L'oeil trompeur : ce que je vois n'est pas toujours vrai

L'oeil trompeur : ce que je vois n'est pas toujours vrai

Un jour, un de mes enfants est venu me montrer une fiche explicative sur le tardigrade. Un vilain petit invertébré, entre la crevette et l’araignée, qui vit dans les flaques. Là, j’ai fait la grimace. Vraiment, rien qu’à le regarder, je n’avais pas envie de me renseigner à son sujet !
Pourtant, pressée par mon fils qui voulait en savoir plus, je fus surprise de lire ses caractéristiques. Ce petit bout de 0.5 mm est le champion toutes catégories des milieux extrêmes : il peut être congelé à -272°C, bouilli à 150°C, plongé dans du poison, de l’acide et rester en vie !

J’ai du admettre que j’aurais eu tort de m’arrêter à son apparence. A vrai dire, dans ce cas, cela n’aurait pourtant pas été dramatique.
Mais combien de fois agissons-nous ainsi vis-à-vis de nos congénères ? Souvent !

Trop souvent, nous nous arrêtons à ce qui frappe les yeux. Une différence dérangeante ou une manière d’être trop éloignée de la nôtre sera prétexte à éviter le contact.
Quel dommage de passer à côté de la découverte de l’autre !

A l’inverse, nous sommes enclins à tourner le regard vers celui qui brille. Oh, pas forcément de l’intérieur !, mais son élégance et sa beauté seront un moteur d’intérêt.

Je ne suis pas étonnée de lire dans les journaux : " la France : une société malade de son apparence ".

Nous nous rendons tributaires du regard des autres. L’apparence extérieure va primer sur qui nous sommes vraiment. Notre valeur personnelle est mesurée en fonction de ce que les médias montrent : des hommes et des femmes super bien " faits ".
La barre est plutôt haute et pas étonnant que nous nous trouvions vite trop moches, trop gros ou trop petits. Et même si nous arrivions à ressembler au top modèle le plus apprécié, cela durera combien de temps ? La beauté extérieure est si éphémère !
Si réellement l’apparence est notre première préoccupation, alors l’insécurité nous guette.

Nous fonctionnons d’une manière complètement opposée à celle de Dieu.
Dans le choix du Roi d’Israël, il est dit dans 1 Samuel 16 : 7 que l’Eternel regarde au cœur. Il ne prend pas garde à l’apparence. Ce qui l’importe, c’est l’attitude de cœur, l’attachement à lui et les fruits qui en découlent. Dans 1 Samuel 13 : 14, David est considéré comme étant un homme selon le cœur de Dieu. Il mettait sa confiance en Dieu et désirait l’honorer.

Finalement, pourquoi nos amis nous apprécient-ils ? Pour nos beaux yeux ou pour notre gentillesse ?

A quoi vais-je utiliser mon temps : me pomponner devant la glace ou chercher à mieux connaître l’autre ?

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