Comment j’ai appris à être leader au travers du brisement

Comment j’ai appris à être leader au travers du brisement

Comment pouvais-je être déprimé ? J’étais pasteur et conseiller professionnel. Je croyais que j’étais immunisé contre l’emprise désespérante de la dépression clinique. C’est pourquoi lorsqu’elle a mis ses doigts glacés autour de ma vie, j’ai été choqué. Je ne pouvais pas m’en débarrasser, peu importe combien je lisais la Bible et je priais. Je n’étais pas sûr de pouvoir survivre mon combat avec la BETE.

Je sais que beaucoup d’autres pasteurs et leaders chrétiens expérimentent ou expérimenteront ce type de brisement. Rappelez-vous que vous n’êtes pas le premier à voyager sur ce chemin obscur et dangereux. J’ai survécu et j’aimerai vous servir de guide et de compagnon pendant le voyage du désespoir à la délivrance, puis à la joie. Laissez-moi commencer par vous raconter mon histoire :

Pendant l’été de 1994 alors que je finissais mes vacances, j’ai reçu la nouvelle que mon père était décédé de « delirium tremens ». Il n’a pas pu prendre l’alcool dont son corps avait besoin, ce qui a donné pour résultat une crise cardiaque et il est mort sur le coup. J’étais choqué et pétrifié.

J’ai pris l’avion pour le Texas et j’ai réalisé l’enterrement de mon père, puis je suis retourné en Caroline du Nord où résidait ma famille. Tout ce dont je me souviens de ces jours, c’est que j’étais très fatigué et profondément épuisé. J’ai continué de préparer des messages pour l’église et de me préparer pour le prochain semestre d’enseignement au séminaire. Je n’étais pas prêt pour ce qui allait se passer.

Un matin, subitement, je suis tombé par terre dans la cuisine devant ma femme. J’étais pris par une douleur que je n’avais jamais connue. J’avais la tête qui tournait et j’étais désorienté. Je ne pouvais pas me concentrer. Je me sentais comme si quelqu’un avait débranché mon cerveau. L’espoir a soudain quitté mon corps et l’obscurité m’a peu à peu enveloppé au point de me suffoquer. L’anxiété s’est emparée de moi et est devenue un partenaire permanent. Je ne le savais pas à l’époque, mais j’étais arrivé tout près d’une crise mentale et émotionnelle qui menait à l’incapacité.

La dépression est un cancer invisible qui petit à petit épuise votre volonté de vivre.

Où était Dieu ? Je criais et je criais à Lui, pourtant mon Père céleste était silencieux. Une peur croissante de trahison et d’abandon s’est emparée de mon cœur. Je n’avais jamais connu une telle solitude. La peur de perdre Dieu me faisait littéralement vaciller et trembler. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait.

Je me serais enfui si j’avais pu. Cependant j’étais sûr que cela ne me donnerait aucun soulagement. Pourtant, lorsque le désespoir montait une attaque plus forte, je prenais mon camion Mazda et je roulais pendant une demie-heure environ, en espérant m’éloigner de l’obscurité.

La haine de moi-même m’assaillait journellement. Je me sentais tellement misérable, indigne de toute bonne chose. Je ne pouvais pas me libérer de la pensée que la mort de mon père était d’une certaine manière ma faute. Dans ma tête j’étais sûr que c’était l’alcool et les pauvres choix de mon père qui l’avaient tué, néanmoins, quelque chose à l’intérieur continuait de pointer son doigt accusateur vers moi. Je raisonnais en me disant que j’étais pasteur, professeur de séminaire et conseiller professionnel et c’était certainement un équipement suffisant pour me permettre de sauver papa. Mais cela n’était pas le cas.

Je commençais à penser que je ne redeviendrais plus comme avant. Je ne me souvenais plus de la dernière fois que j’avais ri ou que je m’étais senti en paix. Mon corps avait supporté tout ce qu’il avait pu. Mais j’étais en train de perdre l’espoir de pouvoir un jour m’en sortir.

Comment le brisement a eu un impact sur mon ministère

J’ai pensé devoir quitter le ministère parce que j’étais presque complètement affaibli mentalement, physiquement, émotionnellement et spirituellement. Je préparais les sermons et les cours seulement avec le plus grand effort. Comme Charles Haddon Spurgeon « les roues du char traînaient ».

Je redoutais les réunions avec les gens, ce qui auparavant était une vraie joie. Je savais que je n’avais rien à leur offrir. Comment pouvais-je sauver quelqu’un de la noyade, si moi-même j’étais en train de couler ? Et s’ils pouvaient voir au travers de mon fin masque de « tout va bien » ? Je priais pour que cela n’arrive pas, mais j’avais peur du contraire.

L’épuisement physique était avec moi tout le jour et toute la nuit. J’étais sûr que les autres pouvaient noter que je ne faisais pas correctement mon travail. Des questions me harcelaient : Est-ce que les autres verraient ma fatigue et se plaindraient ? Est-ce qu’ils comprendraient pourquoi mon énergie était épuisée ? Est-ce qu’ils penseraient que je suis paresseux ou fou ? Est-ce que je perdrais mon travail ? Ces idées me tourmentaient constamment.

La partie la plus difficile de la dépression et du brisement étaient les doutes spirituels qui m’assaillaient incessamment – comme une centaine de moustiques. J’étais incapable de les chasser. Peu importe ce que j’essayais de faire, j’entendais ces phrases lugubres : « Dieu ne t’aidera pas » « Dieu est parti » « Tu n’est pas chrétien » « Dieu n’existe pas » « Peut-être que Dieu n’est pas bon et plein d’amour » « Dieu te fait du mal ».

Face à ces pensées, j’avais très peu de désir de parler aux autres de notre Dieu merveilleux. Ceci était un réel problème, car toute mon identité était basée sur la relation de Jésus avec les autres. Le doute spirituel et émotionnel était en train de détruire mon attache à la seule ancre de ma vie : Dieu. Le résultat était la paralysie spirituelle. L’alternative pour ne pas admettre mon doute et ma paralysie était de mettre un masque, et au point où j’en étais, je n’avais pas l’énergie physique pour être hypocrite. J’ai appris à être sincère parce que je n’avais pas d’autre choix. Le désespoir a donné naissance à l’authenticité.

Le chemin de la guérison

Louons notre magnifique Sauveur pour « sa sévère miséricorde ». Ce que j’ai découvert c’est que le brisement a un but et est saisonnier. Lorsque je parle de but, je veux dire que le brisement nous invite à une intimité plus profonde et plus riche avec Christ.

Saisonnier signifie qu’il a un début et une fin. Merci Jésus parce que le brisement a un point final. Voici le chemin par lequel Dieu m’a aidé à traverser l’obscurité.

1. L’aide médicale a été essentielle pour ma guérison
2. Des amis qui m’ont encouragé

La plupart des gens voulaient me donner « une solution rapide ». Ma douleur, d’une certaine manière les effrayait. Les compagnons que Dieu avait mis sur mon chemin, m’ont donné quelque chose qui avait plus de valeur qu’une solution rapide. Ils se sont donnés eux-mêmes. Passer par le brisement, c’était comme être dans une rivière enragée qui avait dépouillé mon corps de sa bouée de sauvetage. J’étais à la merci de la rivière qui s’appelait « obscurité ».

Ces quatre amis, ainsi que ma femme et un psychiatre fidèle, ont fait quelque chose de courageux : ils ont sauté dans les eaux dangereuses, ils ont nagé jusqu’à moi et ils ont résisté. Ceci m’a permis d’avoir un certain sentiment de stabilité et d’espérance. Beaucoup de gens ont crié des suggestions et des réprimandes depuis la sécurité de la rive, mais ils m’ont fait peu de bien, car j’étais à la merci de la rivière. Mais ceux qui ont aimé mon âme et ont sauté dans la rivière avec moi, ont amené une guérison indescriptible à mon cœur. Leurs actions communiquaient « Nous sommes ici et nous ne t’abandonnerons pas ». C’était incroyable !

Ma foi commençait à être réactivée. Mon expérience avec ces amis reflétait la relation précieuse que partageaient Jonathan et David dans 1 Samuel.

A part mes amis intimes, ma femme Terri a joué un rôle prépondérant dans ma guérison. Son amour et son soutien pour moi n’ont jamais été aussi évidents comme lorsque j’étais dans l’obscurité. Elle s’est accrochée à Dieu d’une main, et à moi de l’autre. Je sais qu’elle avait beaucoup de mal à comprendre ce qu’il m’arrivait, mais elle n’a jamais cessé de croire que Dieu nous donnerait la victoire.

Mon Père céleste faisait une œuvre merveilleuse dans ma vie, qui allait bien au-delà de ma faible compréhension et mon entendement. Il arrachait et détruisait, de façon à pouvoir planter et construire (Jérémie 1). Le problème était que tout ce que je pouvais voir, c’était la partie de « l’arrachement ». Parfois je sentais qu’Il était en train de me tuer. Je n’avais aucune idée qu’Il était sur le point de faire une œuvre magnifique en moi. Ma dépression montrait comme j’essayais de tout CONTROLER dans ma vie. Je pouvais parler de faire confiance à Dieu, mais en réalité, je ne faisais confiance qu’à moi-même. Croire en un royaume qui était plus grand que le mien a mis du temps à venir, mais je faisais des pas de bébés.

J’ai lutté avec la dépression au mieux pendant deux ans. C’était la période la plus difficile que j’avais connue dans mon voyage spirituel. Pourtant le brisement a donné naissance à une relation dynamique et riche avec Dieu que je n’avais jamais expérimentée auparavant. Je n’aurais jamais imaginé, même dans mes rêves les plus fous, que Christ pouvait donner tant de paix, de sécurité, de raison de vivre et de confiance . Toute la gloire soit pour Lui. Il est seul digne de mes louanges. La terre déserte du brisement était la porte ouverte à une intimité insondable avec Dieu. C’est pourquoi, accrochez-vous pendant que vous passez par l’obscurité, car elle portera le fruit d’un amour et d’une dévotion enthousiaste pour Dieu. Après tout, cela en vaudra la peine.

Aides pratiques

Le brisement m’a forcé à changer mon rythme de vie frénétique. Si vous aviez pu voir comme j’étais occupé, vous auriez pensé que je croyais que la Bible disait « Soit hyperactif et sache que je suis Dieu » ! J’avais remplacé l’intimité avec Dieu par une activité frénétique. J’ai dû apprendre à arrêter d’aller en quatrième vitesse dans un corps de chameau. Imiter Marthe était quelque chose de naturel, mais les chemins de Marie étaient étrangers pour moi (Luc 10).

Pourquoi dois-je faire cela ?

Pour pouvoir mieux gérer mon style de vie agité, j’ai commencé à avoir des gens de confiance qui ont examiné mon calendrier pour voir si j’étais surchargé. Cela m’a vraiment aidé. Avant d’ajouter quelque chose à mon calendrier, je posais la question, « Pourquoi dois-je faire cela ? » Ceci m’a aidé à découvrir la peur du rejet qui me poussait à faire toujours plus. J’ai choisi d’apprendre le chemin de la quiétude et de la solitude avec Dieu. Au début, je pouvais seulement tolérer de courts moments avec le Maître, mais au fur et à mesure que notre relation se développait, je désirais de plus en plus de temps avec Lui. Les minutes se sont transformées en heures et les heures en jours. J’étais en train d’apprendre à vivre la vie d’une manière radicalement différente – plus dépendant de Christ. Ceci était l’une des raisons principales de mon brisement. Pendant ces leçons de quiétude, Dieu m’a enseigné l’importance de laisser les autres prier pour moi.

Laissez-moi vous offrir quelques suggestions pour établir une amitié intime :

Premièrement, demandez à Dieu de vous donner des amis intimes qui vous aimeront de tout leur cœur

Deuxièmement, dirigez-vous vers ceux qui sont présentement disponibles et voyez si vous sentez une ouverture pour une relation plus profonde avec vous

Troisièmement, soyez vous-même

Enfin, rencontrez vos amis intimes régulièrement

Etre leader au travers du brisement

Etre leader au travers du brisement est une des expériences les plus gratifiantes que j’aie connue. Je ne suis plus dominé par la peur du rejet. Le brisement a produit une sécurité inamovible en Christ. La peur d’avoir à plaire aux diacres, aux anciens, au président ou au leader du ministère féminin, a disparu. La peur a été remplacée par un sentiment inimaginable de sécurité et de confiance en Christ.

Le brisement m’a enseigné qu’il est bien d’être humain. Je peux admettre que je ne sais pas tout. J’ai de meilleures relations avec ma congrégation et mes étudiants parce que je peux admettre et accepter mes limites. Je réalise que les paroissiens et les étudiants sont attirés par mon honnêteté. C’est un immense soulagement de ne pas avoir à faire semblant d’avoir de la vitalité spirituelle. Un autre bénéfice que me donne le fait de reconnaître mon humanité, c’est d’avoir été investi de l’empathie de Christ. Aider les autres me donne de plus en plus de joie, jour après jour.

Le brisement m’a convaincu de la fidèle présence de Dieu. Je n’ai plus besoin de me forcer à croire Dieu ; Je le crois vraiment ! Ceci est encore un peu un mystère pour moi. Ils ont disparu les jours où je devais me dire que Dieu est fidèle et qu’Il m’aime vraiment. Je suis sûr de cela depuis la tête jusqu’aux pieds. Quelle Joie !

Le brisement m’a conduit au « joug aisé » et au « fardeau léger » de Dieu. Je sais ce que cela signifie  « porter son joug » dans le ministère. C’est une joie sans pareille ! « J’apprends de Lui ». Ceci implique un processus ou un cheminement de toute une vie. C’est ma prière pour vous que vous permettiez au brisement de faire son œuvre parfaite pour que vous puissiez connaître une richesse de vie qui peut seulement s’expliquer par l’œuvre de transformation du Saint-Esprit.

Ceci permettra à l’Esprit de Dieu d’approfondir l’amitié et d’œuvrer régulièrement dans votre cœur. Utilisez ces suggestions comme des directives, au fur et à mesure que vous vous rapprochez de ceux que Dieu met à vos côtés pour vous accompagner.. Pendant un temps de brisement, ce n’est pas le moment de prétendre que tout va bien. Enlevez tous les masques et les fausses images. Que vos amis intimes vous voient comme vous être réellement.

Ceci demandera de vous une profonde confiance en Dieu, surtout si vous n’avez jamais fait cela avant.. Si vous pensez que la personne est un candidat possible, soyez plus direct quant à continuer une amitié avec lui. Il faut du temps pour savoir si la personne sera quelqu’un avec qui vous pouvez partager vos peurs et vos joies les plus profondes, donc soyez patient. A cause de cela, nous devons développer ce genre de rapports avec quelques personnes avant d’expérimenter un brisement désespérant.. Ce genre de relations a besoin d’être initié et maintenu par le Saint-Esprit.. – Dieu, dans sa grâce, m’a donné quatre amis qui m’ont accompagné dans l’obscurité (deux pasteurs, un collègue de séminaire et un laïc). Je ne peux pas vous dire combien ces personnes ont été importantes pour m’aider à naviguer avec succès au travers des eaux blanches de l’obscurité jusqu’à la lumière. La chose la plus significative qu’ils ont faite pour moi, c’est « être présents ». Le fait d’être présent peut paraître un cadeau simple, jusqu’à ce que vous avez besoin de ce cadeau.. Mon médecin de famille, un ancien médecin missionnaire a essayé de traiter la dépression par des médicaments, mais sans résultat. Il m’a référé à un psychiatre chrétien qui avait de l’expérience au niveau de ma maladie. Je me sentais terriblement honteux d’être si faible et brisé au point de devoir être traité par un psychiatre. Pourtant, la douleur intérieure était tellement forte, que j’allais faire n’importe quoi pour recevoir de l’aide. Des médicaments prescrits ont finalement rompu le cycle d’insomnies, ils ont calmé l’anxiété et m’ont permis de recommencer à penser.

A ce carrefour, j’étais capable de commencer le dur travail de guérison du brisement que j’avais comme résultat d’expériences d’abus physique vécus durant mon enfance. Mais les médicaments seuls n’étaient pas suffisants pour guérir mon cœur brisé et blessé. Elle vous laisse dépouillé de cœur et d’espoir. La joie est remplacée par l’horreur. Pour moi, l’anxiété a torturé mon corps et mes pensées au point que la mort aurait été bienvenue. J’appréhendais l’heure de dormir, car j’étais condamné à être couché sur mon lit et à regarder l’heure toutes les 30 minutes pendant que la terreur me poursuivait jusqu’à l’aube. Je me réveillais le matin sans aucune assurance de pouvoir survivre la journée. Souvent j’expérimentais tellement de terreur et de panique au réveil, que tout ce que je pouvais faire, c’était embrasser ma femme Terri et pleurer de façon incontrôlée avec des gémissements que je ne comprenais pas.

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6 commentaires
  • mamanlion Il y a 5 années, 5 mois

    Pour que nous puissions être apte à accomplir l'oeuvre de Dieu , nous avons besoin d'être préparés , formés afin de devenir de vrais Bergers , dignes du Seigneur , de Son appel ! Etre appelés ne suffit pas ! Il nous faut nous laisser façonner par le Père , comme le vase par le Potier ! Ce n'est pas le vase qui choisit sa forme , mais le Potier ! Merci Seigneur car c'est Toi qui me forme pour que je sois celle que tu veux que je sois ! Un Témoin pour ceux qui ne te connaissent pas !
  • Bethma Il y a 11 années, 10 mois

    Si je suis assise dans les ténèbres, l'Eternel est ma lumière.... Il me fera sortir à la lumière, et je contemplerai sa justuce. (Michée 7:8,9). Amen
  • Bethma Il y a 11 années, 10 mois

    Ce témoignage me touche profondément. Je m'y retrouve à beaucoup d'endroits. Je sais qu'il y a des "saisons" dans la vie où il faut proclamer jour après jour que "Je SUIS un enfant de Dieu, je Lui appartiens, je suis juste devant Dieu en Jésus Christ, je puis tout par Christ qui me fortifie, rien ne peut me séparer de l'amour de Dieu........." car l'oppression est là et les ténèbres envahissent si souvent. Mais il y a d'autres moments où la Grâce coule ...et qu'elle coule en abondance et qu'on n'a pas ce besoin indispensable de proclamer ces choses tout haut, pour le dire clairement à l'ennemi car c'est comme si le ciel etait descendu sur terre pour une "saison" malheureusement. Ces moments de grâce et de liberté sublime en Jésus Christ sont de vraies sources d'énergie, des revitalisants, des nouveaux départs. J'essaye d'être heureuse de ne pas toujours tout comprendre. J'essaye aussi de ne pas vivre par mes sentiments mais par les vérités que la Parole me dit jour après jour. La soeur Joyce Meyer m'aide beaucoup là-dedans. Soyez bénis.
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