Paroles sublimes (2)

Paroles sublimes (2)

Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. (Jean 6 : 67 à 69)

Voulez-vous aussi vous en aller ? Voilà la question que Jésus posa à plusieurs de ceux qui s’étaient pour un temps engagés à l’écouter et à le suivre, mais qui, déçus par un message qui leur semblait trop dur, trop exclusif, trop inaccessible, lui tournèrent le dos.

Ce qui les rebuta c’est que Jésus venait de leur déclarer que la chair ne profite de rien, que l’homme ne peut rien de par lui-même pour tendre vers Dieu et qu’il doit, dès lors, recevoir les paroles divines qui sont esprit et vie (Jean 6 : 63).

Que sont-elles ces paroles vivifiantes si ce n’est que l’homme doit, dans un premier temps, se reconnaître complètement corrompu par le péché et ne peut en aucun cas prétendre plaire à Dieu par ses propres efforts ? Il faut qu’il meure avec Christ pour ensuite revivre d’une vie nouvelle avec lui. Il n’y a pas d’autre chemin que celui-là, et c’est justement ce qui arrête beaucoup trop de personnes qui ne veulent se résoudre à « mourir » avec Christ. Écouter son enseignement, encore bien, mais mourir avec lui, sûrement pas !

Les auditeurs de Jésus, car on ne peut pas en vérité les appeler des disciples, avaient-ils vraiment saisi les paroles de celui qu’ils confessaient comme un Maître ? Avec quel tamis avaient-ils filtré son enseignement, n’en retenant que ce que leur chair pouvait à la limite accepter ?

Pourtant, Jésus est si clair, si l’on veut bien l’écouter :

Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. (Matthieu
10 : 39)

Perdre sa vie pour l’amour de lui, c’est commencer par « mourir avec lui ». Cela revient à accepter qu’il fallait qu’il meure pour accomplir l’œuvre du salut sans laquelle personne ne peut être sauvé. Mais il faut tout autant que celui ou celle qui croit en ce sacrifice accepte que sa nature pécheresse, non amendable, incurable, soit mise à mort sur la croix avec Jésus Christ.

Il est donc vital de se pencher sur cette œuvre accomplie par Christ à la croix. Durant ces heures tragiques et en même temps sublimes quant à la révélation de l’amour de Dieu envers sa créature, Jésus parla à sept reprises.

Ces sept paroles de grâces nous ont été données, à travers les évangiles, parce que nous en avions besoin pour être touché par l’amour incommensurable du Père et du Fils envers chacun d’entre nous. Elles nous sont adressées à travers les âges et les époques pour que nous croyions, aujourd’hui, que Jésus a donné sa vie pour nous sauver selon le plan rédempteur de Dieu.

Sans autre commentaire, lisez et méditez sur les sept interventions de Jésus lors de sa crucifixion alors qu'il donnait sa vie pour vous. Relisez-les et considérez combien cet amour pressant frappe à la porte de votre cœur.

Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche. Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. (Luc 23 : 33-34)

L'un des malfaiteurs crucifiés l'injuriait, disant : N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais l'autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. (Luc 23 : 39-43)

Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? C'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m 'as-tu abandonné ? (Matthieu 27 : 46)

Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. (Jean 19 : 26-27)

Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l'Écriture fût accomplie : J'ai soif. (Jean 19 : 28)

Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit. (Jean19 : 30)

Jésus s'écria d'une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. (Luc 23 : 46)

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