Les épreuves qui viennent des circonstances N°29

David et Goliath

Dans ce récit, les armées des Philistins et l’armée d’Israël se font face de chaque côté d’un endroit appelé la vallée du Térébinthe. Goliath, soldat redoutable mesurant près de trois mètres, s’avance et propose aux Israélites un combat singulier: «Je suis un Philistin; vous êtes des esclaves de Saül. Choisissez parmi vous un homme qui vienne me combattre. S’il peut me vaincre et me tuer, nous serons vos esclaves; mais si c’est moi qui peux le vaincre et le tuer, c’est vous qui serez nos esclaves.» (1 Samuel 17 : 8-9)
Ces quelques mots ont un pouvoir dévastateur; le roi Saül et toute son armée sont écrasés de terreur. Goliath ne craint pas la répétition, puisqu’il va renouveler son scénario matin et soir durant quarante jours!

Pour Israël, ces circonstances sont épouvantables, pourquoi?
- Elles paralysent des milliers d’hommes qui ne travaillent plus et sont absents de leurs familles.
- Elles minent chaque jour davantage les nerfs et la santé de l’armée.
- Elles humilient et terrorisent le peuple tout entier.
Les paroles de Goliath en sont à l’origine. Elles sont mensongères, insultantes, angoissantes, remplies de haine.
Malheureusement, le roi Saül et son armée, par leur mutisme, semblent les accepter. L’ennemi dicte ainsi ses conditions et fixe les règles du jeu sans que l’armée de Dieu, obnubilée par les circonstances, en prenne véritablement conscience. N’aurait-elle pas pu, comme maintes fois par le passé, chercher la pensée prophétique de son Dieu? Obéir à sa parole? Suivre ses stratégies?

Si nous regardons nos circonstances par l’objectif que l’ennemi nous tend, nous serons à coup sûr écrasés de terreur. Ses intentions ne changent pas: je vais te tuer ou faire de toi mon esclave!
Loin du champ de bataille, un jeune berger nommé David prend soin de ses moutons. Ses trois frères aînés ont été enrôlés par Saül, et Jessé, leur père, l’envoie prendre de leurs nouvelles.
Chargé de victuailles, David les rejoint au front. Pendant qu’ils conversent, Goliath s’avance et répète son défi habituel. Toute l’armée recule devant lui! David questionne les soldats sur le sujet et s’exclame: «Qui est donc ce Philistin païen qui ose insulter l’armée du Dieu vivant?» (1 Samuel 17 : 26) Son frère aîné le traite de prétentieux et de vaurien; David lui tourne le dos et poursuit son investigation.

Le roi lui-même finit par entendre parler de l’intérêt du jeune berger pour cette affaire et le fait aussitôt venir à lui. David lui dit: «Majesté, personne ne doit perdre courage à cause de ce Philistin. J'irai, moi, me battre avec lui.» (1 Samuel 17 : 32) Saül essaie de l’en dissuader, soulignant qu'un enfant ne peut se battre contre un tel géant. David répond: «Majesté, quand je garde les moutons de mon père, si un lion ou un ours vient et emporte un mouton du troupeau, je le poursuis, je le frappe et j'arrache la victime de sa gueule. S'il se dresse contre moi, je le saisis à la gorge et je le frappe à mort. C'est ainsi que j'ai tué des lions et des ours. Eh bien, je ferai subir le même sort à ce Philistin païen puisqu'il a insulté l'armée du Dieu vivant. Le Seigneur qui m'a protégé des griffes du lion et de l'ours saura aussi me protéger des attaques de ce Philistin.» (1 Samuel 17 : 34-37)

David est venu avec la fraîcheur de sa jeunesse et de son amitié avec Dieu. Ses paroles sont plus belles qu’un coin de ciel bleu au sein de la tourmente; elles sont vraies, elles rétablissent l’honneur de l’armée, elles sont enthousiasmantes parce que pleines d’espérance. Elles expriment prophétiquement ce que les soldats n’auraient même pas osé rêver: Goliath tué, les armées ennemies en fuite et celle d’Israël honorée et victorieuse.
Saül lui donne son accord et lui propose son propre équipement militaire; mais David n'y étant pas habitué y renonce, préférant affronter le géant muni de cinq pierres et de sa fronde. Il s'avance vers Goliath qui, précédé de son porteur de bouclier, vient également à sa rencontre. Le Philistin n'éprouve que du mépris pour le jeune homme, le maudit par tous ses dieux et ajoute: «Viens ici, que je donne ta chair en nourriture aux oiseaux et aux bêtes sauvages.»

«Toi, répond David, tu viens contre moi avec une épée, un javelot et une lance; moi je viens armé du nom du Seigneur, le Dieu des troupes d'Israël, que tu as insulté. Aujourd'hui même, le Seigneur te livrera en mon pouvoir; je vais te tuer et te couper la tête. Aujourd'hui même, je donnerai les cadavres des soldats philistins en nourriture aux oiseaux et aux bêtes sauvages. Alors tous les peuples sauront qu'Israël a un Dieu, et toute la communauté d'Israël saura que le Seigneur n'a pas besoin d'épée ni de javelot pour donner la victoire. Il est maître de cette guerre et il va vous livrer en notre pouvoir.» (1 Samuel 17 : 44-47)

Goliath se remet en marche. David, lui, court à sa rencontre, prend une pierre dans son sac et la lance au moyen de sa fronde. Comme un évangéliste le disait, c’est le premier missile téléguidé de l’Histoire; il atteint le géant entre ses deux «clignoteurs». La pierre s'enfonce dans le front de l’homme qui s'écroule face contre terre.

Mise en page de Marianne Dubois

Carlo Brugnoli est disponible pour enseigner dans votre groupe de jeunes, votre église, votre région. Cet enseignement est gratuitement à votre disposition en vidéo sur le site: www.carlobrugnoli.net

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