
Durant un temps de jeûne et prière un ami disait : « Donne-moi des larmes ».
Paul disait : « Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous. » Actes 20.31
Devant la souffrance de Marthe et Marie qui venaient de perdre leur frère : « Jésus pleura. » Jean 11.35
Victor Hugo : « Dieu tombe goutte à goutte du ciel, et larme à larme de nos yeux. »
Juvénal : « La nature prouve qu’elle nous veut du bien puisqu’en nous donnant des larmes elle nous donne le meilleur : la sensibilité. »
Bien sûr nous ne disons pas : « heureux les moroses ou les maussades ».
Le petit garçon qui dit à son âne triste : je t’aime bien tu as la même religion que ma tante !
1. Des larmes d’indignité
Contexte : Ozias est mort lépreux car il se croyait digne de rentrer dans le sanctuaire.
Heureux ceux qui pleurent sur leurs : faiblesses, imperfections, indignités.
Dans la voiture avec mon frère je pleure de notre condition (moi drogue et lui problème scolaire). Des larmes d’indignité remplissaient mon cœur. Ces larmes préparèrent mon cœur à recevoir la bonne nouvelle. Plus tard à l’écoute de l’évangile j’ai pleuré sur mon péché en demandant pardon à Dieu.
Heureux ceux qui pleurent sur leurs indignités.
2. Des larmes pour notre prochain
A force de jouer sur nos émotions (experts, films de guerre…) nous devenons de plus en plus insensibles.
Abraham Lincoln : « Je plains l’homme qui ne sent pas le fouet quand c’est le dos d’un autre qui est frappé. »
Nous avons besoin que l’amour de Dieu soit rependu dans nos cœurs.
Jésus a pleuré devant la tombe de Lazare ; Il a été affligé devant le manque de discernement de Jérusalem.
Les gens se vantent de leur dureté. « Je suis un dur à cuire »
Soyons sensibles, l’amour amène la guérison.
Le bisou d’une maman qui embrasse le bobo de son enfant. D’un seul coup celui-ci va mieux.
3. Des larmes pour les âmes
Les larmes des mères qui viennent à l’appel pleurer pour leurs enfants.
John Knox : « Donne-moi l’Ecosse ou je meurs. »
Lors d’une réunion de prière, des jeunes étaient étendus par terre. A la fin des flaques de larmes jonchaient le sol.
4. Des larmes d’affliction
Jésus reconnaît la souffrance de la foule. Il la valide.
Chrétiens qui disent : « un bon chrétien ça ne pleure pas ! »
Tout le monde souffre (bon comme mauvais) ; les bons ne partent pas plus tôt (c’est une légende). De même que : fais le bien et tu n’auras pas de souffrance en étant chrétien.
La différence entre un enfant de Dieu et celui qui ne l’est pas c’est que nous sommes consolés lors de nos afflictions par le divin consolateur.
La consolation divine est plus grande que la souffrance.
Lors de l’enterrement du mari d’Odette (malgré la souffrance), elle est dans la paix.
Là où le péché abonde la grâce de Dieu surabonde = Là où l’affliction abonde, la consolation divine surabonde !
Citation du livre (Marcher sur le chemin du bonheur) de Denis Morissette : Le chemin du bonheur passe inévitablement par la souffrance. Bien des gens aimeraient ne pas avoir à franchir cette étape ; elle est trop souvent perçue comme quelque chose à éviter plus que comme quelque chose avec laquelle il faut composer. Jésus n’a pas nié la souffrance et ne l’a pas évitée pour lui-même. Il l’a intégrée à l’expérience humaine comme une dimension inévitable. Celui ou celle qui sait percevoir le bénéfice unique que la souffrance peut lui apporter s’en fait une amie. N’ayez pas peur de la souffrance, osez l’affronter afin d’aller vers des rivages plus sereins. Le soleil est toujours plus radieux après la pluie. La joie est plus sereine après des temps de tristesse et on apprécie davantage le bonheur lorsque l’on a connu le malheur.
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