Le sacrifice suprême. (Première de trois parties)

Cette semaine nous lisons : Genèse chapitre 22 versets 1 à 19

 À l’âge de 100 ans, Abraham devient père pour une seconde fois mais cette fois-ci c’est différent. L’enfant qui vient de naître est le fils promis par Dieu plusieurs années auparavant, fils que sa femme Sarah allait lui donner. Son nom : Isaac. Abraham a vu grandir ce fils et maintenant il est un jeune homme de 25 ans environ (selon l’historien juif Josèphe). Abraham a de quoi d’être fier d’Isaac. À chaque fois qu’il le regarde, il ne peut que remercier Dieu pour sa bonté envers lui. Mais voilà qu’un jour, le Seigneur lui demande quelque chose d’inouï : de partir pour le pays de Morija et d’offrir en sacrifice son fils bien-aimé, Isaac (verset 2). Comment Abraham va-t-il réagir ?

Certainement qu’Abraham ne devait pas en croire ses oreilles ! Il devait se demander s’il avait bel et bien entendu Dieu lui demander une telle chose ! Pendant la nuit (et quelle nuit il a dû passer !) il a pris la décision d’obéir à Dieu, peu importe le prix. Pour lui, l’obéissance à son Créateur était plus important que tout au monde. Au verset 3, on lit « qu’Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui 2 serviteurs et son fils Isaac. »

Trois jours de marche avant d’atteindre le lieu du sacrifice, ça donne beaucoup de temps pour réfléchir. Quelles luttes intérieures ont dû faire rage dans l’esprit d’Abraham ! Quelle torture du cœur à chaque fois qu’il regardait Isaac marchant à côté de lui. Mais au fur et à mesure que le groupe avançait, Abraham repassait dans son cœur les promesses de Dieu. L’Éternel n’avait-il pas promis que d’Isaac sortirait une postérité ? (Genèse 17 /19) Sa foi en Dieu fut alors fortifiée tellement que, lorsque son fils lui demanda où était l’agneau pour le sacrifice (v. 7), il lui répondit : « Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste.» (v.8)

Une fois rendus sur la montagne désignée par le Seigneur, la foi d’Abraham est soumise à une dure épreuve. Il n’y a pas d’agneau qui l’attend. Il devra donc aller jusqu’au bout de son obéissance et sacrifier son fils. Comme Abraham lève le couteau pour égorger Isaac, l’ange de l’Éternel l’interpelle et lui dit de ne pas faire de mal à son fils (v. 11 et 12). Il lui montre un bélier qui était retenu dans un buisson. Abraham le prend et l’offre à la place de son fils. En récompense pour son obéissance, le Seigneur renouvelle sa promesse de bénir Isaac et de multiplier sa postérité (v.17).

 Abraham a appris beaucoup à travers cette épreuve. Premièrement, que Dieu devait avoir la première place dans son cœur. Deuxièmement, que Dieu tient ses promesses et les accomplit toujours. Troisièmement, que le Seigneur pourvoit au besoin. (v.14)

Quelle joie devait remplir le cœur d’Abraham lorqu’il retourna à son campement accompagné de son cher fils. C ‘était comme si Dieu le lui avait donné une seconde fois. Sa foi et son obéissance lui avait permis d’expérimenter la grandeur de la miséricorde du Seigneur.

Ma prière : Seigneur, donne-moi la force d’être obéissante à ta voix même quand tu me demandes de faire quelque chose de difficile. Aide-moi à m’appuyer sur tes merveilleuses promesses. Amen

Versets-clé : Genèse 22 : 12 : « … car je sais maintenant que tu crains Dieu et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »

 

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(Romains 1.16)

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