Marthe et Marie

Marthe et Marie

Tous les matins, je me lève à 5 h 40 pour écrire “Un café, un verset”. Au départ, c’était pour moi uniquement, ce n’était pas destiné à être lu par les autres. Et puis, j’ai envoyé mes dévotions à mes amies, les retours étaient si encourageants que j’en ai fait des livrets de dévotions mensuels.

Parfois seulement, la pression est là. Écrire en un mois un livret demande de l’organisation et de la rigueur. Et, il y a des moments où je me sens telle que Marthe, à m’inquiéter de ne pas être à la hauteur ou de ne pas y arriver. Il y a eu un mois où j’avais d’ailleurs annoncé que j’arrêtais, tant la pression et la charge s’alourdissaient. J’avais le sentiment de n’être que dans la productivité et non plus dans l’amour de la Bible. Heureusement, mon amie Nathalie m’a poussée à continuer et je ne regrette rien.

Marthe agitée

Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit : Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-lui donc de m'aider. Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » Luc 10.38-42

 La définition des mots se révèle toujours plus riche, c’est la raison pour laquelle, je recherche presque tout le temps les numéros des mots clés pour mieux comprendre leur sens. Dans ce passage “Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses”, un mot a retenu mon attention : s’agiter et s’inquiéter. Le mot inquiéter vient du grec “merimnao” qui signifie être troublé par des soucis, chercher à promouvoir ses propres intérêts.

Marthe avait peut-être envie que sa maison et son service à table soient parfaits quand Jésus viendrait.

J’imagine que si Jésus venait dîner chez moi physiquement, je ferais en sorte d’avoir une table bien dressée, une maison propre. Après tout, n’est-ce pas légitime ? Marthe avait envie de faire bonne impression auprès du Seigneur.

Pourtant Jésus dit que ce n’est pas nécessaire, c’est la même racine en grec que le mot profitable. En d’autres termes, Jésus lui fait comprendre que ce n’est pas profitable pour elle.

Ce que je retiens de ce passage : la limite est fine entre être préoccupé par les affaires du Seigneur et être avec le Seigneur.

Marie, apaisée

Dans ce même repas, nous avons sa sœur, Marie. Pour avoir grandi dans une fratrie, je connais cette façon de penser, lorsque les autres font la fête ou se détendent et moi, je fais tout le boulot. Cela paraît injuste, non ? Quand je devais débarrasser la table seule et que les autres n’avaient rien à faire… On est tous logés à la même enseigne, non ?

Marie, elle, était là à profiter de la présence de Jésus, elle l’écoutait autrement dit, elle prenait en considération, elle percevait ce qui était important à l’instant présent. Le reste pouvait attendre. Marie, qui s'était assise aux pieds du Seigneur, buvait ses paroles.

Si je reprends mon exemple de tout à l’heure, Jésus est chez moi et si je passe mon temps dans la cuisine, une fois Jésus reparti, j’aurais la frustration de ne pas avoir pu profiter de Sa merveilleuse présence, non ?

Ce que je retiens de ce passage : il faut trouver le temps d’être comme Marie, venir aux pieds de Jésus, profiter de Sa douce présence, prendre le temps de venir à l’essentiel et le reste peut attendre.

Prière :

Seigneur, pardon pour toutes les fois où je n’ai pas considéré Ta présence. Pardon pour toutes les fois où j’ai lu la Bible par devoir et non par soif ou par amour. En ce jour, je désire être comme Marie, prendre la part qui est utile pour cette journée. Merci de m’aider. Amen !

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Tout chez Bérénice Flocon n'était que désert et montagne. Sa vie, elle l'avait passée seule, entourée de sa montagne d'ouvrages dans la bibliothèque où elle travaillait : La Cabane aux livres. Elle avait pour seuls compagnons, ses romans. L'amour, elle en rêvait à travers les mots. Un matin de novembre, alors que Bérénice se trouvait dans son grenier, elle tomba sur un carnet vert sapin. Un carnet qui bousculera le cours de son existence. Mais qui se dissimule derrière le mystérieux, amoureux, L.C, auteur du carnet ? "J'ai gravi la montagne et touché le ciel" est une comédie romantique dans laquelle on retrouve les saveurs de l'hiver : chocolat chaud, feu de cheminée, plaid duveteux. Mais surtout un roman qui amène le lecteur à se libérer des préjugés et à toucher le ciel. Procurez-le vous ici.

1 commentaire
  • rozange Il y a 1 année, 9 mois

    Dans ce même repas, nous avons sa sœur, Marie. Pour avoir grandi dans une fratrie, je connais cette façon de penser, lorsque les autres font la fête ou se détendent et moi, je fais tout le boulot. Cela paraît injuste, non ? Quand je devais débarrasser la table seule et que les autres n’avaient rien à faire… On est tous logés à la même enseigne, non ? Marie, elle, était là à profiter de la présence de Jésus, elle l’écoutait autrement dit, elle prenait en considération, elle percevait ce qui était important à l’instant présent. Le reste pouvait attendre. Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, buvait ses paroles. Si je reprends mon exemple de tout à l’heure, Jésus est chez moi et si je passe mon temps dans la cuisine, une fois Jésus reparti, j’aurais la frustration de ne pas avoir pu profiter de Sa merveilleuse présence, non ? Ce que je retiens de ce passage : il faut trouver le temps d’être comme Marie, venir aux pieds de Jésus, profiter de Sa douce présence, prendre le temps de venir à l’essentiel et le reste peut attendre. Seigneur, pardon pour toutes les fois où je n’ai pas considéré Ta présence. Pardon pour toutes les fois où j’ai lu la Bible par devoir et non par soif ou par amour. En ce jour, je désire être comme Marie, prendre la part qui est utile pour cette journée. Merci de m’aider. Amen !