Le travail : un appel, pas un fardeau

Le travail : un appel, pas un fardeau

Chaque année, le premier lundi de septembre, les Américains célèbrent la fête qu’ils appellent “Jour du Travail”. Cette fête est décrite comme “la reconnaissance annuelle nationale des contributions qu’ont apportées les travailleurs pour garantir la puissance, la prospérité et le bien-être de la nation”. C’est une journée à l’occasion de laquelle le travail – et ceux qui le font – sont célébrés.

Il est intéressant de noter que le travail n’est pas reconnu de cette façon par tout le monde. En réalité, on s’en plaint souvent ou on l’accepte en grommelant. Sur notre planète – que ce soit dans les grands bureaux des dirigeants ou dans les petits bureaux des secrétaires, au magasin ou à la réception – des millions d’hommes et de femmes considèrent leur travail comme un mal nécessaire, inéluctable, un simple moyen de pourvoir à leurs obligations financières et une façon de passer le temps entre deux week-ends ou entre deux périodes de vacances.

Et pourtant, comme le signifie ce ‘Jour du Travail’, le travail devrait être commémoré et honoré. Oui, c’est vrai, il peut parfois être fastidieux, ennuyeux, embêtant, agaçant, pénible et douloureux, et parfois même tout cela à la fois. Mais le travail est aussi noble, important, essentiel, édifiant, stimulant, et, sur le plan pratique, il constitue une façon de servir l’humanité et le monde autour de nous.

Les média semblent totalement captivés par tout ce qui touche à la célébrité: acteurs de cinéma et de télévision, musiciens et chanteurs, athlètes professionnels et auteurs connus. Et pourtant, les gens qui contribuent le plus à notre société sont ceux qui travaillent dur dans l’anonymat le plus complet. Cela inclut les enseignants, les chercheurs, les ingénieurs, les chefs d’entreprise et les managers, les programmeurs informatiques, les assistants et le personnel administratifs, les docteurs, les infirmières, les avocats, les livreurs, les représentants de commerce, les conseillers financiers, les comptables, les experts en communication, les artistes et les gens de marketing.

Bien sûr, si vous vous retrouvez dans un travail qui ne correspond pas à vos intérêts et à vos talents, cela peut être frustrant et décourageant. Mais le travail possède une valeur intrinsèque, que vous soyez en train de régler un sinistre pour un assuré, de vous occuper d’un client mécontent, d’effectuer une présentation pour une vente de grande envergure ou de négocier une fusion. En fait, la Bible nous offre des perspectives très utiles sur le travail. Considérez ce qui suit:

Le travail a été décrété par Dieu. Au début, Dieu avait prévu que les hommes soient les gérants de la terre et de tout ce qu’elle contenait. Le péché – ou désobéissance à Dieu – n’a pas diminué la valeur du travail; il a juste rendu le travail plus dur. “L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder” (Genèse 2:15). “…le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie… C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain” (Genèse 3:17-19)

Le travail constitue un appel spécifique de Dieu à notre égard.
Le travail implique une sorte d’appel, pour des rôles que nous jouons en utilisant nos dons individuels, nos aptitudes, notre expérience et nos talents. “Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions” (Ephésiens 2:10)

Le travail fait honneur à Dieu.
C’est une chose que de travailler pour plaire à quelqu’un d’autre: les responsables de notre entreprise, ou nos supérieurs hiérarchiques directs. Mais travailler pour plaire à Dieu, ça c’est un bien plus grand but, un privilège et un honneur immenses. “Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes” (Colossiens 3:23)

Le travail a pour résultat la provision de Dieu. Notre travail a pour résultat des produits ou des services qui sont utiles à la société. Il a aussi pour corollaire une compensation matérielle qui nous permet de subvenir à nos besoins quotidiens. La Bible nous enseigne que Dieu pourvoit aux besoins de ses enfants, et qu’il se sert souvent du travail comme moyen de nous offrir cette provision. “Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément: Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus.” (2 Thessaloniciens 3:10)



© MANNE DU LUNDI est un article hebdomadaire de CBMC INTERNATIONAL, un ministère évangélique à but non lucratif qui a pour objet de servir les gens d’affaires et les professionnels qui veulent suivre Jésus, de présenter Jésus-Christ en tant que Seigneur et Sauveur auprès des autres gens d’affaires et professionnels.

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