L'offrande d'Abraham

"Il [Abraham] pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection
" (Héb. 11.17-19)Au temps d'Abraham, les sacrifices humains étaient en usage chez tous les peuples environnants : Phéniciens, Moabites, Ammonites, etc. Leurs divinités sanguinaires les tenaient dans la crainte, l'oppression et le fanatisme. Si nous lisons le récit de Gen. 22.1-18, nous découvrons un Dieu complètement différent d'un Baal ou d'un Moloch ; un Dieu qui demande une offrande intérieure et non extérieure. C'est aussi une préfiguration du sacrifice de Jésus à la croix.
L'ordre :
Abraham répond à l'appel de Dieu : "Me voici". L'ordre que Dieu lui donne va à l'encontre de toute logique. Il est totalement incompréhensible :
À l'intelligence : L'Éternel serait-il donc comme les divinités païennes ?
Au cœur : "… Ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac."
À la raison : "… c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre" (Gen. 21.12).
L'attitude d'Abraham :
Abraham fait entièrement confiance à l'Éternel. Il dit à ses serviteurs : "Nous reviendrons". Ce n'était pas un mensonge, mais un acte de foi.
Abraham fait calmement face aux questions embarrassantes. Lorsque son fils lui demande : "Où est l'agneau ?", il répond : "Dieu se pourvoira lui-même !"
Abraham accomplit le sacrifice. Sa foi est plus forte que ce que ses yeux voient, et même que ce que font ses mains.
L'attitude d'Isaac :
Isaac porte le bois de son holocauste. "Abraham chargea le bois sur son fils."
Isaac accepte dans l'obéissance. Aucune résistance n'est mentionnée.
Dieu intervient et renouvelle sa promesse :
L'Éternel arrête le bras d'Abraham et pourvoit au sacrifice par un bélier. Dieu ne nous éprouve pas au-delà de nos forces : (1 Co. 10.13)
Les promesses de Dieu à Abraham (Gen. 13.16 ; 15.5 ; 17.4-6) sont confirmées par serment, et cela à cause de son obéissance.
Conclusion :
Parce que le Père Céleste a accepté de sacrifier son Fils, son unique, celui qu'il aimait, Jésus,
Parce que Jésus a porté le bois de son sacrifice, qu'il s'est livré lui-même sans résistance, dans une parfaite obéissance à la volonté de son Père, nous sommes aujourd'hui sa postérité, ses enfants, si toutefois nous avons la foi d'Abraham (Gal. 3.6-9).
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