Moi d'abord !

Moi d'abord !

A quoi avez-vous pensé en lisant cette affirmation ?
A un enfant gâté ? A un monstre d'égoïsme ?

Cela dépend. Cela dépend à quoi cette affirmation fait référence.
Ce " moi d'abord " peut être une attitude salutaire pour l'harmonie dans le couple.
Il nous est très naturel d'attendre chacun beaucoup de l'autre.
Par exemple qu'il ou elle nous rende heureux.

J'ai pour habitude d'écrire la maxime suivante
sur toutes les cartes de félicitation à des jeunes mariés :
Si tu veux être heureux : Ne te marie jamais.
Si tu veux rendre heureux :  Alors, marie-toi en paix.

Moi d'abord

Oui, mais pas dans l'attente du bonheur que je pourrais exiger de l'autre.
Mais de celui qu'il m'incombe - avec la grâce de Dieu - de donner.

Nous attendons aussi qu'il ou elle abandonne ses défauts par amour pour nous
(en tout cas ce qui nous apparaît comme des défauts).
Il n'est pas en notre pouvoir de changer l'autre ou d'exiger qu'il ou elle change.
Par contre, nous pouvons veiller à changer nous-mêmes.

Paul Tournier, médecin de la personne écrivait :
Nous voudrions toujours changer les autres.
L'Esprit nous ramène toujours à notre changement intérieur…
…Notre action auprès des autres ne dépend pas tant de ce que nous leur disons que de notre propre fidélité au Christ, de notre propre communion avec Lui, de notre propre discipline personnelle.


Si quelqu'un doit changer, c'est moi d'abord.


Lorsqu'il y a conflit ou incompréhension, nous croyons savoir avec exactitude
quelles étaient les intentions mauvaises de l'autre…Tu m'as blessé...
Tu n'as pas essayé de me comprendre…Tu n'as pensé qu'à toi…
A moins de prétendre être Dieu, nous ne pouvons que supposer cela et non l'affirmer.
En parlant à la première personne, avec le " je ", nous resterons honnêtes et ne serons pas injustement accusateurs. " Je suis blessé par ce que tu viens de dire… J'ai le sentiment que tu n'as pas essayé de me comprendre… J'ai l'impression que tu n'as pensé qu'à toi. "

Dans son livre " Couple et complices ", Gary Chapman écrit :
En parlant avec le " tu ", nos paroles dépassent nos connaissances. La première personne permet de décrire avec honnêteté notre propre expérience. Pour communiquer avec mon conjoint le " je " est préférable au " tu ".
Le conflit et l'incompréhension s'installent aussi par tout ce qui n'est pas dit
et que nous pensons que l'autre devrait deviner.

Je cite encore Gary Chapman :
La relation ne peut se fonder sur un jeu de devinettes.
Aimer, c'est faire de nos relations, un lieu de paroles, un lieu de remise en question de soi (donc pour chacun moi d'abord) un lieu de transformation de chacun, où chacun apprend à jouer un rôle positif dans la mutation de l'autre. La parole échangée réunit l'homme et la femme et produit quelque chose de neuf et de solide.

Essayons donc de penser " moi d'abord " chaque fois que nous attendons un changement dans notre vie de couple. Dieu ne manquera pas de nous assister dans cette décision.

En partenariat avec www.famillejetaime.com

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14 commentaires
  • Christine olive Kewang Il y a 6 années, 10 mois

    Amen. Merci d Exister.
  • jobruce Il y a 10 années, 2 mois

    Merci bocou pr ce message et pour tous les témoignages. Je suis un jeune marié (depuis 1 an seulement) et j'ai très souvent tendance à jeter le tord sur mn épouse qd il y a un souci. Pas plutard qu'hier, notre communication était difficile pck je lui ai fait qq minutes plutot des reproches avk des mots comme "tjrs" , "jamais". "tu ne fais jamais ...", "c'est toujours moi qui..." Ce genre de propos ne peuvent que contribuer à détériorer la relation. Travaillons bocou sur notre langage, ou plutôt langue, avt d'apprécier ou tt simplement de communiquer.
  • jeremie2911 Il y a 10 années, 4 mois

    Bonjour Lavandusud, Je comprends votre préoccupation. Et je vais essayer de vous répondre comme je pourrai en espérant vous aider. Ce qui est important c’est de suivre Jésus et non une religion. J’ai moi-même été catholique jusqu’à ce que je découvre Jésus et la joie de Lui appartenir (à l’âge adulte) et ce grâce à une personne qui fréquentait une Église évangélique. Au début c’était un peu difficile avec ma famille et surtout avec ma mère (Catholique pratiquante) mais avec le temps tout est rentré dans l’ordre par la grâce de Dieu, je suis toujours attachée à Jésus et continue à fréquenter une Église évangélique et elle est restée catholique mais on continue à prier l’une pour l’autre. J’ai gardé de bonnes relations avec mes frères et sœur qui juste après ma conversion, ont eux aussi accepté Jésus dans leur vie. Votre frère est un adulte et il peut faire le choix d’aller à l’Église avec son amie ou avec sa famille. Personne ne devrait le forcer à aller dans telle ou telle autre église. Le mieux que vous pouvez faire c’est de prier pour lui et peut-être un jour d’assister à une des réunions avec lui vous vous ferez une idée de ce qu’est une Église évangélique. De par mon expérience, je peux vous dire que ma vie a changé depuis que j’ai reçu Jésus dans mon cœur (il y a de cela environ 18 ans). Aujourd’hui je suis mariée et j’ai des enfants… Dieu a comblé ma vie. J’ai appris à Le connaitre, à compter sur Lui peu importe la situation… Bref, je suis bien avec Jésus! Et je ne regrette pas d'avoir fait le choix de Le suivre. Que Dieu vous bénisse!
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