A propos de compassion

A propos de compassion

Dans les récits de l'évangile, il est souvent question de compassion.

Notre sauveur admirable prenait souvent soin de la foule affamée (Marc 6.38-44).

Il aurait pu les laisser partir, mais au contraire, à deux reprises, il s'inquiète auprès de ses disciples de la façon de nourrir cette foule fatiguée, car la journée avait été longue, et ils n'avaient rien pris. Quelle délicatesse de la part de Jésus, toujours soucieux des besoins d'autrui.

À Cana, pour son premier miracle, il changea de l'eau en vin (excellent). Il ne pouvait laisser la noce se poursuivre sans vin. Quelle humiliation pour le maître de cérémonie, d'autant plus que les fêtes devaient durer une semaine.

Ce qui m'amène à considérer la façon dont il traita la femme adultère après les départs successifs de tous ses accusateurs : « Je ne te condamne pas non plus, va et ne pèche plus » (Jean 8.11). Sans excuser le péché, Jésus sait rétablir le pécheur perdu. De nombreux témoignages, au cours des siècles, ont montré combien des hommes et des femmes ont trouvé le salut, alors qu'il semblait ne plus y avoir d'espoir pour une possible restauration.

Comment réagis-tu devant tous les récits des évangiles ? Relis le passage sur les débonnaires (Matthieu 5.5). Combien l'amour du Seigneur est omniprésent.

Il est celui qui guérit les blessures les plus profondes. Dans notre monde secoué par l'indifférence au malheur, il faut que toi, tu puisses porter un regard de bienveillance vers celui qui souffre, qui a faim, qui est sans abri, déshérité. Mais cela va plus loin. Trop souvent, dans nos milieux chrétiens, nous sommes indifférents à nos frères et sœurs qui passent par l'épreuve de la souffrance. Il faudrait que tu aies des yeux pour voir celui, ou celle, qui souffre, en silence, dans un coin de ton église. Peut-être sourire à quelqu'un qui est triste et solitaire. Peut-être l'encourager avec une tape amicale sur l'épaule. Peut-être souris-tu, car tu dis, je suis chrétien (chrétienne), je sais ce que j'ai à faire ; j'ai parlé à untel, je suis engagé dans telle activité dans l'église. C'est bien, mais les yeux du Seigneur vont plus loin, il regarde avec quel état d'esprit tu fais ces choses.

Il suffirait parfois d'inviter un couple qui a perdu un enfant dans ta maison. Pas seulement au début, mais six mois, et encore longtemps après. Peu importe si ta maison est luxueuse ou toute simple. La chaleur de ton cœur peut réchauffer un perdu. Prends des nouvelles (et écoute la réponse). Encourage, car tu ne sais pas quelle peut être la portée d'un encouragement. Il faudrait que nous ayons les sentiments de Jésus dans notre cœur. Il ne faut pas que nous ayons l'apparence de la piété, tout en reniant ce qui en fait la force.

Il m'est arrivé d'être poussée par le Saint Esprit à faire un petit cadeau à une sœur qui avait, à ce moment-là, justement grand besoin d'être encouragée, considérée.

Avec mon mari, nous savons également ce que c'est que de passer par des épreuves difficiles, et à certains moments, nous aurions aimé que quelqu'un s'intéresse à nous. Cependant, nous remercions le Seigneur lorsque nous avons rencontré des frères et sœurs qui nous ont montré de la compassion et des attentions.

 

Une prière : Seigneur, tu connais mon cœur. Viens le changer. Mets en moi ta douceur, ton empathie, ta délicatesse. Par ton Saint Esprit, agis en moi, et fais de moi un instrument de bonté.

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