Arrestation et procès de Jésus

Arrestation et procès de Jésus

L’arrestation de Jésus est un moment pathétique et en même temps glorieux. (Matthieu 26)

Pathétique parce que Judas va jusqu’au bout de sa trahison allant même jusqu’à dire « maître » à Jésus et l’embrasser. Les disciples qui ont vu tant de prodiges et de miracles l’abandonnent tous après avoir tenté une résistance dérisoire face aux soldats.

Glorieux parce qu’une dernière fois Jésus affirme sa divinité en disant une parole : « je suis » qui renverse ceux qui l’arrêtent. Puis il fait un dernier miracle en soignant l’oreille du serviteur blessée par Pierre.

Le procès que font les hommes à Jésus est une parodie de justice.
Tout y est : faux témoins, mauvaise foi, mensonges, couardise, manipulation et même abaissement d’un souverain qui préfère se laver les mains plutôt que de faire régner la justice dont il est responsable.

Jésus devant de telles ignominies ne s’abaisse pas à répondre à des hommes pour qui l’affaire est déjà entendue. (Matthieu 27.14)
La seule chose qu’il répète, c’est qu’il est le Christ, le fils de Dieu et annonce la condamnation à venir de ceux qui auraient dû l’accueillir, et qui aujourd’hui le condamnent.

Devant la démonstration de la faiblesse et l’inconstance des hommes, comment ne pas s’humilier devant le Seigneur Jésus le Christ de Dieu qui malgré tout nous aime et pense à nous avant lui-même.
Jésus est l’agneau qu’on mène à la boucherie. Il avait à sa disposition des légions d’anges ; le ciel et la terre lui appartiennent ; mais il choisit d’aller à la croix et tout supporter pour nous sauver.
« Dieu prouve son amour envers nous en ce que, Christ est mort pour nous ». Romains 5.8

Pilate pour préserver son prestige et plaire aux hommes fait des concessions aux religieux. Il en supportera les conséquences qui briseront sa vie, parce que le diable est un maître exigeant qui n’épargne pas ceux qui ont la faiblesse de l’écouter.

L’arrestation et le procès de Jésus nous interpellent quant à la fragilité de notre condition face aux autorités de ce monde.
Or notre devoir et même notre obsession est de « plaire à Dieu plutôt qu’aux hommes ».
C’est pourquoi nous prions pour les autorités qui nous gouvernent afin qu’elles ne soient pas manipulées par le diable et que nous vivions en paix.
Elles ont le pouvoir de décision et de rendre la vie impossible aux chrétiens par le harcèlement.
Déjà, dans de trop nombreux pays, les enfants de Dieu sont persécutés à cause de leur foi.

Prier pour les autorités c’est aussi prier pour être gardé des autorités.
Il faut prier pour ne pas tomber dans les mains de la justice, des systèmes bancaires et financiers, des administrations qui finalement ont un pouvoir énorme, jusqu’à la persécution morale, et même physique dans certains pays.
Un jour tous ces systèmes seront manipulés par l’antichrist pour persécuter tous les chrétiens qui voudront rester fidèles.

Nous ne perdons pas courage. Nous proclamons que nous sommes « plus que vainqueurs » par le nom de Jésus-Christ. Par contre, nous demeurons prudents et vigilants.

Aujourd’hui c’est toujours le temps de prier par le nom de Jésus et par la croix, car il est encore possible par nos prières persévérantes, d’impacter le cours des événements.

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