Levez-vous, voici Le Juge !

Levez-vous, voici Le Juge !

Celui qui s'arroge le titre de juge de la vérité et de la sagesse sombre sous le rire des dieux. (Albert Einstein). 

Il y a un peu plus de 10 ans que j'ai lu le livre "La Cabane", de W. P. Young. Dès sa publication, le livre est devenu un best-seller, tout en étant très controversé. Certains pasteurs ne se privaient pas de mettre en garde leurs brebis à son sujet. Ce n'est pas de cette controverse dont je voudrais parler, mais plutôt d'un chapitre du livre qui évoque la question du jugement, qui m'a beaucoup marquée. Et qui me marque toujours, d'ailleurs.

Mack, le héros de l'histoire, était devant Madame la Juge.  Elle demanda à Mack s'il réalisait qu'il se présentait devant elle pour juger Dieu et l'humanité, y compris ses enfants. Consterné, Mack protesta avec véhémence, disant qu'il n'avait pas la capacité ni le désir de juger.

La juge lui répondit avec un soupçon de sarcasme : “Oh, ça, ce n'est pas du tout vrai. Tu t'es déjà montré tout à fait capable de juger. Tu as jugé beaucoup, pendant toute ta vie. Tu as jugé les actions et les motivations des autres, comme si tu détenais la vérité ; tu as jugé les gens selon la couleur de leur peau ou leur façon de s'exprimer ; tu as jugé l'histoire des personnes et leurs relations avec les autres ; tu as même jugé la valeur d'une vie selon ton concept de la beauté. De toute évidence, tu es expert dans cet exercice.”

Ouh là là, j'ai été en effet très marquée par ce chapitre, parce que moi aussi, je suis experte en la matière.

Dans le passé, j'ai déjà relaté plusieurs histoires sur cette notion de jugement ; mais celle-ci vient immédiatement à mon esprit : un jour je faisais mes courses au supermarché ; j'ai vu une dame qui pesait plusieurs kilos de trop (c'était déjà un jugement...). Son chariot était plein de chips, de boissons gazeuses sucrées, et de bonbons. “Ah”, je me suis dit, “c'est bien la dernière chose dont elle a besoin !

Immédiatement après, j'ai entendu un petit chuchotement (le Saint-Esprit est si délicat...) “Sais-tu si cette femme a un problème de thyroïde ? Sais-tu si elle achète ça tout simplement pour fêter un anniversaire ?” Aïe Aïe... !

Dans son livre au sujet du Réveil au Pays de Galles, Roy Godwin dit ceci : “Je ne veux pas juger, je ne veux pas condamner. Je n'approuve pas le péché mais je ne veux pas prendre l'habitude de juger les pécheurs sur une première impression. Bien entendu, le moment arrive toujours où il faut prendre en compte ce que Dieu a dit : le péché, c'est le péché. Mais nous devons d'abord – en tout premier lieu - déclarer que Dieu connaît les pécheurs et qu'il les AIME.

Je déteste l'acte de juger en moi. D'où viennent mes critères ? Mes jugement sont superficiels, basés sur mon humeur du moment et sur mes propres besoins. Juger, c'est me penser supérieure aux autres. Le désir de mon cœur, c'est de vraiment laisser tout jugement à notre Dieu d'amour qui nous connaît profondément, justement, clairement et parfaitement. Heureusement, Il ne me juge pas comme moi je juge les autres.

Sonde-moi, ô Dieu, pénètre mon cœur,
examine-moi, et pénètre les pensées qui me bouleversent !
Considère si je suis le chemin du mal
et dirige-moi sur la voie de l’éternité 

AMEN et

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