Vengeance, rancune et pardon

La spécificité de la famille recomposée est d’être héritière d’un passé qui ne se laisse pas oublier. Les conflits non résolus du passé entre les parents ne permettent pas au père de continuer à jouer son rôle parental (1/3 seulement des divorces ou séparations se sont réglés à l’amiable) .

La forte rancoeur peut subsister entre les parents et les conflits restent toujours présents.
L’impact du point de vue du parent blessé sur celui de l’enfant peut constituer un obstacle quasi insurmontable et permanent dans la relation de l'enfant avec son beau-parent. 
Un parent sur trois ne cache pas son hostilité et dit du mal du beau-parent de façon plus ou moins voilée, plus ou moins violente devant l’enfant ou le jeune.

Comment préserver les premiers liens en dépit de la séparation et créer de nouveaux liens ?
L’enfant a du mal à poser ses marques au milieu de la vengeance, de la rancune.
Comment l’aider à trouver sa place ?

Voici quelques conseils pour soi et pour les siens :

• Etre clair avec sa propre histoire ;
• Apaiser la relation avec le parent absent ;
• Introduire le beau-parent ;
• Définir le temps et l’espace pour chacun ;
• Reconstruire une culture familiale avec des repères pour chacun ;
• Ne pas négliger la place des enfants du premier lit afin qu’ils ne se sentent pas lésées.