Quand la promesse vient à quelqu'un d'autre… (suite n°5)

"Alors Dieu apparut en songe à Abimélec pendant la nuit, et lui dit: Voici, tu vas mourir à cause de la femme que tu as enlevée, car elle a un mari." Genèse 20.3

Il y a des thèmes qui s’imposent eux-mêmes pour les lettres du TopAdos : les fêtes de Noël ou Pâques… et la finale de la coupe du monde de football. Mais puisque la lettre précédente était déjà sur le football, je ne vais pas recommencer là-dessus. A chacun de trouver sa leçon spirituelle dans le match, si leçon spirituelle il y a ! Car, vous l’avez bien vu, je continue ma série sur Abraham. Ce cher Abraham n’a pas fini de nous fournir de précieux enseignements, autant sur ce qu’il faut faire que sur ce qu’il ne faut pas faire. Alors voici la suite…

Abraham s’en vient dans le contrée du Midi, où règne un certain Abimélec, et recommence avec ses embrouilles de l’Egypte : il fait passer sa femme pour sa sœur ! Vous penseriez qu’il a compris la leçon, vous espéreriez qu’il trouve une autre astuce… Ca a complètement raté la première fois, il n’y a pas de raison de ne pas essayer une seconde fois ! Non ? Ah… la nature humaine ! C’est comme si elle était programmée pour faire les erreurs. En matière d’informatique, un programme, si on lui donne un problème, ressort toujours le même résultat. On dirait que la nature humaine obéit à ce même principe. S’il y a une difficulté, notre nature humaine oublie de faire confiance à Dieu, et retombe dans les mêmes erreurs. Nous sommes peut-être de ceux qui montrent Abraham du doigt. Oui, Abraham a visiblement oublié la leçon de l’Egypte. Mais comptons-nous le nombre de fois où nous tombons dans le même piège ? Combien d’échecs nous faut-il pour apprendre une bonne leçon ?

A cause d’Abraham et de sa supercherie minable, Abimélec prend Sara et attire sur lui la condamnation de Dieu. Plus aucune femme ne peut alors avoir d’enfants chez Abimélec ! Et voici comment Dieu va intervenir pour remettre de l’ordre dans cette mascarade :

"Abraham pria Dieu, et Dieu guérit Abimélec, sa femme et ses servantes; et elles purent enfanter. Car l'Éternel avait frappé de stérilité toute la maison d'Abimélec, à cause de Sara, femme d'Abraham."  Genèse 20.17-18

La prière d’Abraham a apporté la bénédiction sur la famille d’Abimélec. Car Dieu bénit, même au travers de celui qui s’est planté ! Et voyez maintenant cette ironie : la prière faite par Abraham apporte la fertilité à cette famille, alors que lui-même attend toujours sa bénédiction, sa promesse : un enfant ! Il arrive que nous soyons en bénédiction pour les autres, alors que nous-mêmes, nous attendons depuis des années et des années cette même bénédiction. Quelle est alors notre attitude ? Est-ce qu’on va grommeler : ‘Dieu ne me bénit pas… il n’y pas de raison que toi tu sois bénis… et puis c’est mon tour d’être béni… et t'es pas beau...’ Ou allons-nous bénir malgré tout, même quand le cœur est lourd ? Est-ce qu’on va bénir les autres seulement quand tout va bien ‘perso’, ou même dans la difficulté ? C’est cette question sur laquelle je nous laisse réfléchir.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
0 commentaire