Prendre des risques par la foi. 4/8 - (message)

Prendre des risques par la foi. 4/8 - (message)

4ème Partie de 8 Sermons

« On donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a » Luc 19 :26

LEÇONS TIREES DE 20 ANS DE PRISES DE RISQUES

1. LÀ OÙ DIEU GUIDE, _____________________________________

«Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. »  Phil. 4 :19

« Puisqu’il m’aime, je le délivrerai ; je le protègerai,  puisqu’il connaît mon nom. » Psaume 91 :14

2. QUAND DIEU REPORTE, __________________________________

« Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme et elle ne mentira pas ;si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement. » Hab. 2 :3

« Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt. » Jean 13 :7

« (Ceci est arrivé)…afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu. » 2 Cor. 1 :9

3. CE QUE L’ON DONNE À DIEU, _______________________________

« Celui qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice. » 2 Cor. 9 :10

« Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment…Car Dieu aime celui qui donne avec joie. » 2 Cor. 9 :6-7

« Je vous le dis en vérité, ,il n’est personne qui, ayant quitté , à cause du royaume de Dieu, sa maison, ou ses parents, ou ses frères, ou sa femme, ou ses enfants, ne reçoive beaucoup plus dans ce siècle-ci, et, dans le  siècle à venir, la vie éternelle. » Luc 18 :29-30.

« Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. » 1Cor. 15 :58

4. CE QUE DIEU COMMENCE , ___________________________________

« Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus- Christ. » Phil. 1 :6

« Il est au milieu de vous, et dans le monde entier ; il porte des fruits et  il va grandissant, comme c’est aussi le cas parmi vous… » Col. 1 :6

Allez-vous rejoindre ce que Dieu fait au travers de Saddleback ?

PRENDRE DES RISQUES PAR LA FOI
50 Jours de Foi
4ème Partie de 8 Sermons

Rick et Kay Warren

Bienvenus à notre Célébration du Vingtième Anniversaire. S’il y avait un chant qui résume l’histoire de Saddleback, ce serait : « All Things Are Possible » ( Toutes choses sont possibles )

Dans Luc 19, Jésus raconte l’histoire de l’importance de prendre des risques. Il dit que si vous ne prenez pas de risque, vous n’avez pas de foi. Si vous n’avez pas de foi, vous êtes infidèles. J’aime la manière dont Il conclue l’histoire. Luc 19 :26 : « On donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. » Vous êtes en train de regarder un exemple vivant de ce verset… « Risquez vos vies et obtenez encore plus ce que vous avez imaginé. » Aujourd’hui, Kay et moi-même allons vous apporter ensemble un message sur les Quatre Plus Grandes Leçons que nous avons apprises au cours de 20 années de prises de risques. La première leçon est celle-ci :

1. Là où Dieu guide, Dieu pourvoit.

Si Dieu vous demande de faire quelque chose, Il vous donnera l’énergie, le talent, la capacité, les personnes, l’argent, l’espace, les ressources, les contacts, les relations…tout ce dont vous avez besoin. Là où Dieu vous guide, Il pourvoit. Philippiens 4 :19 : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

En 1979, je terminais un séminaire à Dallas-Fort Worth, au Texas, et Dieu a dit : « Je veux que tu ailles dans la vallée de Saddleback pour ouvrir une église. » Il y avait un grand nombre de circonstances derrière tout cela, dont je n’ai pas le temps de parler mais il y avait deux problèmes : premièrement, je n’avais jamais été un pasteur senior et deuxièmement, je ne connaissais rien de la vallée de Saddleback. Je n’étais jamais allé là-bas. Je n’avais aucun contact là-bas. Je ne connaissais pas une seule personne dans la vallée. Mais nous avons décidé de prendre le risque et de nous lancer par la foi alors nous avons tout emballé et tout chargé dans un camion, et Kay, Amy ( qui était le seul  enfant que nous avions à cette époque, âgée de quatre mois) et moi-même, nous nous sommes installés dans la vallée de Saddleback.

Nous sommes arrivés ici à 4 heures de l’après-midi. Juste au milieu de l’heure de pointe de la circulation en janvier 1980. Je suis un gars de la campagne. J’ai grandi dans une ville de moins de 500 habitants. Quand j’ai vu cette autoroute surchargée, j’ai dit : « Dieu, Tu as choisi la mauvaise personne. Qu’est-ce que je fais ici ? » Mais là où Dieu guide, Dieu pourvoit. Et Il nous donna le premier membre et Il nous donna la première maison – toutes sortes de choses. Beaucoup d’entre vous connaissez l’histoire. Je suis sorti de l’autoroute. Nous n’avions pas d’argent. En fait, nous n’avions pas d’argent pour passer la nuit dans un motel, ce soir-là. Nous en étions à ce point. Nous sommes entrés dans une agence immobilière. J’ai trouvé un homme dont j’ai fait sa connaissance. Il s’appelait Don Dale. J’ai dit : « Mon nom est Rick Warren et je suis ici pour ouvrir une nouvelle église. J’ai besoin d’un endroit pour vivre et je n’ai pas d’argent. » Il rit et répondit : « Voyons ce que nous pouvons faire. »

En l’espace de deux heures, il nous trouva un mobile home. Nous avons signé les papiers pour l’avoir. Il nous fit grâce du premier mois de location parce que nous n’avions pas d’argent, rien à avancer. Cet homme devint le premier membre de l’Eglise de Saddleback. Nous roulions ensemble et je lui demandai : « Allez-vous dans une église ? » Il répondit : « Non. » « Mon premier membre ! » Nous avons lancé l’église une semaine plus tard dans notre maison avec notre famille et la famille de Don. Nous avions sept personnes à notre premier petit culte.

Je pourrais vous raconter histoire après histoire comment Dieu a pourvu des milliers de fois au cours des 20 dernières années. Cela faisait deux semaines que nous étions là. Nous n’avions pas d’argent, pas de revenu. Je  reçus un appel téléphonique. L’homme dit : « C’est Bill Grady. Nous ne nous sommes jamais rencontrés mais j’habite à Fullerton. Est-ce que vous êtes le Rick Warren qui ouvre une nouvelle église ? Quels sont vos moyens de soutien ? » Je lui ai répondu que je n’en avais aucun. Il dit : « Je me sens poussé à payer votre location pour les deux prochains mois. »

J’avais 25 ans quand nous avons emménagé ici, j’ai eu 26 ans peu après. Je ne savais rien sur l’organisation. Comment organise-t-on une église ? Que dois-je faire ? Comment avoir le premier culte ? J’ai rencontré un homme qui m’a dit qu’il allait m’aider. J’ai demandé : « Que faites-vous ? » Il répondit : « Je suis  un planificateur au Pentagone. » Il m’enseigna comment rédiger une charte et nous écrivîmes chaque petit détail et nous  avons tout   planifié pour le premier culte, tout ce qui doit être fait chaque jour. Dieu a pourvu les bonnes personnes, l’argent, le bon endroit à chaque instant.

Une fois, je me souviens que nous allions rechercher du matériel pour la garderie, pour le premier culte. Nous n’avions pas d’argent alors nous allions à des braderies de garage. Kay en trouva un qui avait un berceau et une table de change, et quelques jouets. Elle dit : « Génial. Nous prenons le tout. » Elle rédigea donc un chèque de 32.50$ sachant que nous n’avions qu’environ 75 dollars sur notre compte. Cet argent était réservé à notre alimentation et devait durer indéfiniment  parce que nous n’avions aucun revenu. Donc elle rédigea son chèque sur l’argent des courses.

Nous retournâmes à notre petit appartement. J’ouvrai le courrier du jour. Il y avait une lettre d’une femme que je n’avais jamais rencontrée. Elle était dans une église où j’avais parlé trois fois à Dallas, Texas. Je ne sais pas comment elle avait découvert que j’étais maintenant en Californie. Elle disait : « J’ai compris que vous ouvrez une nouvelle église en Californie. Je suis retraitée et je ne peux pas beaucoup vous aider mais j’ai pensé que ceci pourrait vous être utile. » C’était un chèque de 32.50$.

Je pourrais vous raconter histoire après histoire après histoire comme çà. Le fait est que des milliers de fois Dieu a pourvu. Parce que là où Il guide, Il pourvoit.

Kay :

Ayant grandi dans une famille pastorale, j’étais préparée à ce que Rick devienne un pasteur. Je savais qu’il allait le faire quand nous nous sommes mariés. Ce pour quoi je n’étais pas préparée, c’était d’être la femme d’un  ouvreur d’église. Je n’avais aucune idée de ce que cela représentait quand il me dit : « Je veux aller ouvrir une église. » Tout ce que je savais, c’est que cela avait le son de l’insécurité. J’allais quitté la sécurité pour me lancer dans l’insécurité, le connu pour l’inconnu, le familier pour l’étrange, et cela n’avait pas le son de quelque chose que je voulais vraiment. Il m’a dit qu’il voulait que j’aille avec lui à une conférence sur la croissance de l’église, dans un autre état. Je pensais qu’il n’y avait rien de plus ennuyeux que de dépenser ce peu d’argent que nous possédions et notre petit temps de vacances pour aller à une conférence sur la croissance de l’église. Mais je l’ai fait. J’y allais à reculons, je n’en étais pas vraiment heureuse. Le voyage vers cet autre état ne fut pas très agréable. Nous n’avons pas beaucoup parlé parce que je n’avais vraiment pas envie d’y aller.

Mais quand nous sommes arrivés à cette conférence, Dieu fit quelque chose d’étonnant. Dieu commença à prendre la vision d’implantation d’une église dans la Vallée de Saddleback, de la prendre du cœur de Rick pour la placer dans mon cœur. Je commençais à être enthousiaste à l’idée de ce que nous pourrions être utilisés par Dieu pour atteindre des gens qui n’iraient pas dans une église traditionnelle. Sur le chemin du retour au Texas, nous discutions et nous organisions et nous parlions de toutes les choses que Dieu pourrait nous faire faire.

Quand nous sommes rentrés à la maison à Fort Worth, il tapissa notre petite maison de cartes – des cartes géantes ! Pas les petites que vous obtenez quand vous voulez voyager en voiture. D’immenses cartes, des cartes gigantesques tout autour de notre maison, et sur chacune il avait colorié tout ce qui concernait Saddleback bien que nous n’ayons jamais été là-bas. Nous regardions ces cartes et nous pensions : « C’est un parfait endroit pour construire une église. Il y a ce petit terrain triangulaire entre  l’autoroute 405 et l’autoroute 5. » Nous étions trop naïfs pour savoir que cela allait devenir un jour le Irvine Spectrum et qu’il n’y avait aucune chance que nous puissions construire sur ce terrain. Mais nous sommes venus ici. Par la foi.

Ce fut assez solitaire comme l’a dit Rick, quand nous sommes arrivés parce que nous ne connaissions personne. Nous n’avions ni amis, ni famille, ni relations. Il n’y avait que nous trois. Notre petit bébé n’avait que quatre mois, et elle ne parlait pas beaucoup à cette époque, alors il n’y avait que Rick et moi. Mais, cependant, lentement, petit à petit, jour après jour, Dieu commença à amener des gens qui avaient aussi cette vision d’implanter une église dans la Vallée de Saddleback.

Un des couples, répondant au courrier massif que nous avons envoyé, nous appela et nous demanda de venir les visiter à leur domicile. Je n’oublierai jamais la réaction que j’ai eue en franchissant le seuil de cette maison à Laguna Hills. Je me sentais dépassée. Hors classe. Hors mode. Nous entrâmes et j’ai dit : « Oh, mon Dieu ! Ils ont du mobilier assorti ! Un canapé et un fauteuil  vraiment assortis – quelle belle idée ! » Nous étions le quatrième couple de jeunes mariés à utiliser notre mobilier et avec le temps, toute la couleur avait passé, et vous ne pouviez pas savoir quelle était la couleur d’origine du canapé et du fauteuil. Nous avions une table basse et une table de cuisine qui étaient supposées ressembler à du bois. Et le summum de notre décoration, en ce temps-là, était les deux haut-parleurs énormes, de la taille du Montana, que Rick avait fabriqués quand il était à l’école et ils représentaient sa plus grande possession. Il les avait couverts de papier adhésif qui était supposé ressembler à du bois. Je me sentais hors du coup.

Mais, ce couple voulait en savoir plus sur Jésus-Christ. Je pensais : « Dieu, Tu es si merveilleux. Tu nous as vraiment placés ici pour que nous puissions atteindre des gens. » Pour le premier culte que nous avons eu en avril 1980, le premier culte public, 205 personnes se rendirent ici à Laguna Hills. C’était étonnant. Cela ressemblait à la naissance de nos enfants parce que c’était la naissance de notre église. Ces 205 personnes ressemblaient à, deux millions d’individus alors que nous remontions la rampe ce jour-là. J’ai pensé : « Dieu, tu as pourvu ! C’est vraiment l’endroit où nous devions être ! »

Pourquoi est-ce que j’ai suivi Rick en Californie ? Pourquoi est-ce que j’ai pris ce risque ? Parce que je crois en Dieu. Je crois en Rick. Et je crois dans le rêve et la vision que Dieu nous a donnés pour la Vallée de Saddleback. Et si vous devez vivre par la foi, vous allez devoir prendre certains risques. Il y aura des situations où vous vous demanderez : « Est-ce que Dieu va être là ? Est-ce qu’Il va pourvoir ? » Continuez à croire !Tenez bon car là où Dieu guide, Dieu pourvoit.

Rick :

La deuxième grande leçon que nous avons apprise au cours des dernières vingt années de prises de risques est …

2. Quand Dieu reporte, Il sait pourquoi.

S’il vous arrive de vous retrouver dans la salle d’attente de Dieu, attendant  une réponse, attendant un changement, attendant une issue, attendant un miracle, vous devez juste vous arrêter, vous souvenir et réaliser que Dieu sait ce qu’il y a de mieux, que Son emploi du temps est parfait, que Sa ponctualité est parfaite. Il n’est jamais en retard, Il n’est jamais pressé et vous devez juste Lui faire confiance quand il y a un report dans votre vie.

Un des versets qui m’a réellement encouragé pendant vingt ans se trouve dans Habakuk 2 :3 : « Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; si elle tarde, attends-là. Car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement. »

Quand j’ai ouvert l’église de Saddleback, j’étais loin de me douter que ce la prendrait plus de treize ans  avant que nous obtenions le terrain et quinze avant pour que nous commencions à construire notre premier bâtiment. Cette église comptait plus de dix mille membres avant la construction de notre premier édifice. Aucune église en Amérique n’était allée si loin ou n’était devenue si grosse sans bâtiment. Dieu avait en tête Son délai.

Au tout premier culte de l’église, je m’étais levé et j’avais dit : «  Un jour, nous achèterons  au moins vingt-cinq hectares de terrain. Mais nous n’allons pas le faire pendant les cinq premières années parce que nous allons placer tout notre argent dans les personnes et dans les programmes. » J’ai toujours été plus intéressé dans l’édification des personnes que dans l’édification des bâtiments. Alors, pendant les treize à quinze premières années de l’église, nous avons utilisé 79 bâtiments différents. Quand nous étions devenus trop nombreux pour un, nous emménagions dans un autre.

Mais au cinquième anniversaire de l’église, j’ai dit : « Il est temps de commencer à rechercher un terrain et si vous avez des connaissances en immobilier, veuillez me retrouver dans mon bureau demain soir. » Le soir suivant, treize hommes se montrèrent à mon bureau. Je ne connaissais pas la moitié d’entre eux. J’ai dit : « Faisons un tour de table et vous me direz pourquoi vous devriez faire partie de cette équipe de recherche d’un terrain pour Saddleback. »

Le premier homme me répondit : « Mon nom est Tom. J’achète tous les sites pour KMart. » Le suivant : « Mon nom est Dick. Je suis le vice–président de la First Interstate Bank. » Le suivant : « Mon nom est Lyle. Je suis dans la construction. L’an dernier, j’ai conclu pour 91 millions achats de terrains. » Je fis le tour de la pièce. J’avais treize leaders incroyablement puissants. J’ai dit : « Ce ne va pas être une réunion très longue. » Je me suis retourné et j’ai écrit « 25 hectares » sur le tableau. J’ai dit : « Je crois que Dieu veut que nous recherchions au moins 25 hectares. C’est votre travail de les trouver. Merci d’être venus. La réunion est terminée ! »

Une semaine plus tard, ils revinrent. Ils avaient trouvé un des derniers morceaux de terrain disponibles dans la Vallée de Saddleback. C’était 36 hectares au bout de Parking de Santa Margarita, qui n’était même pas encore là à cette époque. Il n’y avait pas le Ranch Santa Margarita. Ce n’était qu’une pâture à vaches. Il y avait donc 36 hectares pour  7 .2 millions de dollars. Ils ont dit : « Vous voulez l’acquérir ? » Et j’ai répondu : « Bien sûr ! » Vous ne dites jamais non parce que quelque chose est impossible.

Nous avons versé dix mille dollars pour une propriété de sept millions de dollars. Nous avions beaucoup de foi, pas beaucoup de méninges mais beaucoup de foi. L’année suivante nous avons fait toutes les démarches : le changement de zone, le droit d’utilisation, les droits pour l’eau, et nous avons pu obtenir l’autorisation d’y construire une église. Mais nous ne trouvions personne qui nous accorde un prêt pour l’achat et la construction. Finalement après environ un an et demi, les propriétaires vinrent me voir et dirent : « Nous voulons que vous commenciez à verser 20 000 dollars par mois, non recouvrables, pour maintenir la transaction. » J’ai répondu : « Je ne peux pas faire cela. Je ne peux pas parier sur les offrandes des membres. Nous allons donc devoir laisser tomber le dépôt et quand nous aurons les finances, nous reviendrons l’acheter. » Nous avons donc laissé tomber la transaction et le lendemain, le terrain a été acheté par un centre commercial. Nous avons perdu une année et demi, et dix mille dollars. J’étais dépité !

Cela nous a pris une année entière pour retrouver une propriété ici dans le canyon. Cent cinquante hectares, dont cent était totalement inutilisables, là-haut dans la montagne. Nous sommes allés voir le propriétaire et nous lui avons dit : « Nous achetons les cinquante hectares du devant pour six millions de dollars. » Il a répondu : « Si vous le faites, je vous donnerai les cent autres pour rien, pour la déduction fiscale. » Génial.

Nous sommes alors revenus vers notre congrégation et avons dit : « Nous avons besoin de collecter de l’argent maintenant pour pouvoir acheter le terrain. » Nous avons fait une petite campagne, une campagne de dons sacrificiels appelée Possédons Notre Terrain. Nous allions donner sur une période de trois ans mais nous avons pris un engagement dans un don unique. En 1987, pendant une période de 60 jours de prières, de jeûne et de service, nos membres ont prévu une grande offrande. Ils se sont sacrifiés. Et ce jour-là, nous avons obtenu un demi-million de dollars en liquide, dans une seule offrande, ce qui était incroyable pour une petite église et un engagement de dons d’une valeur de deux millions et demi de dollars pour les trois prochaines années. Nos membres avaient engagés trois millions de dollars pour Possédons Notre Terrain.

J’étais très enthousiaste parce que j’ai vu l’incroyable sacrifice consenti par nos membres. Nous avions des personnes qui ont pris un deuxième emploi pour donner plus. Nous avions des personnes qui annulèrent des vacances pour donner plus. Certains donnèrent leur épargne retraite. Certains donnèrent leur alliance, des alliances en diamants. Nous avons eu des personnes dans cette église qui vendirent leur maison pour en acheter une plus petite et pour donner la différence. Je connais des gens qui ont vendu leur télévision pour pouvoir donner. C’est le genre de sacrifices sur lesquels cette église a été bâtie.

Alors nous avions ce demi-million en liquide et ces deux million et demi en promesses. Je retournai voir le propriétaire et lui dis : « Nous sommes prêts à conclure l’accord ! » Il répondit : « J’ai changé d’avis. Je monte le prix à huit millions. »Mon cœur sombra. Je savais que nous ne pouvions pas nous permettre cela. J’ai regardé à Dieu et j’ai dit : « Que suis-je supposé dire aux gens dimanche prochain ? Ils ont travaillé, prié, fait des sacrifices, donné tout ce qu’ils avaient. » Tout le personnel avait donné ses économies. Nous avions fait des sacrifices pour que cela arrive. Que devais-je leur dire la semaine suivante ? Nous n’avions plus de terrain à acquérir . J’ai dit : « Dieu, Tu as un problème. Ce n’est pas mon problème parce que ce n’est pas mon église. Tu n’arrêtes pas de faire venir toutes ces personnes alors que vas-Tu faire avec elles ? »

Deux jours plus tard, une troisième et dernière propriété fut mise en vente dans le canyon – 57 hectares proposés à 3 ½ millions de dollars. La même surface de terrain pour la moitié du prix. C’était une tellement bonne affaire. C’était le terrain le moins cher que j’avais vu dans tout le Conté d’Orange, et sept promoteurs firent des propositions, quatre d’entre eux offrirent même de payer comptant. J’allais voir le propriétaire du terrain, le Général William Lyon, et j’ai dit : « Qu’est-ce que çà prendrait pour que vous vendiez à une église ? Nous n’avons pas tout le montant disponible. » Il répondit : « Si vous pouvez conclure l’affaire avant la fin de l’année, alors je vendrai à l’église. »

Mais nous étions en octobre. Je retournais voir ma congrégation et je lui ai dit : « Que voulez-vous faire ? Nous avons tout donné, sacrifié. Soit nous revenons en arrière et nous essayons de trouver d’autres manières de nous sacrifier et de trouver plus d’argent au cours des soixante prochains jours, soit nous perdons ce terrain. Que voulez-vous faire ? »

Les gens ont dit : « Rick, faisons un essai ! » et pendant les soixante derniers jours de 1987, ils donnèrent bien au-delà de leurs dîmes et offrandes, qui payaient les 156 ministères de l’église. Ils donnèrent tant qu’au cours des soixante jours, ils versèrent 1.2 million dollars. Et nous avons conclu l’affaire.

La leçon est que le temps de Dieu est parfait. Il n’est jamais pressé, mais Il n’est jamais en retard. Souvenez-vous qu’un délai n’est pas un dédit.

Kay :

Je peux honnêtement dire qu’à chaque report, j’étais capable d’assez bien supporter ces coups. Je ne suis pas une personne souple par nature. Quiconque me connaît bien sait que cela est vrai. Mais je gérais bien les reports. Je pensais : « Cet accord est tombé à l ‘eau. C’est bon. Quand Dieu aura trouvé le bon terrain, les finances suivront, et ce  sera exactement  de la manière que Dieu nous a indiquée. »

Mais vers la onzième année, je commençais à être fatiguée du fait que nous n’avions pas de domicile permanent pour l’église de Saddleback. Chaque fois que nous faisions quelque chose en dehors des réunions du week-end, nous devions rechercher un endroit pour pouvoir nous rencontrer Si nous voulions faire une étude biblique, nous devions rechercher un endroit pour la faire. Si nous voulions faire un banquet, nous devions trouver un restaurant ou un hall assez grand pour contenir notre congrégation. Si nous voulions faire quoi que ce soit, en dehors du week-end, nous devions trouver un local à louer. Et c’est devenu lassant. C’est devenu lassant de devoir installer et ranger l’église pour des milliers de personnes chaque semaine. C’est devenu lassant de s’inquiéter si un enfant dans la salle de classe d’un professeur allait déchirer son ouvrage d’art primé, nous créant ainsi des problèmes. Je devenais malade à cause de l’odeur de sueur dans le gymnase. Tout était devenu lassant ! Mais, on dirait que tout devait aller ensemble.

Rick revint à la maison un jour d’octobre 1989 et il a dit : « J’ai de mauvaises nouvelles. »Il m’a dit que le Conté nous donnait indéfiniment des délais. Je renonçais ! C’était trop ! J’ai commencé à crier, à tempêter et à pleurer. Je l’ai regardé et j’ai dit : « Tu as été trop gentil avec ces responsables du conté. Laisse-moi y aller et je vais obtenir ce terrain ! » Je suis allée dans notre bureau à la maison et j’ai continué ma tirade contre Dieu. « Tu as été injuste avec nous. Nous avons essayé  d’agir exactement comme Tu nous l’as demandé. Nous avons essayé de le faire par la foi. Nous avons essayé d’être honnêtes. Nous avons essayé d’utiliser l’intégrité. Nous n’avons provoqué personne. Dieu, je ne sais pas à quel jeu Tu joues mais explique-moi parce que je ne Te comprends pas ! »

Puis j’ai commencé à accuser Dieu d’aimer plus les autres que nous. Je pensais à chaque église dont je pouvais me souvenir et qui possédait un terrain et un bâtiment. J’ai dit des choses comme : « Chuck Smith a ce terrain ! Chuck Swindoll a son propre terrain et ses bâtiments. » Je pensais à un pasteur que je connaissais dans le Tennessee et dont l’église possédait 200 hectares. Je continuais : « Adrian Rodgers n’a pas besoin de 200 hectares. Dis-lui d’en vendre une partie et de nous les donner parce que nous en avons besoin. »

J ‘étais tellement en colère contre Dieu. Puis, je me suis calmée parce que toute ma colère s’était épuisée. C’est étonnant que Dieu ne m’ait pas mise à mort. Il aurait du. Je le méritais pour avoir tant crié après Lui. Mais, dans le calme qui a suivi, Il m’a dit : « Lis Jean 21. » J’ai pris ma Bible et je l’ai ouverte à Jean 21. A la fin de ce chapitre, il y a une histoire assez connue où Jésus regarde à l’apôtre Pierre. Jésus était ressuscité des morts, Il se préparait à retourner au ciel. Il regarda à Pierre et Il dit : « Prends soin de mes agneaux. » Mais le reste de ce chapitre raconte que Jésus regarda à Pierre et lui dit comment il allait mourir. Pierre allait suivre Dieu et la récompense était qu’il allait mourir. Alors Pierre regarda un des autres disciples qui suivait Jésus et dit : « Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » Et Jésus répondit : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. »

Et Dieu m’a dit : « Kay, que t’importe si je permets à toutes les autres églises sur terre de posséder un terrain et un bâtiment et que Saddleback ne le fasse jamais ? Vas-tu continuer à me suivre ? » J’ai répondu : « Oui, Seigneur, je le ferai. »

Ce que Dieu fait dans la vie des autres n’est pas mon problème. Ce n’est pas votre problème, ce que Dieu fait dans la vie des autres. Notre seul problème est de Le suivre. Le fait est que Dieu a permis un délai pour obtenir ce qu’il y avait de meilleur. Je ne le comprenais pas mais c’était pour le meilleur pour notre église. La vérité de Jean 13 :7 est quelque chose que je connais maintenant. Jésus a dit : « Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras dans la suite. » 2 Corinthiens 1 :9 : « Mais nous, en nous-mêmes, nous avions accepté notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes mais en Dieu qui ressuscite les morts. » Le fait est que nous devons faire confiance à Dieu quelles que soient les circonstances. Nous ne devons pas considérer ses délais comme des dédits. Mais nous devons Lui faire confiance pour savoir qu’Il a de meilleurs plans – tellement meilleurs- que ceux que nous pensons avoir. Nous pouvons penser que nous avons une certaine compréhension mais Dieu sait ce qu’il y a de mieux car Dieu a le contrôle.

Rick :

Parce que Dieu a le contrôle, là où Dieu guide, Il pourvoit.  Parce que Dieu a le contrôle, quand Dieu reporte, Il sait ce qu’il y a de meilleur. La troisième leçon que nous avons apprise en vingt années de prise de risques est celle-ci. Parce que Dieu a le contrôle…

3. Ce que l’on donne à Dieu, Il le multiplie.

Si vous Lui donnez votre temps, Il le multiplie. Si vous Lui donnez votre argent, Il le multiplie. Si vous Lui donnez votre talent, Il le multiplie. Si vous Lui donnez votre énergie, Il la multiplie. C’est comme planter une graine. 2 Corinthiens 9 :10 : « Celui qui fournit de la semence au semeur, et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice. » Dieu va accroître, Dieu va multiplier les choses que vous ferez  selon Son approbation.

Les fermiers savent que les graines doivent être semées pour pouvoir être utiles. Si vous conservez la semence dans un sac, elle ne sera pas utile. Mais quand vous la semez, elle se multiplie. Quand vous semez des grains de maïs, obtenez-vous un grain de maïs ? Non, vous obtenez une tige avec des centaines si ce n’est des milliers de grains de maïs. Quand vous semez une graine de melon d’eau, obtenez-vous une graine de melon d’eau ? non, vous obtenez un tas de melons d’eau avec des centaines de graines dedans. Dieu multiplie tout ce que vous voulez Lui donner.

« En fait, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème en abondance moissonnera en abondance. Que chacun donne comme il l’a  résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. » Il veut que nous soyons comme Lui.

On ne peut pas raconter l’histoire de Saddleback sans parler des millier de personnes—dont  un bon nombre sont ici aujourd’hui – qui se sont sacrifiées financièrement pour que ce projet d’église se réalise. Ce campus de 60 hectares, toutes ces constructions, ne sont pas apparus juste comme cela. Certains se sont sacrifiés pour eux. Certains n’ont rien acheté pour eux-mêmes et ils ont donné leur argent pour permettre que ce projet se réalise.

En vingt ans, nous avons connu trois principales campagnes de sacrifices d’offrandes. La première se déroula de 1987 à 1990. Nous l’avons appelée «  Possédons Notre Terrain. » Dans cette campagne, le but unique était de récolter de l’argent pour acheter le terrain.

Je voudrais honorer certaines de ces personnes aujourd’hui. Je veux vous demander si vous faisiez partie de notre campagne « Possédons Notre Terrain. » -- vous avez donné et vous vous êtes sacrifiés pour aider à l’acquisition de ce terrain, je voudrais que vous vous leviez et que vous restiez debout jusqu’à ce que je vous demande de vous asseoir. Je veux que chacun réalise les fondations sur lesquelles est construite  cette église. Si vous étiez ici de 87 à 90 et  si vous avez donné pour notre campagne « Possédons Notre Terrain. », levez-vous maintenant afin que nous puissions vous reconnaître. Restez debout.

Sur une période de trois ans, ces personnes ont donné trois millions de dollars pour acheter le terrain, en plus de leur dîme et de leurs offrandes régulières. Cela représentait une moyenne de 6 700 dollars par famille. C’est le genre de sacrifice sur lequel fut bâtie cette église.

Puis en 1995-1997, nous avons eu notre deuxième campagne, dans laquelle ces personnes plus quelques-autres se sont investies, et qui fut nommée « Le Temps de Construire. » Le but de cette campagne de sacrifice de trois ans était de construire cet édifice. Si vous étiez ici de 95 à 97 et si vous avez participé et vous vous êtes sacrifiés dans « Le Temps de Construire », je veux que vous vous leviez et que vous rejoigniez ces personnes. Je veux que la congrégation vous honore. Restez debout.

Les personnes que vous voyez debout maintenant ont donné en plus de leur dîme et de leurs offrandes régulières qui servaient à payer 156 ministères. Ces personnes debout ont donné au cours de cette période   douze millions de dollars pour construire cet édifice. Ce qui donne une moyenne de 14 000 dollars par famille. C’est le genre de sacrifice qu’ont fait ces personnes.

Depuis 1997 jusqu’à ce jour, beaucoup d’entre vous sont venus et ont pris part à notre troisième campagne de sacrifice appelée « Construire pour la Vie. » Dans « Construire pour la Vie », nous avons dit que nous allions exécuter six projets importants. Nous avons déjà terminé cinq de ces projets. L’un d’entre eux était la construction d’un plus grand parking. Le deuxième était d’installer la grande tente pour les jeunes. La troisième était de construire le pont. La quatrième était d’acheter les vingt hectares voisins pour avoir plus de place et une deuxième entrée. La cinquième était de construire le centre des ministères.

Si vous avez pris part à la campagne « Construire pour la Vie » au cours des trois dernières années et si vous vous êtes engagés  pendant cette période, voudriez-vous vous lever ? Je voudrais reconnaître ceux d’entre vous qui se sont engagés dans « Construire pour la Vie. »

Au cours des trois dernières années, ces personnes  ont donné, en plus de leur dîme et de leurs offrandes régulières, vingt millions de dollars pour ces cinq premiers projets. Du fond de mon cœur je voudrais vous dire : Merci. Il n’y aurait pas d’église de Saddleback sans votre sacrifice de temps, de service, et oui, d’argent. Vous avez renoncé à des choses dans votre propre maison afin que nous puissions construire ceci pour la gloire de Dieu. Du fond de mon cœur, merci. Vous pouvez vous asseoir.

Il nous reste un projet pour « Construire pour la Vie. » Nous allons le commencer cette année. Ceux d’entre vous qui disent : « Je n’ai pas terminé mon engagement. », ne vous inquiétez pas. Continuez à donner fidèlement, parce que nous allons prolonger « Construire pour la Vie » pendant un an, parce que nous avons une année supplémentaire pour construire le projet.

Une des grandes leçons que Kay et moi-même avons apprises au cours des vingt dernières années est que vous ne donnez jamais en vain à Dieu. Ce que vous Lui donnez, Il le multiplie. Vous ne pouvez pas Lui donner en vain. Je pourrais vous donner cinquante, cent, cent cinquante illustrations. Nous avons appris celle-ci  par excellence tôt dans notre mariage. Trois fois depuis que nous sommes mariés, Dieu nous a demandé de donner toutes nos économies. Nous l’avons fait trois fois. Chaque fois, Dieu a rempli à nouveau de manières encore plus grandes qu’auparavant.

Je n’oublierai jamais la campagne intermédiaire. La campagne « Le Temps de Construire », Kay et moi-même priions pour savoir ce que serait notre sacrifice et Dieu nous dit de donner un montant égal à un an de salaire. Une année entière de salaire. J’ai dit : « Comment allons-nous faire cela, Seigneur ? Comment pouvez-vous vivre une année entière sans salaire ? » Mais Dieu a dit : « Faites-le. » Alors nous l’avons fait, et nous avons donné un montant égal à un an de salaire pour cette offrande. Environ un mois plus tard, un éditeur me téléphona et me dit : « Nous aimerions que vous écriviez un livre. » Ce livre devint The Purpose Driven Church ( Une Eglise, une passion, une vision). Il a dit : « Nous savons que cela va devenir un best-seller alors nous allons vous donner une avance de 100 000 dollars. »

Ouah, Seigneur ! Dieu savait ce qu’Il allait faire, pas moi !

Vous devez comprendre la différence entre la foi et le marchandage. La foi, c’est quand vous donnez à l’avance. La foi est un sacrifice en avance. Le marchandage , c’est quand vous dites : « Dieu, aide-moi à conclure ce marché et je T’en donnerai une partie. » Est-ce que Dieu travaille de cette manière ? Absolument pas ! Ce n’est pas la foi, c’est du marchandage. Dieu ne travaille pas ainsi. La foi, c’est faire un sacrifice par avance et laisser Dieu imaginer comment Il va pouvoir vous rembourser.

Je pourrais vous donner plein d’histoires de dons sacrificiels. Je n’exagère pas quand je vous dis que vous pourriez trouver en ce moment-même dans mon bureau des boîtes et des boîtes remplies de centaines et de centaines de lettres de personnes comme vous, des histoires de dons sacrificiels et de manières miraculeuses par lesquelles Dieu vous a permis de donner plus que ce que vous auriez pu imaginer. Des centaines et des centaines de lettres de personnes apprenant que l’on ne donne pas en vain à Dieu.

Je n’oublierai jamais le 21 décembre 1987. C’était le jour où nous avons conclu le marché pour le terrain. Nos membres avaient donné un million, deux millions, mais nous étions au dernier jour et nous étions encore un peu justes. Je pensais : « Seigneur, nous sommes si proches du but et nos membres se sont sacrifiés au-delà de toute mesure. Tu ne vas pas nous amener si proches du but et nous laisser tomber ? Que vas-Tu faire ? C’est le dernier jour avant de perdre la propriété. » Ce jour-là, au courrier, nous reçûmes une lettre d’un homme qui était venu une seule fois dans cette église. Il ne vit même pas dans le Conté d’Orange. Il avait écrit un mot : « Je crois dans la vision de l’église de Saddleback. » Et dans cette lettre, il y avait un chèque d’un quart de million de dollars. Et nous pûmes ainsi conclure le marché et acheter le terrain.

Le chronométrage de Dieu est parfait. C’était le dernier jour de travail de 1987. Le premier jour de travail de 1988, cet homme qui était banquier, se rendit à sa banque et son conseil d’administration organisa une réunion spéciale. Ils ne savaient pas qu’il venait de donner un quart de million de dollars à une église qu’il n’avait visitée qu’une  seule fois. Ils l’appelèrent et lui dirent : « Nous avons eu une année record, des bénéfices remarquables. Nous allons vous donner une prime exceptionnelle, un bonus unique. » Et dix jours après avoir donné un quart de million de dollars à l’église, il reçut une prime de 750 000 dollars.

Il m’appela au téléphone. « Rick, on ne donne jamais en vain à Dieu ! J’essaie mais cela ne marche jamais. » Je suis revenu à l’église et j’ai dit : « Ne souhaiteriez-vous pas avoir donné un quart de million de dollars ? »

Pour illustrer ceci, regardez les versets suivants : « En vérité, je vous le dis, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause du royaume de Dieu, maison, femme, frères, parents ou enfants, ne reçoive beaucoup plus dans ce temps-ci  et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. » C’est une promesse qui découle directement de la bouche de Jésus-Christ. « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, , inébranlables, progressez toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. »

La dernière leçon que nous avons apprise en vingt années de prises de risques est celle-ci :

4. Ce que Dieu commence, Il l’achève.

Philippiens 1 :6 dit : «  Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une œuvre bonne, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ-Jésus. »

Quand nous avons conclu le marché pour le terrain, j’ai pensé : « C’est génial ! Nous avons le Pays Promis ! » Et j’ai commencé à lire le livre de Josué et j’ai réalisé qu’il y avait des géants dans le pays. Il y avait des problèmes. Et pendant les quatre années suivantes, nous avons lutté contre le Conté d’Orange parce qu’on ne voulait pas nous laisser construire sur ce terrain que nous venions d’acquérir, et en même temps on nous demandait 100 000 dollars par an de taxes pour un terrain qu’on ne voulait pas nous laisser utiliser. Ce fut une bataille qui dura quatre ans. Encore des retards. Encore des batailles. Encore des problèmes.

La première chose était une exigence ridicule. D’abord, on nous dit à propos des 56 hectares et demi, « Nous vous laisserons construire dessus si vous donnez  gratuitement au conté 52 hectares de terrains ouverts, et vous pourrez construire sur les 3 ½ restants. » C’était leur première exigence.

Deuxièmement, on nous a dit : « Vous allez édifier un monticule de quatre mètres de haut, une montagne de détritus sur le devant de la propriété pour cacher l’église afin qu’elle ne soit pas vue depuis la route. »

« Troisièmement, vous prendrez 150 chênes du fond de la propriété pour les  planter sur ce monticule. »

« Quatrièmement, vous ne pouvez pas construire un auditorium  de 7 000 places. Vous pouvez en construire un de 1 000 places et faire sept cultes. »

On nous dit de mettre un système de filtration d’eau au charbon de bois pour que l’eau qui s’écoule du parking soit débarrassée des impuretés avant d’aller dans le caniveau. Bien-aimés, c’est le même caniveau qui passe devant Cook’s Corner. Ce n’est pas exactement de l’eau pure. Beaucoup de choses passent par ce caniveau.

On nous a dit : «   Vous ne pouvez pas construire un parking. Vous devez construire un grand garage. » Et on nous a dit : « Vous ne pouvez pas construire une école parce que ce n’est pas un ministère d’église légal. » Nous avons répondu : « Depuis quand le gouvernement a-t-il commencé à décider ce qui est ou ce qui n’est pas un ministère d’église légal ? »

Nous avons mené cette bataille pendant quatre ans. Hier soir, un de nos libraires m’a rapporté   les photocopies de tous les articles qui étaient parus dans le LA Times et The Register—environ 20-25 articles—pendant cette période de quatre ans. Ils disaient : « Projet d’église reporté… Projet d’église reporté à nouveau… » et ainsi de suite. Finalement, j’ai demandé à mes membres d’écrire aux responsables du conté et ces titres commencèrent à fuser : « Des lettres en faveur du projet de l’église du canyon inondent les bureaux du Conté. » Les responsables recevaient des lettres émanant de cette congrégation à un rythme de 400 par jour. Finalement, ils m’appelèrent et dirent : « S’il vous plait, arrêtez. Vous encombrez notre système de courrier. »

Enfin, le Orange County Register a publié un éditorial soutenant  l’église de Saddleback et intitulé  « Une Eglise Assaillie, une Eglise en Etat de Siège. » Il disait : « La congrégation de l’église est passée en 9 ½ ans de rien du tout à 7 500 membres mais elle se rassemble toujours dans le gymnase d’une école. Cela est dû aux bureaucrates du conté qui essaient de les forcer et de contrôler  l’utilisation de leur propriété selon un plan prédéterminé. Qu’est-ce qui donne à ces gens l’arrogance de croire qu’ils ont le droit de faire une telle chose ? » Et je poursuis en disant : « J’aime The Register ! »

Pour finir, je suis allé voir notre superviseur du conté et j’emmenais avec moi le registre de notre église qui comptait à ce moment-là dix huit ou dix neuf mille noms. Il en compte maintenant 52 000. Je l’ai posé devant ce superviseur et j’ai dit : « Mon gars, il y a 18 000 noms dans ce registre. Ils votent tous et ils sont tous dans votre district. Vous avez un problème. Soit vous nous laissez construire sur la propriété que nous possédons, soit vous nous aidez à l’échanger contre quelque chose de meilleur. »

Et c’est ainsi que nous l’avons échangé pour cette propriété. Nous avons payé 3.5 millions de dollars pour cette propriété. Pendant cette bataille qui dura sept ans, le prix est monté jusqu’à 6 ½ millions et nous l’avons échangée pour cette propriété-ci qui en valait 9 millions. Nous avons acquis ce terrain avec six millions de bénéfices. Cela ressemble tant à Dieu ! Nous avons obtenu un terrain avec plus de visibilité, plus d’espace utilisable, plus d’accessibilité, une route à six voies d’un côté, une route à six voies d’un autre côté et une autoroute qui traverse  entièrement le conté, mettant ainsi un tiers du Conté d’Orange soit un million de personnes à moins de vingt minutes de route de cette église. Dieu savait ce qu’Il faisait.

Est-ce que les risques et les combats valaient le coup ? Absolument ! Parce que ce que Dieu commence, Il l’achève.

Kay :

Cela m’étonne toujours que des personnes étaient prêtes à avoir confiance en notre conduite de l’église dès le départ. Nous avions à peine 26 ans, jeunes mariés avec un  bébé, juste sortis de l’école. Rick était  maigrichon avec des cheveux longs et  de l’acné. Il est étonnant qu’on ait pu faire attention à nous.

La manière dont une certaine personne – nommée Rick – s’est habillée pendant les dernières années a beaucoup changée. Il a commencé avec un costume trois pièces. Et il avait une belle allure dans ce costume trois pièces ! Il a assez rapidement perdu le veston. Ensuite il s’est débarrassé de la veste. Puis il s’est débarrassé de la cravate. Puis il a abandonné les chemises à manches longues pour prendre des chemises à manches courtes et des pantalons habillés. Enfin il est passé des chemises à manches courtes et des pantalons habillés à cet uniforme, composé de Dockers, d’une chemise hawaïenne et sans chaussettes. Et je sais que vous aimez tous cela ! Je lui ai dit qu’il ne pouvait plus retirer un seul vêtement.

Nous parlons beaucoup ici à Saddleback de vies changées. Mais le fait est que nous avons été les premiers dont les vies ont été changées. Nous ne sommes plus les mêmes personnes qui ont commencé cette église il y a vingt ans. Quand nous sommes arrivés, j’étais une jeune femme très timide, pas sûre d’elle –même, terrifiée à l’idée que Dieu lui demande de parler en face de personnes. Je ne parlais qu’aux enfants parce que je m’imaginais qu’ils ne m’en voudraient pas si je racontais l’histoire à l’envers. Cela n’avait pas d’importance. Il était hors de question que je parle aux adultes. Je pensais que j’étais une sorte d’appendice inutile que Dieu avait attaché à Rick. J’avais la vision  et le rêve dans mon cœur mais je pensais que je ne pouvais vraiment pas y apporter ma contribution. Or, pendant ces vingt dernières années, j’ai découvert que Dieu utilise des gens moyens, ordinaires . Et je suis un témoignage vivant d’une personne qui va donner le peu qu’elle possède à Dieu et dont Dieu va faire des choses miraculeuses avec.

Qui pensez- vous être le premier exemple de comment vivre par la foi ? C’est Rick. Rick est venu ici avec un peu de foi. Il était un jeune homme très fougueux, imbu de lui-même et de ce qui allait arriver. Et alors que Dieu le façonnait au cours des vingt dernières années, Il a pris ce qui n’était qu’une petite quantité de foi. J’ai vu mon mari apprendre à affronter certaines situations vraiment difficiles. Vous savez presque tous que parler en public lui est très difficile. Vous le regardez et vous dites : « Impossible ! » Mais c’est le cas.  En le regardant le faire, année après année, culte après culte, sachant que cela lui coûte personnellement et que cela ne se fait que par la foi, la foi qui a grandi dans son cœur parce que Dieu sait ce qu’Il fait et qu’Il nous a conduit ici et que ce que Dieu commence, Il l’achève, cela lui a permis de devenir ce que je considère un géant de la foi. Je ne connais personne d’autre qui a la foi que Rick possède et c’est parce que Dieu a fait cette œuvre en lui.

Nous sommes venus ici en pensant que nous allions faire quelque chose de grand pour Dieu. Cependant ce qui s’est passé est que Dieu a fait quelque chose de grand en nous. Nous pensions que nous allions construire une église pour Lui. Et Il nous a façonnés en des personnes différentes. Et la meilleure partie, c’est qu’Il n’en est pas au bout. Dieu n’a pas fini. Il va continuer à œuvrer en nous et dans cette église jusqu’au jour de Jésus Christ, jusqu’à ce que Jésus revienne parce qu’Il commence et qu’Il achève Son œuvre.

Rick :

Vous pensez peut-être : « Je regrette vraiment d’avoir manqué certains de ces intéressants tests de foi qu’a connus Saddleback. Je n’étais pas là à cette époque. »J’espère que vous lisez les dévotions « 50 Jours de Foi » parce qu’hier un de nos pasteurs, Greg Harris, a soulevé un point important en disant : « La partie la plus intéressante d’une course, ce n’est pas le départ. C’est l’arrivée. Nous ne nous enthousiasmons pas sur le départ mais plutôt sur l’arrivée. »

Vous êtes arrivés au milieu d’une course. Oui, Dieu a fait des choses étonnantes à Saddleback pendant les vingt dernières années.  Mais Il n’a pas fini. Il n’en est pas au bout. Les choses les plus intéressantes sont encore à venir. Vous n’avez encore rien vu !Alors félicitations d’avoir manqué la partie la plus ennuyeuse. La partie la plus intéressante est la fin de la course. Et nous savons déjà que nous allons la gagner parce que la Bible nous le dit. Je ne connais pas un autre moment plus intéressant pour être vivant.

Dieu est à l’œuvre dans le monde. Dieu est assurément à l’œuvre dans l’église de Saddleback. Dieu fait des choses étonnantes. Durant les derniers quatre vingt dix jours de cette église, nous avons baptisé presque 500 nouveaux croyants. Pendant les trente derniers jours, nous avons commencé presque 200 petits groupes parce que dans les 50 Jours de Foi, un paquet d’entre vous se sont levés et ont dit : « Je veux rejoindre un groupe. » C’est un pas de la foi. Beaucoup d’entre vous ont dit : « Je n’en ai jamais dirigé un mais maintenant je vais le faire. » C’était un énorme pas de la foi.

Et Dieu utilise Saddleback de manière globale maintenant. Nous avons formé plus de 150 000 pasteurs, dans des églises dans une centaine de pays différents. Le livre The Purpose-Driven Church ,qui est l’histoire de Saddleback, a été vendu à plus d’un million d’exemplaires, dans 21 langues. Nous l’avons traduit dans un DVD dans dix-huit langues mondiales principales et il a été utilisé dans des séminaires partout dans le monde. Plus d’église copient ce modèle qu’aucune autre église dans le monde. Je ne dis pas cela avec orgueil. Je le dis avec humilité et crainte. Nous avons pu y prendre part. Nous avons ouvert 35 églises annexes. Et ce culte est diffusé sur le réseau Internet mondial. Vivez, maintenant.

Nous envoyons des équipes missionnaires partout dans le monde. Au cours des prochains trente jours, nous enverrons non 1,2,3,4,5,6 mais 7 équipes missionnaires juste pour la Chine. Dieu fait des choses incroyables.

Mercredi soir, j’ai demandé à environ 2000 de nos leaders   d’écrire leur vision de cette église dans les 20 prochaines années, ce qu’ils croient que Dieu veut faire dans cette église. Je les ai lu pendant les deux derniers jours, et j’ai pleuré tout le temps. Je ne connais pas d’église ayant autant de personnes de vision, autant de personnes de foi, autant de personnes s’attendant à Dieu  pour qu’Il fasse de grandes choses à Saddleback. Vous êtes phénoménaux.

Il y a beaucoup de choses sur lesquelles vous n’avez pas le contrôle. Vous n’avez pas eu le contrôle sur le choix de vos parents. Vous n’avez pas choisi la date de votre naissance ni le lieu ni vos talents naturels – beaucoup de choses. Dieu les a souverainement choisis pour vous. Mais il y a une chose sur laquelle vous avez le contrôle et c’est la plus importante. C’est la mesure à laquelle vous choisissez de croire en Dieu. C’est un choix.

Pourquoi Dieu utilise-t-Il Saddleback d’une manière aussi grande ? C’est une église qui représente une classe mondiale. Pourquoi l’utilise-t-Il de cette manière ? Parce que nous sommes meilleurs que les autres ? Non. Parce que nous sommes plus spéciaux ? Non. Parce que Dieu nous aime plus ? Non. Parce que nous avons plus de talents ? Non.

Parce que Dieu a posé les regards sur cette congrégation et qu’Il a trouvé un groupe de personnes qui sont prêts à Le suivre juste un peu plus que ce pour quoi d’autres personnes ont choisi de croire en Lui.

Et cela est notre choix. Nous avons choisi de croire en Lui pour les 60 hectares de terrain pour que nous puissions devenir si nombreux et ainsi de suite. Dieu a honoré votre foi et c’est un privilège d’être votre pasteur. La une que je préfère dans toutes les unes qui nous ont concerné est celle qui a suivi le jour où nous avons commencé les travaux sur cette propriété. Elle se trouvait dans The Register avec une grande photo de toutes les personnes sur ce terrain. « Recherche d’un Sanctuaire sur un Lieu Saint. »

Et c’est là que nous nous trouvons. Ceci est un lieu saint.

Pensez un peu à ceci. De toutes les personnes dans le monde que Dieu aurait pu amener au culte à Saddleback aujourd’hui, c’est vous qu’Il a choisis. Il y a des millions de personnes qu’Il aurait pu amener ici, en ce lieu, ici dans cette église, mais Il vous a choisis. Pourquoi êtes-vous ici aujourd’hui ?

Parce que Dieu veut vous utiliser dans cette église et dans ce mouvement. S’Il ne le voulait pas, vous ne seriez pas ici. Dieu sait depuis des années et des années que vous seriez ici aujourd’hui. Il veut vous utiliser ici à Saddleback et dans le mouvement  qui consiste à aider les églises dans le monde. Nous sommes au milieu d’une course et je veux vous inviter à ne plus rester assis sur le côté mais de vous lancer dans la course avec nous. Nous vous voulons avec nous et nous vous voulons avec nous sur la ligne d’arrivée quand nous remporterons la course. Il n’y a rien de plus significatif que vous puissiez faire de vote vie que de nous aider à construire le royaume de Dieu. Vous dites : « Comment puis-je le faire ? Comment puis-je m’impliquer ? »

Un, engagez votre vie avec Jésus Christ. Si vous ne l’avez pas encore fait, faites-le.

Deux, soyez baptisé comme une expression de votre foi. Vous pouvez vous rendre au baptistère à la fin de ce culte. Dites : je veux prendre position.

Trois, rejoignez l’église de Saddleback et devenez un membre de cette famille. Cet après-midi, je vais enseigner le Cours 101, le cours d’entrée dans la famille de cette église, un cours que nous avons enseigné presque tous les mois depuis vingt ans. Pourquoi ne venez-vous pas pour y prendre part ?

Etes-vous prêt à prendre le risque ? Voulez-vous laisser un héritage ? Voulez-vous faire une différence dans le monde ? Voulez-vous prendre part à un mouvement historique ? Nous vous invitons à nous rejoindre. Ne manquez pas une telle occasion.

Prière :

Père, je suis si reconnaissant pour les leçons de foi que Tu m’as enseignées au cours de vingt dernières années. Je sais maintenant par expérience que là où Tu guides, Tu pourvois. Quand Tu reportes quelque chose, Tu sais ce qu’il y a de meilleur. Et je sais que je ne Te donne pas en vain, car quoique je Te donne, Tu le multiplies. Et j’ai appris que ce que Tu commences, Tu l’achèves. Merci de ne m’avoir jamais abandonné même aux moments où je voulais T’abandonner. Merci de m’avoir amené  les bonnes personnes aux bons moments. Merci pour chaque personne ici qui s’est sacrifiée et qui a servi. Et Jésus, J’attends le reste de la course peu importe le temps qu’elle durera.

Maintenant, priez dans votre cœur. « Cher Dieu, je veux que Tu m’utilises. Je veux être un homme/ une femme de foi. Je veux prendre part à ce que Tu fais dans ce monde. Je veux aussi apprendre ces leçons. Jésus-Christ, je Te dédie le reste de ma vie sur terre. Je Te dédie le reste de mon argent, de mes talents, de mes opportunités. Utilise-les de la manière qui Te conviendra. Je veux bien terminer la course. En Ton nom je prie. Amen. »

Texte issu de Pastors.com. Traduit avec autorisation par Marie-José Teixeira.

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