Comment rester généreux en période de crise ?

Comment rester généreux en période de crise ?

Êtes-vous d’accord avec moi qu’on est beaucoup sollicité ?

Au cours d’animations télévisées ou à travers différentes newsletters, une multitude de campagnes de dons sont effectuées régulièrement.

C’est surtout en fin d’année, période plutôt tendue face aux nombreuses dépenses qui nous attendent, entre les cadeaux de Noël et les menus de Fêtes, que cela se produit.

Il y a aussi les étrennes pour les PTT, les éboueurs, les pompiers, etc...

Et puis, il y a les quêtes habituelles, dont on détourne le regard, car il y a tant de SDF qui font la manche !

Si on regarde bien, c’est toute l’année qu’on nous réclame quelque chose, sans compter nos dépenses classiques, bien entendu ! Il y a les incontournables catastrophes naturelles, hélas, les famines et les guerres où des appels aux dons sont lancés ponctuellement.

Avez-vous pu ressentir, comme moi, une certaine impuissance à répondre à toutes ces demandes malgré un profond désir de participer ?

Et en même temps, à le vivre avec une certaine culpabilité, parce que sans nos dons, que deviennent toutes ces personnes en difficulté ? Ces associations qui se mobilisent pour de très bonnes causes ?

Ou alors, sous prétexte (très souvent justifié !) qu’on donne déjà, on se refuse à donner davantage. Ou bien, on peut être soi-même un peu juste financièrement et un billet par ci, un virement par là, cela devient menaçant pour notre budget.

À force, peut-être aussi que notre cœur peut finir par s’endurcir et devenir insensible aux besoins des uns, des autres, on n’a pas assez pour faire face à nos propres besoins, parfois, alors à ceux des autres !

Parce que j’ai souvent été mal à l’aise avec la notion de donner sa dîme alors que j’ai vu dans mon entourage des personnes manquer de tout, j’ai interrogé Dieu sur ma façon d’être libérale, notamment quand on traverse une période de crise (personnelle ou dans notre pays !)...

La générosité a tellement de facettes ou de formes !

Et si on se penchait au moins sur 4 ?

1 - Il n’y a pas que l’argent dans la vie !

Il y a plusieurs années, j’ai rencontré de grosses difficultés financières suite à la faillite de mon entreprise. J’ai eu toutes les peines du monde à refaire surface ; toute seule à reconstruire le bateau qui a coulé, cela prend un certain temps.

J’étais mortifiée de ne plus pouvoir donner “ma dîme” alors que je n’avais plus un sou en poche et d’horribles dettes à rembourser.

J’ai réfléchi comment je pouvais continuer à donner, surtout que Dieu m’avait tant comblée durant cette période difficile !

C’est ainsi que j’ai eu l’idée de m’investir en offrant mon temps, ma disponibilité, car Dieu m’avait dotée de talents qui pourraient profiter à d’autres : j’aime communiquer, j’aime les contacts, les relations ! Bref, j’aime les gens. Que pouvais-je alors leur apporter bien que je ne possédais plus grand’chose moi-même ?!

Il y a le gratuit, aussi !

Je suis devenue bénévole (en version courte !). Que c’est instructif, le bénévolat ! C’est une merveilleuse école ! On apprend tout sur les autres et sur soi-même. On s’enrichit au contact des autres, c’est indéniable !

C’est en pratiquant le bénévolat que j’ai réalisé qu’il n’y a pas que l’argent qui compte, mais notre cœur pour les autres !

Quand j’avais mon entreprise, je n’avais le temps pour rien, ni pour personne. Il n’y avait que le travail qui comptait, j’étais sous pression. J’étais capable de travailler jusqu’à 12-13h par jour. Une forcenée du boulot !

Voyez-vous la leçon que j’en ai tirée ? J’ai dû vivre une faillite et traverser un désert très long afin de pouvoir apprendre à donner le temps et la disponibilité que je n’avais jamais. Et surtout rendre Sa place à Dieu...

Il m’a fallu tout perdre pour apprendre à donner

J’ai perdu ce qui comptait le plus au monde pour moi : mon affaire. J’ai entrepris un long deuil au cours duquel cette question s’est naturellement posée à mon esprit : et si je mettais au service de Dieu tout ce que j’avais appris dans le monde séculier ?! J’ai alors dressé une liste.

De votre côté, avez-vous pensé à répertorier l’ensemble de vos capacités ?

Vous connaissez l’informatique ? La communication ? La comptabilité ? Les ressources humaines ? Le bricolage ? La couture ? La coiffure ? La cuisine, etc ?

Puis, réfléchissez à votre entourage : qui pourriez-vous aider ? Qui pourrait avoir besoin de vous ?

  • Au sein de votre famille ?

  • Auprès de vos amis, votre voisinage, sans oublier vos collègues ?

  • Au sein de votre église ?

  • Dans une association ?

Nos talents ne nous appartiennent pas, ils appartiennent à Christ.

Employés avec sagesse et efficacité, Dieu les développera avec puissance :

  • Il renouvellera notre énergie dépensée

  • Il nous rendra le temps passé avec des autres

  • Il augmentera notre impact auprès des autres

Il ne nous manquera jamais rien, même si on a peu…

Lorsqu’on donne de bon cœur, Dieu accepte ce don, en tenant compte de ce que l’on a, et non de ce que l’on n’a pas. (2 Corinthiens 8.12)

Ne passons pas à côté des autres et de notre appel parce que nous avons peu ou pas d’argent : nous avons tous des talents.

Réalise-t-on tellement ce qu’on a entre les mains ?

Comptez les bienfaits de Dieu dans votre vie et considérez ceux que vous pouvez partager, même avec peu… Dieu multiplie, nous le verrons avec la 2ème facette de la générosité !

“Si les biens matériels fondent, les bénédictions de l’Éternel enrichissent.”

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43 commentaires
  • Julie LAURENT Il y a 5 années, 11 mois

    Bonjour Lisa, C est avec un grand plaisir que je vous ai partager par mail les photos de cet atelier. Merci encore pour vos encouragements! Soyez bénie ! Julie
  • Angèle Mintsa Il y a 5 années, 12 mois

    Merci Seigneur pour ces paroles. Seigneur ouvre moi une brèche afin que je donne de mon temps. J'ai 7 enfants et célibataire. J'ai tous les besoins pour moi seule et sans compter les frères et soeurs que j'aide en passant. Il m'arrive de fois ke klk1 a besoin de moi et que je n'arrive pas à le satisfaire ça, ça fait mal. Le bénévolat je n'ai jamais fais à cause du manque de temps. Je me remet à Dieu seul,qu'il dirige mes pas.
  • Phillippe Carpe Il y a 5 années, 12 mois

    Moi en 2004 je me suis divorcé baptisé certes mais réellement converti. A cette même époque j,,ai lu les émigrés de Paul,bouleversé par un corinthien chapitre 13 j,ai changé de vie pendant un an je suis allé à l,école de DIEU je mangeais peu vivait dans un logement insalubre. J,ai appris,l,humilité, la pauvreté.j,ai ressenti le besoin d,aider je me suis investi dans les restos du coeur depuis je vis au quotidien l,AMOUR de Jésus servir les démunis mais c,est génial je suis riche des mercis,des sourires, des tapes amical.Ce bonheur d,encourager les autres m,à donne la -mais j,ai trouvé un sens à ma vie MERCI JÉSUS
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