Erreur d'appréciation !

Erreur d'appréciation !

Face aux difficultés du chemin, trop souvent, l’erreur vient de l’analyse de la situation. Faussée, elle empêche de cerner le vrai problème et d’en tirer le bon diagnostic. Cela est d’autant plus vérifiable quand il s’agit de la "mission suprême" confiée par le Maître. En effet, combien d’enfants de Dieu savent examiner le champ à évangéliser qui se trouve devant eux ?

Les uns se plaignent de la dureté du terrain à conquérir. Ils brossent le tableau sinistre de l’endroit où ils habitent, assurant qu’il détient le record du nombre de divorces, qu’il présente le taux de suicides le plus élevé, sans parler des drogués, des alcooliques... A cela, ils ajoutent l’insouciance, voire l’hostilité de leur entourage : famille, voisins ou collègues de travail.

Les autres avancent, comme obstacle pour évangéliser, la puissance des ténèbres par l’activité incessante, maléfique, des démons qui règnent sur leur ville. Ils vous exposent le nombre de cartomanciennes, de spirites et de tous ces sorciers modernes qui pratiquent les sciences occultes ou divinatoires, qui officient le satanisme… Tout cela est réel, bien sûr. Et il serait prétentieux, et par-là préjudiciable, d’ignorer l'opposition de l'Enfer, ces autorités spirituelles qui se dressent devant quiconque témoigne de Jésus à sa génération.

Or, une toute autre appréciation de la tâche immense qui m'attend, est nécessaire. Celle de considérer l’évangélisation comme le Maître de la moisson la considère. Il mesure le champ à l’échelle divine. Et là, je l’entends dire : "La moisson est grande... Regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson" (Luc 10.2 ; Jean 4.35). Mais alors, ma conception du témoignage est bouleversée, mes motivations s'enflamment ! Même mon espérance de récolte est transcendée par la réalité des lois de la moisson. Un grain qui en donne cent (Matthieu 13.23), c'est du 10 000 %. Fabuleux ! Et il m'a assuré que je ferai des œuvres plus grandes que les siennes (Jean 14.12). Je ne suis plus le même après avoir entendu ces paroles. Elles jaillissent des lèvres et du cœur du Semeur le plus formidable que je connaisse. En outre, il m’envoie dans une moisson qu’il connaît bien, et pour cause : c’est la sienne !

Puis Jésus dénonce le véritable mal auquel on ne pense pas, l'obstacle à la grande moisson : "Il y a peu d’ouvriers." Qui veut donc d’abord prier le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers… Qui veut ensuite, s’engager : "Me voici, envoie-moi". Qui veut enfin, partir pour l’aventure la plus fantastique et la plus passionnante : gagner, partout autour de soi, les gens pour Jésus !

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2 commentaires
  • PATOU13 Il y a 15 années, 10 mois

    Mais à la croix Jésus à "dépouillé les dominations et les principautés, elles ont été livrées publiquement en spectacle". L"ennemi a perdu son autorité la seule arme qu'il a c'est le mensonge, faire croire aux chrétiens qu'ils sont faibles et sans armes face tout ces obstacles. Mais c'est faux, nous sommes fils et filles de Dieu et nous avons l'autorité pour abattre toutes ces forteresse au Nom de Jésus, pas avec notre puissance mais par celle de Jésus. Comme David a abattu Goliath au Nom de l'Eternel, nous avons par l'intercession et la prière autorité pour vaincre l'ennemi et lui faire mordre la poussière. Ne laissons jamais l'ennemi nous lier par ses mensonges, il a été vaincu par le Lion de Juda, par Jésus à la croix. A nous de nous lever et de conquérir le territoire pour que la moisson soit abondante.
  • PATOU13 Il y a 15 années, 10 mois

    "On n'a pas à lutter contre la chair et le sang mais contre les dominations, principautés et les esprits méchants dans les lieux céleste" Ephésien 6. Tous les problèmes que vous énoncez viennent de là, divorce, oppositions, sorcellerie etc, c'est l'oeuvre de l'ennemi et la conséquence de la chute.