Aide-toi, le ciel t'aidera !

Enfant, j’ai souvent entendu lorsque je me décourageais face à une situation qui me paraissait impossible : « aide toi et le ciel t’aidera ! ». Cela voulait dire que je devais faire ma part des choses et le ciel ferait le reste…comme Naaman le chef Syrien, qui a dû se laver 7 fois dans le Jourdain pour guérir de la lèpre (2 Rois. 1-19).
Dans notre vie chrétienne, on a parfois tendance à se plaindre de notre situation sans lever le petit doigt pour qu’elle ne change.
Certes, nous avons l’assurance que Dieu nous aidera comme il le promet dans sa parole, mais n’est-ce pas aussi notre implication personnelle qui fera avancer les choses tout comme notre travail apporte le salaire pour subvenir à nos besoins ? Il est vrai que la bible n’encourage nullement la passivité, la paresse et l’assistanat permanent : l’apôtre Paul fabriquait des tentes pour ne pas être à charge des chrétiens qu’il enseignait, Jésus et ses disciples avaient tous un métier, la femme vertueuse des proverbes 31 était active et ne mangeait pas le pain de paresse, Dorcas fabriquait des chemises…Chacun y mettait du sien et était béni par-dessus tout.
Les situations inconfortables peuvent concerner n’importe qui du jour au lendemain, et avec un cri vers mon créateur et un « SOS solidarité » autour de moi pour m’en sortir, la main du Seigneur se manifeste alors directement par un miracle, ou par la générosité des frères et sœurs en Christ, l’aide d’un collègue, la présence d’un ami, la diligence d’un employeur. Mais une fois le cyclone passé, il faudra continuer à avancer en retroussant ses manches.
Cela nécessitera parfois d’accepter une situation intermédiaire qui me conduira vers le meilleur. Mais si je reste dans mon fauteuil, à regarder la télévision ou à ruminer mon infortune, l’opportunité qui m’est réservée, me passera sous le nez sans que je ne puisse la saisir en me demandant pourquoi le Seigneur ne répond pas à mes prières.
Dieu m’aidera parce que je lui aurai permis de le faire.
Ceci s’applique aussi dans tous les autres domaines de la vie. Notamment pour le pardon, source de libération intérieure : j’arrête de dire et de penser que ce qu’on m’a fait subir est inqualifiable et donc impardonnable (même si c’est effectivement le cas), et je décide, pour guérir de mes blessures, de pardonner. Alors, Dieu pourra agir en moi en mettant dans mon cœur le pardon que je ne pourrai pas donner seule.
Matthieu 7.7-8 nous dit : « demandez et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe ».
Quelle belle invitation à se prendre par la main, avec la promesse que ce ne sera pas vain !
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