Partagez les bonnes choses

Partagez les bonnes choses

Pensée quotidienne par Ralph Bouma, Gospel Chapel, Montana.

(Traduit par Marie-Josée Teixeira)

De façon certaine, l’amour d’un père pour ses enfants est utilisé dans les Ecritures pour illustrer l’amour dans ses formes les plus tendres. Prov. 3 :12 dit : « Car l’Eternel châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit. » Quand vous observez les élans d’amour d’un père pour ses enfants, cela démontre l’amour que l’Eternel a pour Ses enfants. Pouvez-vous imaginer un homme si engourdi dans sa condition rétrograde qu’il peut voir ses enfants dans la cité de la destruction sur la grande route qui mène en enfer et ne rien faire pour essayer de les secourir ? Nous voyons cela dans la vie de Lot ; et les anges lui en font le reproche.

Quelle question difficile cela suscite en vous et moi ! « Qui as-tu encore ici ? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t’appartient dans la ville (de destruction), fais-les sortir de ce lieu. » Nous voyons nos propres enfants, et nous voyons nos propres frères et sœurs en train de périr dans la cité de destruction ? Quels efforts faisons-nous pour les en sortir ? Qu’ont fait les anges avec Lot et sa femme ? Ils les prirent par la main et les ont fait sortir de la ville. Que faisons-nous pour nos bien-aimés ?

Quel parent ne passerait pas sa nuit à veiller au lit de son enfant malade ? Et ne pourrions-nous pas veiller une heure pour ceux qui sont malades en raison du péché et qui périssent dans la cité de destruction ? Après que nous avons appris à reconnaître la lèpre du péché, et que nous pouvons nous asseoir et festoyer avec les bonnes choses que l’Eternel a pourvues, ne serions-nous pas comme les lépreux qui sont entrés dans la tente des syriens ?

Leur première préoccupation fut le bien-être de leurs compagnons quand ils commencèrent à festoyer dans de lieu. Dans 1Rois 7 :8-9, nous lisons : « Les lépreux, étant arrivés à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de l’or, et des vêtements, qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher. Puis ils se dirent l’un à l’autre : nous n’agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle, si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du roi. »

Allons-nous, vous et moi, nous diriger vers nos bien-aimés et les secouer pour les expulser loin de la cité de destruction, par les éclairs et le tonnerre de la loi du Mont Sinaï ? Non. Cependant, si nous avons goûté, tenu et senti ces choses qui sont si précieuses, nous pouvons partager avec eux l’amour de Dieu et la manière dont nous avons trouvé de la nourriture, des vêtements et des richesses comme l’ont fait les lépreux. Nous devons nous approcher de nos bien-aimés avec la connaissance des richesses que nous avons découvertes. C’est un tel contraste avec la cité de destruction où ils meurent de faim spirituellement. Nous devons aller vers nos bien-aimés comme les lépreux qui dirent qu’ils n’agissaient pas bien, en festoyant seuls. Nous avons besoin d’aller vers nos bien-aimés et partager avec eux les bonnes choses que nous avons reçues.

Il y a une telle différence entre le fait d’aller vers une personne et lui reprocher son péché et celui de lui partager les bonnes nouvelles que nous avons reçues comme la Samaritaine qui a dit dans Jean 4 :29 : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Christ » Elle n’est pas rentrée dans la ville pour leur reprocher leurs péchés. Elle est allée leur parler de ses péchés et leur dire comment Jésus lui avait montré toutes les choses qu’elle avait faites. Ce sont les bonnes choses que nous devons déposer devant les autres parce qu’elles sont meilleures que les déchets du pourceau.

Si nos cœurs ont été nourris des bonnes choses de la Parole de Dieu, comment pouvons-nous ne pas communiquer notre paix à ceux qui nous entourent ? Comment pouvons-nous priver ceux que nous aimons « …Gendres, fils et filles, et tout ce qui t’appartient dans la ville ( de destruction), fais-les sortir de ce lieu. » Comment devons-nous les faire sortir ? Nous le faisons en leur partageant les bontés de Dieu. C’est la seule chose qui les conduira à la repentance.

Le Seigneur Jésus dit dans Jean 15 :12-13 : « C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Jésus sacrifia Son propre honneur ; Il fut appelé blasphémateur et reçut bien d’autres noms odieux. Il se sacrifia, donna le sang de Sa vie. Il fit tout cela en raison de Son amour pour les pécheurs.

Comment allons-nous vers nos bien-aimés et les gagnons-nous pour Christ ? C’est par le sacrifice personnel. Nous sommes prêts à être vus comme un peu anormaux ou différents. C’est une volonté d’être abaissé comme Christ fut abaissé, de souffrir avec Lui en dehors du camp. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Nous devons être capables de nous offrir en sacrifice pour gagner les autres.

Le mot amour implique le sacrifice personnel. Jean 15 :14 dit : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. » Que nous commande-t-Il ? Il nous demande d’être prêts à nous sacrifier pour gagner les autres et les faire sortir de la ville de destruction. Ceci ne nous enseigne pas le salut par les œuvres, mais les œuvres comme le fruit de l’obéissance de la foi. Nous n’enseignons pas que les œuvres sous la lettre de la loi gagnent le salut. Nous démontrons que les œuvres sont le fruit de l’obéissance de la foi.

Le juste doit être plus empressé en matière d’obéissance aux commandements du Seigneur en raison de son influence trop lente sur les soucis de cette vie.

Nous pouvons avoir près de nous nos enfants, nos bien-aimés, nos voisins, et nos amis, que le Seigneur aime, mais ils marchent lentement à cause du venin du péché. Ils ont été influencés par les soucis de cette vie. Amen.

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1 commentaire
  • marmous Il y a 14 années, 3 mois

    C est fort édifiant ce genre de message nous en avons besoin pour rependre la bonne ville de l' Évangile d' abord autour de nous puis partout ou nous passons.Que Dieu bénisse sa parole