ou sur la table de chevet. Cela ne fait pas peur au diable. Mais lorsque vous prenez l'Ecriture en bouche et que vous la citez directement, alors elle devient l'épée de l'Esprit."

Romains 10 : 9 "Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé".; Marc 11 : 23 : "Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son coeur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir". Þ Jésus souligne la nécessité de la foi, mais aussi de la proclamation de celle-ci.

Dans un contexte de guerre spirituelle dans laquelle est impliqué le soldat de Dieu, il est nécessaire de prononcer des paroles de foi, de vérité issues de l'évangile afin d'être trouvé victorieux sur les puissances de ténèbres.

Quand on est assailli par des pensées négatives, on peut opposer efficacement la Parole. Jésus Lui-même s'est opposé aux manœuvres diaboliques de l'Ennemi en lui répliquant systématiquement : "Il est écrit" (Et non pas : "Je me dis, je pense, il me semble…")

C'est à nous de saisir et de brandir l'épée de l'Esprit, et pas au Seigneur. Quand nous la confessons et la proclamons, elle devient puissante, performante par la vertu du Saint-Esprit. Nous touchons du doigt la réalité de notre collaboration avec le Seigneur qui agit en fonction de notre participation et de notre engagement.

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