Juste au bon moment

Juste au bon moment
" Seigneur, tu peux faire tant de choses, je refuse ces paroles destructrices pour ma santé et je te fais confiance pour la suite ".

C’était les fêtes et pourtant mon cœur était assombri par la perspective de débuter un nouveau traitement par piqûres un soir sur deux, juste après noël. Depuis trois mois j’étais préparée à cette éventualité et je demandais à mon Seigneur de trouver une solution.

Le neurologue me disait régulièrement : " quand la poussée inflammatoire sera enrayée, on débutera les piqûres, c’est le seul moyen de stopper l’évolution de la SEP (sclérose en plaques) car on ne guérit pas de la SEP ".
Quelle assurance, quel savoir, et quel désespoir aussi pour moi !
A chaque fois, j’ai lié dans le nom de Jésus les paroles du médecin très professionnel en disant : " Seigneur, tu peux faire tant de choses, je refuse ces paroles destructrices pour ma santé et je te fais confiance pour la suite ".

Le dimanche suivant pendant le culte, j’énumérais silencieusement mes besoins du moment quand s’est imposé à mon esprit : " ma grâce te suffit ! " de 2Cor.12-9. C’était sans appel et clôturait la discussion. Sur cette parole, j’ai décidé de simplement persévérer dans ma louange et ma confiance en Dieu sans demander plus, il savait si bien...

Le matin du 21 décembre, le neurologue me prescrit les piqûres et je suis allée les commander à la pharmacie un peu triste en me disant,  " ta grâce me suffit, tu sais ce que tu fais Seigneur ". J’avais jusque là refusé d’acheter le nécessaire pour me piquer (alcool, compresses…) m’attendant à Dieu.

Puis le soir même, j’ai rencontré un expert en neurologie dans le cadre de mon arrêt de travail. En regardant mon dossier, il me dit : " vous êtes dans état sérieux, il vous faut absolument le T... pas les piqûres ; c’est beaucoup mieux et on vient d’avoir l’autorisation en France. Cela s’administre par perfusion d’une heure une fois par mois seulement ". Puis il a appelé mon neurologue traitant qui fut d’accord.

Je suis ressortie abasourdie. Le Seigneur avait répondu au désir de mon cœur ce soir, au moment où tout semblait partir dans l’autre sens.
Et lorsque le pharmacien a voulu annuler la commande du matin, la centrale de médicaments n’avait pas voulu enregistrer la demande… je ne devais vraiment pas avoir ce traitement.

Je vous laisse sur cette parole d’Esaïe 41-10 : " ne crains rien car je suis avec toi, ne promène pas des regards inquiets car je suis ton Dieu, je te fortifie, je viens à ton secours ". Amen !

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