En Galilée

En Galilée

Les disciples sont enfin regroupés en Galilée sur une montagne que Jésus leur a désignée. Ils sont désormais un danger potentiel pour les religieux et les romains qui n’ont sans doute pas acceptés la disparition de Jésus et craignent une nouvelle révolte.
Est-ce pour leur sécurité ou pour un redépart que le Seigneur les invites à revenir là où il les a rencontrés pour la première fois ? Sans doute les deux ; mais plus certainement pour une célébration inaugurale : le commencement de la vocation transcendante de l’Église. 

En quatre phrases qui résonnent comme une transmission de volonté testamentaire et un ordre de mission divin, le Seigneur pose l’acte fondateur d’une Église à bâtir sur le roc de la Parole de Dieu et le sang de l’alliance en Jésus : (Matthieu 28)

  1. Il dresse d’abord le cadre : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre »

Jésus est le maître de la terre et du ciel. Le temps de son humiliation est terminé, le Père l’a élevé au-dessus de tout. Il lui a donné toute autorité.
Il n’y a désormais pour l’homme, aucune alternative possible : s’y soumettre ou, prendre le risque de se révolter contre l’autorité divine et en supporter les conséquences.

  1. Puis, Il définit la mission : « Allez, faites de toutes les nations des disciples les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit »

L’Évangile de la Grâce et du salut en Jésus doit être proclamé dans le monde entier. C’est la mission inaliénable de l’Église. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité parce qu’il ne souhaite pas la mort du pécheur mais plutôt qu’il se convertisse et change de vie.

  1. Il dit encore : « enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit ».

L’Évangélisation ne doit pas s’arrêter à la conversion mais il faut enseigner. Pas simplement pour avoir de la connaissance, mais pour observer ce que Jésus a prescrit et persévérer jusqu’à son retour.
A la base des sectes, des schismes, des fausses doctrines et des guerres de religions il y a toujours un manque d’amour, de pardon, d’humilité et de connaissance. La connaissance s'acquiert, elle est le fruit de l’enseignement. Enseigner la Parole de Dieu et rien que la Parole, c’est le rôle de l’Église.

  1. Et enfin, Il motive et donne de l’assurance disant : « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »

« Il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin ». Il a tout accompli, tout fait parfaitement pour que nous entrions dans la vocation. Mais nous, sommes-nous toujours avec lui ? 
C’est de plus en plus difficile d’enseigner l’Évangile dans des temps de confusion, de séduction, d’hyper communication et d’information où tout le monde est gavé jusqu’à la nausée, d’images, de paroles, de sons, de remèdes miracles et de gourous de toutes sortes.
Le seul moyen que nous ayons de tenir ferme jusqu’à la venue de Jésus, c’est d’être toujours avec lui et en lui dans l’amour, la connaissance de la Parole de Dieu et la communion fraternelle dans l’Esprit-Saint.

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