Sur le chemin d’Emmaüs

Sur le chemin d’Emmaüs

Comme un bon berger, Jésus rassemble ses disciples dispersés.
Le jour même de la résurrection et après avoir rencontré Marie de Magdala, il va cheminer et parler pendant un long moment avec deux de ses disciples qui vont vers le village d’Emmaüs. (Luc 24)

Leurs yeux sont empêchés de reconnaître Jésus parce qu’ils ne sont pas dans la bonne direction, ils quittent Jérusalem. Amers, Les deux disciples, expriment librement leur déception : Jésus n’apporte pas le royaume tel qu’ils l’imaginaient.  Cependant, faisant état de la rumeur quant au tombeau vide, ils gardent un fond d’espoir et continuent de croire que Jésus était un grand prophète. 

En chemin, ils n’ont toujours pas reconnu Jésus qui leur explique que tout ce qui s’est passé ces derniers jours est l’accomplissement des prophéties bibliques.  Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il montre ce qui le concerne dans toutes les écritures. Malgré cette connaissance et révélation de la Parole que seul Jésus peut avoir, ils ne le reconnaissent toujours pas.

Ce qui va ouvrir leurs yeux, c’est lorsque Jésus, à table avec eux, rompt le pain et rend grâce comme il l’avait fait lors du dernier repas auquel ils ont participé. Et au moment où enfin ils le reconnaissent, Jésus disparaît.

A l’heure même les deux disciples retournent à Jérusalem annoncer aux autres disciples que Jésus est réellement ressuscité, ils l’ont vu, ils ont parlé avec lui et même partagé le pain.

Tant qu’ils s’éloignaient de Jérusalem et des autres disciples, ils étaient aveugles. Même les explications des prophéties par Jésus n’ont pas suffi à ouvrir leurs yeux parce qu’ils n’étaient pas sur le bon chemin.
Lorsque le disciple n’est pas dans les voies de Dieu, il est aveugle et nu, il ne peut recevoir la bénédiction de Dieu, ni même être en bénédiction pour les autres.

Comme les deux disciples sur le chemin d’Emmaüs devaient retourner à Jérusalem, retrouver leurs frères et recevoir le Saint-Esprit, la vocation céleste que Dieu adresse à chacun ne peut s’accomplir que par révélation de la Parole, par le Saint-Esprit et par l’unité de la communion fraternelle. Trois choses qui manquaient aux disciples qui s’éloignaient de Jérusalem.

Jésus les renvoie à Jérusalem. Ce retour sur Jérusalem est une image symbolique qui nous rappelle que quelles que soient les circonstances, même les plus terribles, il ne faut pas s’éloigner de Jérusalem, symbole de la spiritualité, de l’habitation de Dieu, de l’Église, la communion fraternelle, là où Dieu a son cœur et ses yeux.

Alors que le repli sur soi-même est une grande tentation lorsque l’épreuve est là, il faut faire exactement l’inverse et rechercher avec avidité la communion fraternelle, le bien le plus précieux avec le Saint-Esprit que Jésus a propulsé en nous. Le danger pour notre génération est de se replier sur elle-même ; mouvement favorisé par des médias trop facilement accessibles. Il ne faut pas s’éloigner de la communion fraternelle. C’est le diable qui veut nous isoler pour mieux nous vaincre.

C’est une illusion diabolique et une séduction que de croire qu’il est possible d’accomplir notre vocation céleste tout en se privant volontairement de la communion fraternelle.

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(Romains 1.16)

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