Adorer, en attendant la promesse (suite n°2)

Il dirigea ses marches du midi jusqu'à Béthel, jusqu'au lieu où était sa tente au commencement, entre Béthel et Aï, au lieu où était l'autel qu'il avait fait précédemment. Et là, Abram invoqua le nom de l'Éternel. Genèse 13.3-4
 

Abram, chassé d’Egypte, s’en retourne vers Béthel, qui signifie littéralement ‘la maison de Dieu’. Il se retrouve entre Béthel et Aï, qui signifie en français ‘Ca fait mal !’ J Après le fiasco de l’Egypte, Abram a besoin de revenir dans le lieu où il a adoré Dieu quelques temps avant. Entre Béthel et Aï, entre la maison de Dieu et la douleur de l’échec, voilà le lieu où il invoque Dieu.

"Les vovages forment la jeunesse, qu'ils disaient... Je ne souhaite à personne ce genre de voyage en Egypte en tous cas !"

Nous sommes tous susceptibles de faire des erreurs, ou d’être victimes de circonstances dramatiques qui, a moment donné, nous amènent à douter : pourquoi est-ce que ça m’arrive à moi ? Pourquoi me suis-je fait jeter de chez les égyptiens ou de ce groupe de personnes ?… Dans notre incompréhension, il y a une chose à faire : retourner au lieu où nous avons adoré Dieu. Il y a toujours le ‘Aï’ pas très loin, il y a cette douleur qui ne peut être oubliée et qui appelle à tout laisser tomber. Mais il y a aussi le Béthel, la présence de Dieu, qui nous fortifie.

La vie d’Abram, c’est l’exemple du croyant qui ne lâche pas. C’est l’exemple du croyant qui continue à adorer Dieu lorsque ses rêves et ses espoirs sont réduits à une peau de chagrin. Quand on retrouve Abram à Béthel, il n’a toujours pas le moindre terrain à lui, ni le moindre signe concret qu’il aura un fils. Certes, la Bible dit qu’il était riche, mais où sont les promesses de Dieu ? Où sont ces bénédictions qu’il était sensé trouver dans le pays promis ?

Quand il y a toutes les bonnes raisons de douter, Dieu peut donner une parole de réconfort. Mais parfois, il se contente seulement de dire : « Détourne les yeux de ce que tu vois, et adore ! » Comment celui qui a été déçu par Dieu peut-il adorer ce même Dieu ? Comment celui qui a reçu des promesses de Dieu, et qui ne les voit pas s’accomplir, peut-il s’attacher à Dieu malgré tout ? Ce sont les questions qu’on se pose dans un premier temps, mais l’exemple d’Abram nous pose les suivantes : Est-ce possible de voir la promesse s’accomplir sans adorer Dieu ? Est-ce possible de ne pas sombrer dans le découragement sans la présence de Dieu ?

Si Dieu est désigné comme responsable des promesses non accomplies, il en est surtout la solution. Abram a reconnu cela, et a invoqué Dieu. C’est ce que nous devons faire aussi, si nous voulons suivre l’exemple du père des croyants.

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