L'unité de la Trinité

L'unité de la Trinité

« Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera.» (Jean 16 :14-15)

L’Esprit de Vérité qui s’exprima par la plume de Salomon a enseigné ce même esprit de sacrifice personnel enseigné par Christ :

« Qu’un autre te loue, et non ta bouche, un étranger et non tes lèvres. » (Prov 27 : 2).

Nous ne pouvons, vous et moi, parler de notre propre gloire, ni nous vanter de ce que nous sommes, mais les autres peuvent bien parler de nous. Vous et moi, nous fanfaronnons si nous disons : « Regardez ce que j’ai fait » D’un autre côté, suivant le même principe, le Seigneur permet quelquefois qu’une autre personne fasse notre éloge. Nous ne voyons jamais le Seigneur Jésus en train de se vanter de ce qu’Il a fait pour Son peuple, mais nous voyons combien le Saint Esprit Le glorifie. Nous voyons combien le Père veut Le glorifier.

Le Père glorifie le Fils, le Fils glorifie le Père, et le Saint Esprit glorifie le Fils. Remarquez dans Philippiens combien le Fils « s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » (Phil 2 :8-11)

Christ ne se glorifie pas Lui-même, et Il n’a pas seulement par Son exemple enseigné ce principe, mais Il a également déclaré : « Je ne puis rien faire de moi-même : selon ce que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai. » (Jean 5 :30-31) Nous ne pouvons ni nous justifier, pas plus que nous donner de la gloire, laissons les autres dire du bien de nous.

Ces déclarations du Fils de Dieu, ainsi que notre texte, révèlent l’égalité de la Trinité-Père, Fils et Saint Esprit. Ils se glorifient l’un l’autre.

De même, l’Esprit de Vérité ne parle pas de Lui-même Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais Il dira tout ce qu’Il a entendu, et il vous annoncera les choses à venir ». (Jean 16-13) C’est cela la Trinité, le Dieu des cieux. Le Fils ne parlera pas de Lui-même, Le Saint Esprit parlera pour le Fils. Le Père parle pour le Fils. Ils se donnent gloire l’un à l’autre mais ils ne se glorifient pas eux mêmes.

Pensez à la réprimande que ceci constitue pour ceux qui enseignent leurs propres interprétations de la Parole de Vérité. Notre sauveur déclare : « L’Esprit de vérité…..vous conduira dans toute la vérité » c’est la Parole écrite. Nous ne sommes pas autorisés à ajouter notre propre philosophie ou notre manière de voir les choses à la Parole écrite. « Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en Lui un refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’Il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur » (Pro.30 :5-6) Nous n’avons pas le droit de prendre une partie des Ecritures et dire : « Bien, ceci date d’une autre époque au cours de laquelle toute la parole devait être prise avec des réserves car nous pensons que le tout-puissant Esprit inspiré manquait de vocabulaire pour exprimer ce qu’Il avait à dire. Nous ne pouvons rien ajouter ou retrancher à la Parole de Dieu.

L’Esprit de Vérité ne vous annoncera pas que des choses à venir, mais Il nous aidera également à nous rappeler les choses anciennes. Lorsque nous arrivons à la croisée des chemins, le Seigneur porte à notre souvenance des choses qu’Il nous a dites : « Mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit . Je vous laisse ma paix je vous donne ma paix, je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. » (Jean : 14/26-27) Lorsque Christ était physiquement avec Ses disciples, ceux-ci n’avaient pas assez de maturité spirituelle pour comprendre ce qu’Il leur avait dit. Toutefois, lorsque ces choses commencèrent à s’accomplir, lorsque le Seigneur Jésus est sorti du tombeau, Ils se sont souvenus : Le saint Esprit a pris les choses que Christ leur avait dites, et les a portées à leur souvenance. Le Saint -Esprit rappelle à notre souvenir la paix de Dieu que nous oublions si souvent.

La gloire de Christ est le thème central de l’Evangile. Notre texte d’aujourd’hui concerne le futur : « Il me glorifiera, » mais l’Esprit de vérité parle également de la gloire présente de Christ : « Quand sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, Il rendra témoignage de moi » (Jean 15-26) Christ ne sera pas glorifié seulement dans l’éternité, mais Il le sera maintenant dans le temps présent, dans nos cœurs.

Glorifier Christ est l’objectif principal de l’Esprit de vérité lorsqu’Il parle de ces choses ou bien qu’Il les rappelle à votre esprit. Notre texte met en évidence la douceur et l’humilité de Christ quand nous pensons qu’Il est quand même l’égal du Père. Il pensait que cela n’était pas un crime que d’être l’égal de Dieu. Le saint Esprit va suivre ce merveilleux plan de salut. Il va nous montrer l’amour du Père, nous montrer l’amour du Fils, et Il nous montrera combien l’œuvre de rédemption, réalisée par le Seigneur Jésus, devient effective dans nos cœurs par Son oeuvre de sanctification. Notre salut résulte de l’œuvre de la Trinité dans nos cœurs : choisis par le Père, rachetés par le Fils, et sanctifiés par le Saint Esprit.

C’est comme le montage d’une société : elle a un nom et plusieurs membres : Dieu le Père, Dieu le Fils, et Dieu l’Esprit Saint qui sont une même essence. Le terme « essence » veut dire qu’ils ont réalisé une fusion. L’église a un nom corporatif, mais ce sont les membres de la congrégation qui la constituent, et il en va de même pour la Trinité : il y a trois personnes et un seul Dieu cependant. Dieu est l’être, c’est le nom du corps de société de la Trinité. Les choses concernant le salut sont toutes la propriété de la Trinité. Le Seigneur Jésus parle de cela dans sa prière d’intercession :

«Et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi, et je suis glorifié en eux. » (Jean 17-10)

Ainsi que nous pouvons voir dans Jean 16-16, le Seigneur Jésus dit tout cela à Ses disciples afin de les préparer à Son absence corporelle : « Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez, car je vais au Père Jésus est en train de leur dire que dans notre voyage dans le désert, il y a une période où nous ne Le verrons qu’au travers de la foi. Il est en train de les préparer aux difficultés qui les attendent, et la chair sera crucifiée. Ni la chair, ni le sang n’entreront dans le Royaume des cieux : notre cupidité, notre orgueil, tout ce qui est de la chair doit être mortifié. Jésus leur dit qu’il y aura un facteur temps dans un processus de sevrage.

Ainsi le départ corporel du Seigneur était la cause de leur grande préoccupation, car ils marchaient par la vue, ce que nous faisons tout naturellement. Lorsque nous rencontrons de l’opposition, tous nos projets et nos espérances semblent s’effondrer.

« Jésus connut qu’ils voulaient l’interroger, et Il leur dit : vous vous questionnez les uns les autres sur ce que j’ai dit : Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez. En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous lamenterez, et le monde se réjouira : vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. » (Jean 16 :19-20)

Il y aura une période de tristesse et de pleurs, où il nous semblera que le monde nous a vaincus. Il y a des moments où nous apprendrons à connaître que c’est pour que le Seigneur envoie la délivrance, et tous les chagrins que nous avons eu à affronter lui serviront à produire la bénédiction qu’Il a en réserve. Jésus ne leur accorde pas de connaître la fin des choses dès le commencement. Il ne leur permet pas de comprendre Son plan, parce qu’Il désire que nous marchions par la foi. Le Saint Esprit met en nous cette autorité, ce caractère directeur nous apprend à marcher par la foi, et à cause de cela, il semblera qu’apparemment tout fonctionne à l’opposé de ce que nous avions espéré. Nous pouvons avoir tout envisagé, penser que nous savons parfaitement ce qu’il va arriver, et nous découvrons que cela se dirige à l’inverse de ce à quoi nous nous attendions. Tout ce que nous avions imaginé a disparu du bord de la route. Nous nous attendons alors au Seigneur comme seule issue ,et notre tristesse est changée en joie, pas seulement dans des choses matérielles mais également dans des choses spirituelles.

Même si les disciples ont pensé que leur Seigneur les avait prévenus de Son départ, Il est clair qu’ils ne l’ont pas compris : « Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : maintenant, le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en Lui. Si Dieu a été glorifié en Lui, Dieu aussi Le glorifiera en Lui-même, et Il Le glorifiera bientôt. Mes petits enfants, Je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous Me chercherez ; et, comme J’ai dit aux juifs : Vous ne pouvez venir où Je vais, Je vous le dis aussi maintenant. » (Jean 13 :31-33) Jésus est en train de les préparer à admettre que toutes leurs attentes inutiles ainsi que le royaume qu’ils avaient conçu dans leurs pensées pour cette vie sont superficiels et vains. C’est ce que vous et moi allons découvrir au-travers de nos existences. Nous pouvons faire autant de plans que nous le voulons, et nous pouvons avoir pensé à tout, mais le Seigneur a Son plan, et Son plan va à l’opposé du nôtre. Dans chacune des luttes auxquelles nous avons à faire face dans notre existence, le Seigneur, à la fin, aura la gloire car Il fera cela d’une manière à laquelle vous n’auriez jamais pensé.

Il y a plusieurs années, le Seigneur m’avait fait une promesse, et pendant vingt ans j’ai pensé que cela pouvait se produire. Vingt ans plus tard, le Seigneur s’est servi d’un passage des Ecritures pour attirer mon attention sur le fait qu’Il avait réalisé Sa promesse et que je ne m’en étais même pas aperçu. C’était absolument contraire à tout ce que j’avais pu imaginer. C’est souvent ce que je pense lorsque les gens essaient de comprendre les prophéties. Tout ce que nous avons imaginé ne se produira pas, car le Seigneur nous fait passer par un chemin que nous ne connaissons pas et Il veut que nous abandonnions notre marche par la vue et notre manière de concevoir les choses. Dieu recevra la gloire de Son propre travail.

Lors de l’arrestation du Seigneur Jésus, les disciples, en quelques heures, ont perdu la vision des choses, tant sur le plan physique que sur le plan spirituel. Ils étaient dans le désespoir. Leur foi s’était éclipsée, et ce qui était en train de se passer ne ressemblait en rien à ce qu’ils croyaient : tout ce qu’ils pouvaient voir c’était que le Seigneur allait être crucifié. Leur royaume tout entier disparaissait. Nous devons comprendre que le Seigneur nous amène à placer au second plan toutes les choses que nous avions imaginées. Nous devons arrêter d’essayer de marcher par la vue. L’Esprit veut conduire. Il veut glorifier Christ, et Il veut nous conduire dans l’empreinte des pas de Jésus, un chemin que de par notre nature, nous ne connaissons pas.

« Et Il leur dit : quoi ? Et ils lui répondirent : ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont crucifié. Nous espérions que ce serait Lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées. » (Luc 24 :19-21) Jésus était ressuscité des morts, Il s’était montré aux femmes et les disciples ne l’ont pas cru. Nous nous acharnons à marcher par la vue, alors que le Seigneur est en train de nous parler et nous ne le reconnaissons pas. Les disciples ne savaient plus que faire. Ils étaient incapables de croire, et ne pouvaient réaliser qu’ils étaient en train de parler avec le Seigneur Jésus.

«J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. » (Jean 16 :12) Ils ne pouvaient recevoir parce que les choses qu’Il leur avait dites, ils ne pouvaient les croire. « Porter » se traduit par « prendre possession de ». Cette marche par la vue devait être supprimée, alors le Seigneur pourrait leur parler au sujet de la marche par la foi. Lorsque le Seigneur nous amène à un point où il n’y a plus qu’une seule possibilité et que nous pouvons marcher par la foi seulement, alors nous pouvons commencer à saisir ce que le Seigneur nous dit dans Sa Parole.

Pierre était encore tellement charnel qu’il ne pouvait s’emparer, ou agripper la vérité de ce que Jésus leur avait dit concernant Son départ. Ce n’est qu’à partir du moment où la chair a été crucifiée qu’ils ont commencé à raisonner de façon spirituelle. Cette période d’éclipse spirituelle n’était pas appelée à durer, mais le Seigneur les a conduit là pour leur montrer que toutes choses hors de Lui étaient complètement vaines. Tout ce qui concerne la chair, et tout ce qui est de la marche par la vue devait être éliminé. Ils ont commencé ensuite à voir les choses dans la lumière spirituelle et à marcher par la foi. Alors le Seigneur s’est révélé à eux tandis qu’Il rompait le pain.

Il était opportun pour Lui de partir. Ils n’ont pas compris qu’ils allaient Le revoir. Quand ils L’ont vu sur la croix et dans le tombeau, cela paraissait impossible. C’est ainsi que cela doit être pour nous. Cela doit devenir impossible par la vue jusqu’à ce que nous décidions de toujours vivre par la foi. De même que le Seigneur qui a fait une percée de la mort vers la vie pour Son église, Ses disciples ont appris l’échange béni du chagrin en joie. Leur chagrin a été changé en joie.

« En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira : vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. La femme, lorsqu’elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue ; mais, lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde. Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie. » (Jean 16 :20-22) Lorsqu’une femme est en travail d’enfantement, soit elle mettra au monde l’enfant, soit elle perdra la vie. Il n’y a pas d’échappatoire, et c’est à cet endroit que le Seigneur nous amène spirituellement. Nous voyons ensuite la délivrance et nos chagrins sont oubliés.

Le Seigneur nous conduit à travers les circonstances de cette vie : maladie, problèmes financiers, luttes, Il nous fait entrer dans ce travail spirituel qui nous conduit vers la délivrance et l’enseignement d’une leçon spirituelle. Lorsque j’ai rencontré de l‘opposition chez les gens, cela m’a amené à me prosterner face contre terre devant le Seigneur, et Il m’a répondu : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée » J’ai pu voir par la suite que ces personnes n’étaient que des instruments dans les mains du Seigneur, et qu’en établissant Son plan dans ma vie,il était en train d’abattre cet arbre. La tournure des choses devint alors complètement différente car je les voyais sous une autre lumière qui m’a procuré la bénédiction d’une délivrance spirituelle. Les délivrances que le Seigneur nous accorde dans les choses temporelles sont ce qu’Il nous donne pour renforcer notre foi pour nos délivrances spirituelles. Cela marche ensemble.

Bien que notre Sauveur ait loyalement instruit Ses disciples de ces précieuses vérités, ceux- ci n’étaient pas capables, à ce moment là, de supporter ces choses. Mais quelques temps plus tard, par le don du Saint Esprit de Vérité, ils en furent rendus capables. Dans les Actes, au chapitre 2, nous lisons que les disciples ont dit aux Juifs que Dieu, dans Sa prescience, avait annoncé que Christ souffrirait ces choses et comment Il ressusciterait. Le Saint Esprit était alors en train de les conduire, et désormais, leurs regards ne se portaient plus sur un royaume temporel.

« Il n’est point ici, mais Il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière Il vous a parlé, lorsqu’Il était encore en Galilée, et qu’Il disait : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’Il soit crucifié, et qu’Il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent des paroles de Jésus ; » (Luc24 : 6-8) Le Saint Esprit a remis en mémoire les paroles de Christ.

Quand notre Seigneur a dit à Ses disciples qu’il voulait retourner vers son Père, cela a semblé paradoxal. Il n’y avait aucune place dans leur théologie, pour concevoir pour Lui autre chose qu’une royauté établie sur tout Israël pour les libérer des Romains. Ils avaient été élevés dans la religion Juive et les Juifs s’imaginaient un royaume temporel avec le règne d’un Messie qui les aurait délivré des Romains. Dans le livre des Actes au chapitre 1, nous voyons qu’ils n’ ont toujours pas compris : « Alors les apôtres réunis lui demandèrent : Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Il leur répondit : ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1 :6-8) Et tandis qu’Il répondait à cette question, Il fut enlevé du milieu d’eux. Leur croyance était profondément ancrée en eux, et même après que Christ soit ressuscité des morts, ils n’avaient toujours pas compris pourquoi Il était venu.

Après Son départ, le jour de la pentecôte, leur théologie se trouva affermie. Ils purent alors reprendre ce qui leur avait été enseigné durant toute leur vie et commencer à comprendre les Ecritures telles qu’elles avaient été rédigées par l’Esprit de Vérité. Si Jésus était resté sur terre et ne soit pas parti, l’église tout entière aurait marché par la vue et non par la foi. Leur théologie à Son égard devait changer et voir en Lui autre chose qu’un Roi établi sur Israël qui les aurait délivré des Romains.

« Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. La foule lui répondit : nous avons appris par la loi que le Christ demeure éternellement ; comment donc dis-tu : il faut que le fils de l’homme soit élevé, qui est ce fils de l’homme ?» (Jean 12 :31-34) Leur théologie et leur compréhension des Ecritures étaient vraiment pour eux une occasion de chute. Plus tard, lorsque vint le Saint Esprit, Il ouvrit leur entendement et les délivra de leurs traditions.

Si les disciples avaient correctement consulté les Ecritures dont Jésus a dit : « Ce sont elles qui rendent témoignage de moi. », Ils auraient trouvé : « Tu es monté sur la hauteur, Tu as emmené des captifs, Tu as pris en don des hommes, les rebelles habiteront aussi prés de l’Eternel Dieu » (Ps 68 :19) La prophétie ne disait pas qu’Il devait rester sur la terre, mais qu’Il devait monter au ciel.

« Parole de l’Eternel à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. »(Ps 110 :1) Les prophètes avaient annoncé qu’Il ne resterait pas indéfiniment, mais leur théologie, au contraire, imaginait qu’Il resterait. Ils avaient tout abandonné pour suivre ce Jésus de Nazareth, et à présent Il était dans le tombeau. Tout ce à quoi ils avaient rêvé se trouvait complètement anéanti. Nous avons besoin de rejeter au loin tout ce qui n’est pas de l’Esprit de vérité, tout ce qui n’est pas de la Parole écrite, et croire ce que dit le Seigneur Jésus.

Leur réel chagrin était profond. Lorsque Marie Madeleine vient annoncer que le Sauveur a triomphé de la tombe, ils ne la croient pas : « Elle alla en porter la nouvelle à ceux qui avaient été avec lui, et qui s’affligeaient et pleuraient. Quand ils entendirent qu’Il vivait, et qu’elle l’avait vu, ils ne le crurent point. » (Marc 16 :10-11) Une telle délivrance dépassait leur entendement, et ils se sont privés de la joie qu’Il leur avait promise. Lorsque le Seigneur nous accorde une délivrance, il arrive quelquefois que nous mettions un bon moment avant de le croire.

« Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus s’approcha, et fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes ? » (Luc 24 :15-17)

Comment pouvons-nous nous identifier avec l’Homme de Douleur, jusqu’à avoir un peu de la connaissance de ce que l’apôtre Paul écrit : « Afin de connaître Christ, et la puissance de Sa résurrection, et la communion de Ses souffrances, en devenant conforme à Lui dans Sa mort. » (PHI : 3-10) Le Saint-Esprit nous donne par grâce de commencer à apprendre à connaître ce qu’est la puissance de Sa résurrection, qu’il nous a relevés de toutes nos pensées vaines et nous a donné d’avoir notre vue spirituelle fixée sur Christ. Aussi longtemps que nous marcherons par la vue, nous nous lamenterons et nous ne trouverons pas la réponse. Même si les disciples n’étaient pas sur la croix, Ils ont souffert avec Lui, mais lorsqu’Il est venu et s’est tenu au milieu d’eux, leur tristesse se transforma en joie.

Quelle sainte promesse notre Sauveur a laissé à Son église à l’heure où Il devait mourir ! Nous avons dans cette vie des douleurs et des chagrins, mais nous avons la promesse que notre tristesse sera changée en joie. Nous gardons les fardeaux de nombreuses peines parce que nous ne nous n’arrivons pas à nous agripper aux promesses qu’Il nous a données. Comme les hommes d’Emmaüs, nous n’avons pas une foi qui se cramponne à ce qu’Il a promis, et nous marchons avec notre chagrin alors que nous devrions nous réjouir.

Ce principe n’a pas été un élément seulement enseigné pendant une courte période, mais de nos jours, et c’est une consolation, notre tristesse se change en joie. Et cette joie submerge tellement nos chagrins que nous les oublions. Pouvons-nous saisir cela quand nous voyons les tribulations que nous avons dans ce monde ? Si nous y parvenons, nous comprendrons ce que le Seigneur Jésus dit : « Je vous laisse ma paix. » Nous avons la paix bien que les circonstances soient contraires à la chair.

Dans cette vie, nous aurons beaucoup de tristesse, mais notre consolation est dans la résurrection de Christ d’entre les morts qui a triomphé de cette tristesse. « Selon qu’il est écrit : c’est à cause de Toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus- Christ notre Seigneur. » (Rom 8 :36-39)

Ceci nous montre à quoi nous devons nous attendre dans cette vie. Nous devons nous charger de notre croix, suivre Christ, nous soumettre à la volonté de Dieu et accepter ce qu’Il a préparé. Nous devons vivre dans ce monde, et nous ne pouvons pas vivre une vie qui nous sépare de Christ. Nous ne pouvons vivre une vie dans laquelle nous sommes attirés par le clinquant de ce monde, ce qui nous amènerait à être séparés de l’amour de Christ.

L’Esprit de Vérité est envoyé par le Père et par le Fils pour nous révéler la précieuse victoire que Christ a remportée pour nous.

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(Romains 1.16)

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